Résultats Musées à DELPHES

MUSÉE DE DELPHES

Musée
4.9/5
7 avis

Y aller et contacter

Carte de l'emplacement de l'établissement
Site archéologique de Delphes, Delphes, Grèce
Voir sur la carte
Je suis le propriétaire
Cliquez ici
2024
Recommandé
2024

Le musée de Delphes figure parmi les plus beaux musées de Grèce.

C'est vraiment l'un des plus beaux musées de Grèce, connu surtout pour son aurige… mais riche de nombreuses autres merveilles. Ne pas manquer : les frises est et nord du trésor de Siphnos, le Sphinx, les statues de Cléobis et Biton, les restes du taureau, le groupe des trois femmes, l’ex-voto de Daochos, la statue d’Antinous et l’Aurige. Attention : le musée modifie régulièrement les numéros des salles ainsi que leur contenu.

Salle en haut de l’escalier : l’Omphalos (qui signifie le « nombril » en grec ancien, mais aussi en grec moderne), la pierre sacrée que l’on voit tout d’abord, est une copie du fameux nombril delphique qui se trouvait dans le temple d’Apollon et qui était devenu le symbole du dieu et du sanctuaire. Selon la légende, Zeus aurait lâché deux aigles, chacun à une extrémité de l’univers, en convenant que leur point de rencontre serait le nombril de l’univers. Les deux aigles se rencontrèrent… à Delphes. Il est aussi possible que cette pierre sacrée ait été le tombeau du serpent Python. Ne pas manquer dans la salle la partie supérieure d’une stèle à gauche de l’Omphalos et, surtout, les fragments de la frise du théâtre représentant les travaux d’Héraclès.

Salle des Boucliers : elle tient son nom des trois boucliers en bronze, du VIIe siècle av. J.-C., qui y sont exposés. Les têtes de griffon en bronze faisaient partie de la décoration des cuves qui reposaient sur des trépieds. L’ensemble cuve et trépied, comme exposé dans cette salle, constituait une des offrandes préférées d’Apollon.

Salle du trésor de Siphnos : une des plus belles salles du musée. Elle abrite des chefs-d’œuvre de l’art archaïque ainsi que les restes de la frise sculptée du trésor de Siphnos. Ce décor sculpté en marbre de Paros brillait de magnifiques couleurs comme le bleu, le rouge et le jaune. Les artistes qui ont réalisé les frises ouest-sud, d’une part, et est-nord, d’autre part, n’étant pas les mêmes, on notera les spécificités stylistiques de chaque ensemble.

La frise est, à gauche en entrant dans la salle, a pour thème la guerre de Troie et se divise en deux parties : à gauche, un groupe de dieux qui s’intéresse au combat et, à droite, le combat en lui-même devant les murs de Troie.

Le groupe des dieux est divisé en deux. Ceux qui sont tournés vers la droite marquent ainsi leur soutien aux Troyens : de gauche à droite, Arès, dieu de la guerre, tenant son bouclier, puis Aphrodite, Artémis, et Apollon qui se retourne vers sa sœur, et, enfin, Zeus assis sur un trône. Devant Zeus, Thétis, la mère d’Achille, dont quelques doigts sont encore visibles, s’accroche au dieu pour le supplier. C’est à la suite de cette supplication que Zeus favorisa momentanément les Troyens afin qu’Agamemnon répare l’offense faite à Achille en lui enlevant sa servante Briséis. Les dieux tournés vers la gauche marquent, eux, leur soutien aux Grecs. Ce sont, de gauche à droite, Poséidon (qui manque), puis Athéna, Héra et Déméter. Le combat de la partie droite est structuré autour du guerrier qui gît sur le sol. A sa gauche, les Troyens : un quadrige et son écuyer, puis Enée et Hector. A sa droite, les Grecs : Ménélas, roi de Sparte et mari d’Hélène, reconnaissable à son bouclier orné au centre d’une tête de gorgone, Ajax, un quadrige et son écuyer et, au bout à droite, Nestor qui incite les Grecs à donner l’assaut décisif.

Au-dessus de cette frise, le reste du fronton en marbre qui ornait la façade est. Ce fronton a pour thème la dispute entre Apollon et Héraclès pour le trépied prophétique qu’Héraclès désire emporter afin de fonder son propre oracle. A gauche, Artémis retient la colère d’Apollon qui tire le trépied déjà chargé sur le dos d’Héraclès. Entre les deux personnages, au centre, Athéna tente de les apaiser. La frise nord, à l’angle de la précédente, a pour thème le combat des dieux et des géants ou une gigantomachie. On aperçoit tout à gauche Héphaïstos maniant sa forge et, devant lui, deux déesses combattant deux géants. Plus à droite, la déesse Cybèle tient un char tiré par deux lions dont l’un dévore un géant.

