WADI DAWKAH
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Emblématique du paysage culturel du Dhofar, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, le wadi Dawkah constitue la parfaite illustration de la biosphère de l'encens : un wadi drainant vers le nord à l'orée du désert avec des arbres à encens éparpillés sur une surface plane d'environ 5 km². Les zones les plus hautes du parc sont largement peuplées d'acacias et autres espèces similaires, capables de supporter les conditions les plus extrêmes. Le Boswellia sacra est ici en son royaume calcaire, petit arbre à feuilles caduques d'une hauteur de 2 à 8 mètres, dont l'écorce à texture de papier pèle facilement. Seul l'arbre mâle produit la précieuse résine, mais il faut attendre une bonne dizaine d'années pour qu'il fournisse un produit de la meilleure qualité possible. L'écorce est incisée en enlevant un lambeau étroit et long, on racle ensuite l'endroit dégagé, et on récolte les concrétions de gomme-résine en les faisant tomber dans un récipient. Les sécrétions de résine, durcies au contact de l'air, sont collectées deux à trois semaines plus tard ; ces gouttes solidifiées peuvent mesurer plus de 2 cm. Un arbre mature produit généralement 3 à 4 kg d'encens par saison. Sur place, un abri aménagé de bancs permet d'observer le paysage tout en restant à l'ombre.
Autres sites associés classés par l'Unesco sous l'intitulé « Terre de l'encens » : le port de Khor Rori (à 40 km à l'est de Salalah), celui d'Al Baleed (en bord de mer à Salalah) et la cité-oasis d'Ubar/Shisr à 170 km de la ville dans le désert du Rub Al Khali.
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