MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE
Musée renfermant des objets intéressants provenant notamment de nécropoles de Macédoine.
Il existe un billet combiné avec le musée de la Culture byzantine et la Tour blanche à 15 €. Ce musée était connu pour abriter les trésors de Vergina où a été retrouvée la tombe de Philippe II de Macédoine. En 1998, cette collection lui fut retirée, mais il reste riche d’objets intéressants provenant notamment de nécropoles de Macédoine.
Hall d’entrée (salles 1 et 7). Au fond, à droite du hall, dans la salle 7, un exemple de tombe macédonienne accompagnée du matériel funéraire (Aghia Paraskevi). Sur le mur de droite, on admirera les restes de la tombe en marbre de Potidae découverte en 1984 datant du IVe siècle av. J.-C. et garde un décor peint retraçant des scènes dionysiaques. Au fond, à gauche du hall, dans la salle 1, est exposée la superbe stèle funéraire d’Agenor, du Ve siècle av. J.-C. Elle représente 2 hommes assis face à face.
Salles 2 et 3. Ces 2 salles présentent une collection d’œuvres archaïques, classiques et hellénistiques (du VIIe au Ve siècle av. J.-C.).
Salle 4. Elle est consacrée aux périodes hellénistique et romaine. A droite quand on entre, ne pas manquer les trois superbes chevaux qui datent du IIIe siècle av. J.-C. Au centre de la pièce, vous verrez aussi une mosaïque romaine représentant Dionysos et Ariane au centre ainsi que le viol de Daphné par Apollon. La petite arche en face de la mosaïque est un élément du fameux quartier de Galère mis au jour en plein centre de Thessalonique. L’annexe à gauche s’intéresse à la période hellénistique à Thessalonique. Néanmoins, on en sait peu de choses si ce n’est que la ville fut fondée par le roi Macedon Cassander qui lui donna le nom de sa femme, par ailleurs demi-sœur d’Alexandre le Grand. Elle fut créée par regroupement de 26 villages avoisinants. Le fond de la salle témoigne de l’influence égyptienne vers le IIIe siècle av. J.-C.
Salles 5 et 6. Entièrement dédiées à l’époque romaine, ces salles exposent des sculptures et des portraits d’empereurs. Au fond de la salle 6, des restes de sarcophage décorés de scènes épiques et mythologiques.
Salle 9. L’or de Macédoine. Cette salle superbe est dédiée à l’or des trésors de Macédoine. A l’origine, l’or et l’argent avaient la même valeur, ce qui veut dire qu’ils étaient aussi rares l’un que l’autre. Au VIe siècle, on émit de l’argent dans un rapport de 13,33 contre 1… et Philippe II dut émettre beaucoup d’or pour diminuer le rapport. La quantité d’or utilisée dans les trésors et objets funéraires macédoniens viendrait donc de cet afflux massif. Ne surtout pas manquer, au centre de la salle, le grand cratère en bronze doré et aux motifs en argent. Il mesure 91 cm de hauteur, et les ornements représentant Dionysos et Ariane entourés des Silènes sont magnifiques. A remarquer également une tombe contenant les ossements d’une jeune femme et de son bébé placés dans une boîte en bois. La décoration peinte à l’intérieur rappelle celle d’une chambre de jeune femme, avec ses objets personnels accrochés à des clous et placés sur des sortes d’étagères.
Salle 10. Petite salle au sous-sol assez intéressante, présentant des objets de la région datant de la période néolithique à l’âge du bronze.
Salle 8 (trésor de Sindos). Elle expose le matériel de 121 tombes, de la fin de l’époque archaïque au début de l’époque classique. De nombreux vases à figures noires ou rouges, bijoux et armes sont exposés. Ils constituent des témoignages intéressants des coutumes de la région et de la croyance en la vie après la mort.
Bonne explication