Devant le char, Apollon et Artémis décochent des flèches contre trois géants portant casques et boucliers alors qu’au sol gît le corps du géant Astartas. Plus loin, deux géants prennent d’assaut le char de Zeus dont il ne reste qu’un morceau. Devant eux, au premier plan, Héra se retourne et se penche pour terrasser un géant renversé qui rampe. A sa droite, Athéna lutte également contre un géant, alors qu’Arès, plus à droite, combat deux géants dont l’un soulève une pierre afin de l’assommer. Hermès, tenant son sabre, attaque deux géants.

A l’extrémité droite, un dieu barbu se bat contre deux adversaires dont l’un est tombé à genoux. Cette frise étant sur la face nord du trésor, les visiteurs pouvaient admirer et suivre cette scène lorsqu’ils gravissaient la Voie sacrée. Le rythme unique qui anime cette œuvre n’est pas sans rappeler l’esprit de l’épopée. La frise ouest devait avoir pour thème le jugement de Pâris. Elle ornait la façade principale du trésor de Siphnos, juste au-dessus de l’entrée, et se composait de trois parties dont deux sont visibles. Tout à gauche, Hermès se tient devant le quadrige aux chevaux ailés d’Athéna sur lequel la déesse, ailée, elle aussi, s’apprête à monter. Un personnage nu se tient derrière elle, il s’agit d’Héphaistos ou de Poséidon. Au milieu, Aphrodite, que Pâris a choisi de couronner comme la plus belle des femmes, descend de son char en se passant un collier autour du cou. Dans la partie droite, qui manque, on a reconstitué la présence d’un troisième char et d’une déesse, probablement Héra.

L’artiste de cette frise et de la frise sud livre ici une composition pleine de précision, de style et de vigueur. Même mutilée, Aphrodite apparaît ainsi comme la plus belle figure du trésor de Siphnos.

La frise sud, très peu conservée, figure, de gauche à droite, une femme en fuite, puis une scène d’enlèvement, un quadrige et un autel, puis un autre quadrige monté par deux cavaliers. Il pourrait s’agir de l’enlèvement par Pélops d’Hippodamie, fille du roi de l’Elide, Oenomaos. Le centre de la salle est occupé par un sphinx, offrande déposée par les Naxiens dans le sanctuaire d’Apollon. Ce sphinx trônait sur une colonne dressée sur un rocher à l’ouest du portique des Athéniens. La hauteur totale de l’édifice atteignait 12,10 m.

Ces éléments expriment bien le rôle que la créature jouait : dressée à proximité de la source gardée autrefois par Python, et à la limite de l’ancien sanctuaire de la Terre, elle était comme la gardienne de l’oracle de Gaïa. Dans cette même salle, on admirera notamment l’une des deux caryatides du trésor de Siphnos.

Salle des Kouroï : cette salle abrite les deux statues en marbre de Paros représentant les deux frères argiens, Cléobis et Biton. On raconte que leur mère devait se rendre au sanctuaire d’Héra et prêcher à l’occasion de la fête de la déesse. Mais les bœufs n’étant pas revenus du champ à temps, les frères décidèrent de traîner le char de leur mère jusqu’au sanctuaire. Alors que les deux frères auraient dû mourir d’épuisement, leur mère pria Héra de leur apporter en récompense une fin bienheureuse… ce que fit la déesse en les faisant s’assoupir pour toujours après la fête. Ces statues furent réalisées en leur honneur et consacrées à Apollon par les Argiens. On admirera le volume et la densité de ces corps bien bâtis, la vigueur et l’élan vers l’action. Les yeux immenses font transparaître la vie qui les anime. Le reste de la salle expose de belles métopes de Sicyone.

Salle du Taureau : dans cette salle sont regroupés des objets découverts après les grandes fouilles de Delphes dans une niche cachée sous la Voie sacrée. Là étaient déposés les ex-voto endommagés, selon un usage répandu dès le Ve siècle av. J.-C. On y trouva notamment le taureau. Avec le peu d’éléments dont on dispose, il est difficile de s’imaginer la beauté de cette œuvre de 2,61 m de longueur et de 1,46 m de hauteur, recouverte de plaques d’argent fixées sur une armature de bronze. Il s’agissait pourtant sans aucun doute d’un chef-d’œuvre. Dans une des vitrines de gauche, on aperçoit deux plaques d’or qui ornaient la robe d’une statue. Elles sont décorées de manière inversement symétrique en huit petits panneaux carrés dont on admirera le détail (animaux ailés, chèvres, daims, taureaux…). Dans une autre vitrine à gauche, une statuette en ivoire représentant probablement Apollon en maître des fauves.

