Informations et horaires sur VERZETSMUSEUM - MUSÉE DE LA RÉSISTANCE
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 17h, le week-end de 11h à 17h. Adulte 16 €, enfants de 7 à 17 ans 8,50 €.
Message du propriétaire
Le Musée de la Résistance retrace l'histoire de la population néerlandaise durant la Seconde Guerre mondiale. De mai 1940 à 1945, les Pays-Bas furent occupés par l'Allemagne nazie. La population se vit confrontée à de nombreux dilemmes et à l'obligation de faire des choix. Comment les Néerlandais ont-ils réagi ? Qui est entré dans la Résistance ? Pourquoi, et de quelle manière? Un décor de rues reconstituées par des photos murales rappelle l'atmosphère des années de guerre. Des objets authentiques, des photos, des documents, des films et des enregistrements retracent l'histoire du peuple néerlandais durant les années de guerre. Certaines histoires illustrent la vie quotidienne, d'autres des situation exceptionnelles
L'exposition permanente
Le Musée de la Résistance a été déclaré « meilleur musée historique des Pays-Bas » par le prestigieux magazine Historisch Nieuwsblad. L'exposition permanente est consacrée à la Résistance néerlandaise durant l'occupation par l'Allemagne nazie, de 1940 à 1945.
Une partie du musée retrace l'histoire des Indes néerlandaises, ancienne colonie néerlandaise (l'Indonésie actuelle) où la population a beaucoup souffert sous le joug de l'invasion japonaise.
La vie au quotidien
Le musée ne se limite pas à la Résistance, il tente de donner au visiteur un aperçue de ce qu'était la vie au quotidien sous l'occupation. Il montre comment la Résistance prend de l'ampleur dans une atmosphère de plus en plus tendue.
Les œilletons
L'itinéraire principal offre une image globale de la vie des Néerlandais sous l'occupation. Des niches sont consacrées à des groupes de population ou à des thèmes particuliers.
Une visite hâtive donne un aperçue des Pays-Bas sous l'occupation. Le visiteur qui souhaite en savoir davantage peut regarder à travers les œilletons, ouvrir des panneaux et des tiroirs. Il devra littéralement ouvrir l'œil, fureter, pour découvrir ce qui à l'époque se jouait dans la clandestinité.
Ni héros, Ni « bons », ni « méchants »
Notre propos n'est pas de mettre en avant les noms d'éminents résistants ou les faits marquants de la Résistance, mais de montrer comment le peuple néerlandais dans son ensemble a réagi à l'occupation. Il ne s'agit pas ici de désigner les bons ou les méchants, mais de montrer comment le citoyen moyen, pendant cette période de privations et d'oppression, s'est trouvé confronté à certains dilemmes et s'est vu contraint de faire des choix.
Les dilemmes
Une série d'histoires émouvantes, parfois bouleversantes, permettent au visiteur de se faire une idée des dilemmes et des choix auxquels sont confrontés la population en temps de guerre. Les principales alternatives sont concrétisées sous forme de questions projetées au sol. En 1940, alors que les Allemands semblent tout-puissants et qu'ils se comportent de façon correcte envers la population, les questions qui se posent sont : « Faut-il s'adapter ? », « Faut-il coopérer ? ». Lorsque l'occupant resserre son emprise sur la société néerlandaise, faut-il alors s'affilier au parti nazi, faire grève, boycotter ? Lorsque les 120 000 Juifs néerlandais sont d'abord isolés, puis déportés, les autres Néerlandais ont-ils la possibilité et le courage de leur venir en aide ?Deux partis s'opposent, la Nederlandse Unie (l'Union Néerlandaise) le NSB, le parti national-socialiste néerlandais. Sur le sol apparaît la question « coopérer ? ». Le premier est prêt à coopérer avec l'occupant allemand, mais dans un tout autre but que le NSB.
La Résistance
Toutes les formes de résistance sont passées en revue : les grèves de protestation, la falsification de documents, l'aide aux clandestins, la presse clandestine, la résistance armée et l'espionnage.
Beaucoup d'objets de l'époque et de reconstitutions de la résistance. Des jeux de rôle pour les plus jeunes.
En famille ou avec sa classe.