MYKINESHÓLMUR

Qu’est-ce qui attire ici autant de monde ? Tout d'abord, un paysage fabuleux. Ensuite, des oiseaux criards par milliers, presque indifférents à la présence de l’homme : ils sont de toute façon en surnombre par rapport aux humains et ne semblent nourrir aucune crainte ! En bas du village, le bateau accoste dans une petite crique au creux d’une haute falaise, à la roche blanchie de fiente d’oiseaux, et qui résonne de leurs cris démultipliés ! Même par temps calme, il faudra sauter en synchronisant le mouvement de la mer au quai ! Il faudra ensuite grimper un immense escalier menant au village. De là, un sentier conduit vers la pointe de l’île, à travers les prés, en bord de mer.

Ce paradis des oiseaux se situe sur la parte la plus occidentale de l'archipel. Une légende raconte que Mykines était en réalité un cétacé géant. Un pêcheur aurait finalement réussi à l'attraper pour, finalement, le jeter au fumier. Le tas de fumier qui en résulta donna son nom à l'île puisque Mykines signifie « tas de fumier » en féringien.

Tour guidé possible, d’une durée de 2 heures, en réservant à Kristianshús. La balade est facile pour tout le monde (même sans guide) : le chemin est balisé jusqu’au phare à la pointe de l’île et encadré de barrières de sécurité dans les endroits les plus escarpés. En se retournant, on aperçoit le petit village et son clocher, entouré de pâturages et de vaches. Et l’on s’enfonce peu à peu dans le royaume des oiseaux : les macareux volent par vagues et reviennent à leur « terrier ». Le spectacle est époustouflant.