Salle du trésor des Athéniens : belle salle présentant 24 métopes conservées parmi les 30 qui décoraient le trésor des Athéniens. Elles représentent les exploits de Thésée, d’Héraclès ainsi qu’une amazonomachie.

Première salle du temple d’Apollon : sur le mur à gauche de l’entrée, on aperçoit les restes du fronton ouest du temple d’Apollon. Il s’agit encore d’une gigantomachie remarquable par le caractère solennel des sculptures et le mouvement donné à la scène. A gauche, un géant semble ramper, alors qu’un peu plus loin, à droite, on peut voir Athéna se jeter sur le côté, puis une partie de personnage qui pourrait être Apollon et enfin la partie antérieure de deux chevaux. Ne pas manquer également, de l’autre côté de l’entrée, les pierres d’assise de la paroi sud du trésor des Athéniens. Deux hymnes à Apollon y sont gravés : les notes musicales au-dessus de chaque ligne du texte formaient la mélodie d’accompagnement. Cette mélodie fut jouée pour la première fois, à partir de 138 av. J.-C., par un chœur d’une cinquantaine d’artistes d’Athènes, dits dionysiaques.

Deuxième salle du temple d’Apollon : sur le mur en face de l’entrée, les restes du fronton est du temple d’Apollon. Comme on l’avait observé lors de la visite du sanctuaire, ce fronton fut réalisé par les Alcméonides en marbre de Paros alors que le devis prévoyait du tuf… C’est qu’il fallait que le temple soit le plus beau possible ! Le thème illustré sur le fronton était l’arrivée d’Apollon à Delphes (épiphanie), avec sa mère Léto et sa sœur Artémis. On reconnaîtra le quadrige du dieu au centre du fronton, un lion terrassant un taureau dans l’angle gauche et un autre dévorant un cerf dans l’angle droit. Les blessures des animaux avaient été peintes en rouge, bleu ou jaune afin de les faire paraître plus réelles. Au-dessus de l’entrée de la salle, une grande plaque rappelle que l’empereur romain Domitien répara à ses frais le temple d’Apollon en 84 apr. J.-C. Remarquez également la statue de Niké volant près du fronton.

Salle des stèles funéraires : sur le mur à gauche de l’entrée, on peut voir la stèle funéraire en marbre d’un jeune athlète. Il se nettoie la peau après la lutte pour enlever la poussière et l’huile dont il s’était enduit avant son combat. Son serviteur, à droite, lui tient un vase rond contenant de l’huile parfumée, sous l’œil de son chien qui lève le museau vers son maître. Cette œuvre d’une grande harmonie révèle encore une fois une maîtrise parfaite du dessin et de l’exécution. Sur le même mur, ne manquez pas de vous arrêter devant les céramiques dans les vitrines. Au milieu de la salle, remarquez également l’autel rond. Il s’agit d’une partie du socle de la tholos du sanctuaire d’Athéna Pronaïa, reconstituée et complétée au plâtre. Le détail des métopes de cet édifice circulaire est exposé dans la salle IX, mais, attention, le changement de salles n’est pas impossible !

Salle de la tholos : elle expose les métopes de la tholos qui ont été les mieux conservées. On reconnaît aisément dans ces scènes d’amazonomachie et de centauromachie (combat des Lapithes contre les Centaures) l’influence attique des sculpteurs du Parthénon ou de l’Erecthéion, on pense d’ailleurs que les artistes à l’origine de ces fresques avaient été formés à Athènes. De gauche à droite, on observe : un centaure, un cheval qui se cabre, un Grec tombé à genoux, un homme en marche vers une colonne sur laquelle figure un personnage féminin. Ne pas manquer les autres fragments de sculptures provenant d’autres métopes de la tholos exposées dans le reste de la salle.

Salle d’Agias : un des chefs-d’œuvre de cette salle est le groupe en marbre des trois jeunes femmes qui semblent danser.

Leur haute coiffure était surmontée d’une cuve en bronze reposant sur des trépieds. Leurs jambes sont animées d’un mouvement cadencé et lent qui donne une impression de danse. Leur bras droit est levé, mais le bras gauche retient la tunique qui vole sans doute sous l’effet de leurs mouvements. La grâce de leur sourire presque imperceptible, leurs visages fins et sérieux, leurs cheveux ondulés et leurs boucles d’oreilles finement travaillées, tout semble s’épanouir dans cette grande composition. En face, on aperçoit six statues supportées par un long socle visible dans le sanctuaire d’Apollon. Elles constituaient l’offrande du représentant de Thessalie, Daochos II, à Apollon, en 335 av. J.-C. Apollon figurait (statue disparue) dans cette grande série de statues dont la plus marquante reste celle d’Agias. Il s’agissait d’un jeune athlète vainqueur à plusieurs reprises des jeux Panhelléniques, qui avaient lieu au Ve siècle av. J.-C. à Olympie, Delphes, Némée. Représenté nu, il est admirable par le naturel de son attitude et son expression. Son corps semble parfaitement équilibré et son regard tourmenté et opiniâtre donne l’impression qu’il est de nouveau prêt au combat. A côté de lui, la statue de Sisyphos II est celle du fils de Daochos II et, encore à côté, Agéalos, le frère d’Agias. Vainqueur à la course aux jeux Pythiques, Agéalos est le type même du jeune éphèbe, au corps souple et élancé, aux jambes fines et vigoureuses, au visage plein de charme. Si on ne devait retenir qu’une chose de cet alignement de statues, ce serait probablement l’effort de l’artiste pour briser la monotonie des visages, des statures et des gestes.

