PALAIS DE LA RÉUNIFICATION (OU DE L'INDÉPENDANCE)
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Ce palais abrite des salons et des salles de réunion décorés d’un mobilier traditionnel revisité par des artistes contemporains.
L’image du char qui, à 11h30, le 30 avril 1975, enfonça les grilles, mettant fin à la République du Viêt Nam est restée gravée dans bien des esprits. En 1868, à la demande de M. Lagrandière, premier gouverneur de la Cochinchine, fut construite à cet emplacement la résidence du gouverneur général de la Cochinchine. Appelée palais Norodom, elle fut, au départ des Français, habitée par le président Ngô Dinh Diem. À la suite de sa destruction lors d’un bombardement en février 1963, sa reconstruction fut confiée à l’architecte Ngô Viêt Thu formé à Paris. Achevé en 1966 – Diem fut entre-temps assassiné en 1963 –, le nouveau bâtiment fut rebaptisé palais de l’Indépendance. Il comprend un sous-sol fortifié de 3 niveaux. Haut de 26 m, il abrite plusieurs salons et des salles de réunion souvent très vastes. Il est décoré d’un mobilier traditionnel revisité par des artistes contemporains.
Au 1er étage, dans la salle Phu Dau Rông (tête du dragon), le président recevait les délégations étrangères. Remarquez la sentence gravée en lettres d’or sur fond de velours rouge : « L’eau s’écoule, les montagnes s’effondrent, mais le peuple et le pays sont immuables face aux adversités et intempéries. » C’est une phrase de Nguyên Trai, poète et stratège, qui aida Lê Loi à se débarrasser des envahisseurs chinois au XVe siècle. Après la chute de Saigon, le palais servit de quartier général au comité administratif militaire de la ville. En décembre 1975, il fut rebaptisé palais de la Réunification.
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Avis des membres sur PALAIS DE LA RÉUNIFICATION (OU DE L'INDÉPENDANCE)
C'est un très bon exemple exemple des fusions des architectures moderne et traditionnelles vietnamiennes de l'ancienne Indochine. J'ai trouvé magnifique le système de ventilation des fenêtres avec des entre-noeuds de bambou. C'est inspirée de ce que l’on trouvait dans les palais de l'ancienne capitale Huê.