La salle d’Antinous étant en partie transférée ici, dans la salle XI, nous allons lui consacrer ce paragraphe. On y trouve donc de nombreuses figurines d’idoles mycéniennes et, surtout, une statue d’Antinous, le favori d’Hadrien, célèbre pour sa beauté.

Cette statue fait partie d’un culte rendu à Antinous après sa mort prématurée dans le Nil : Hadrien veilla à honorer la mémoire de son compagnon, notamment à Delphes, en frappant les pièces à son effigie et en lui érigeant une statue dans le sanctuaire d’Apollon.

Celle-ci le représente coiffé d’une lourde chevelure bouclée retombant sur sa nuque et ses joues, sa tête est légèrement penchée sur la gauche comme s’il venait de recevoir les honneurs, son menton arrondi, ses lèvres charnues et ses yeux doux et rêveurs lui donnent une expression volontairement sensuelle. Sa statue fut enduite d’huile parfumée pour souligner le culte qui lui était rendu. Dans la même salle, ne pas manquer les statues de la fillette qui sourit, du philosophe pensif et du petit garçon portant une oie.

Salle de l’Aurige : elle abrite sans doute la plus belle statue du musée, en tout cas la plus connue ! Cette statue en bronze de 1,80 m de haut représente un aurige, c’est-à-dire un conducteur de char qui exhibe son char à la foule au moment qui suit sa victoire. L’aurige et son quadrige formaient un magnifique groupe en bronze donné en offrande à Apollon par le tyran Polyzalos, victorieux à une course de chars aux jeux Pythiques de 478 av. J.-C. L’ensemble avait été déposé un peu à l’est de la niche de Cratéros, puis enseveli sous un tremblement de terre qui eut le mérite de le conserver presque intact (il n’y manque que le bras gauche). L’artiste à qui nous devons ce chef-d’œuvre est inconnu.

L’aurige est un bel éphèbe athlétique aux larges épaules mais mince et élégant, sûrement un jeune aristocrate de l’époque. Il porte la xystis, la longue tunique des conducteurs de char serrée par une ceinture et descendant jusqu’aux fines chevilles. La ceinture est au-dessus des hanches car il devait en être ainsi pour l’habit des auriges, mais cela ne génère aucune disproportion : la sveltesse du corps en est soulignée. Ses gestes sont souples : le bras est tendu sans raideur et les mains tiennent ce qui était sans doute un aiguillon. On peut passer des heures à contempler la finesse des doigts, le rendu de leur plissure ou encore le mouvement du bras précisé jusque dans le détail des veines qui se gonflent… Les cheveux sont collés par la sueur de l’effort et attachés par un large bandeau qui est celui des vainqueurs. On peut enfin admirer le visage : le menton est lourd et puissant, le regard animé d’une étrange bienveillance et les cils presque trop réels pour être vrais.

Merci pour votre aide, cliquez-ici pour nous en dire plus sur votre expérience.

Organisez votre voyage avec nos partenaires à DELPHES
Transports
Hébergements & séjours
Services / Sur place

Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide

Avis des membres sur MUSÉE DE DELPHES

4.9/5
7 avis
Envoyer une réponse
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Vous avez déjà déposé un avis pour cet établissement, il a été validé par l'équipe du Petit Futé. Vous avez déjà déposé un avis pour cet établissement, en attente de validation, vous recevrez un e-mail dès qu'il sera validé.
alex1687
Visité en septembre 2017
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Le musée est très aéré, il est bien fait et on peut se faire une très bonne idée du site archéologique. C'est propre et en Français, ce qui est rare en Grèce
an.m
Visité en mai 2016
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Après la visite du site de Delphes; il est indispensable de découvrir le très riche musée archéologique qui abrite l'Aurige, ainsi que les frises sculptées du trésor de Siphnos.
Carte adresse selection

Les meilleurs à Delphes et autour

Trouvez des Offres de Séjours uniques avec nos Partenaires

Questions fréquentes :

MUSÉE DE DELPHES compte 7 avis avec une note moyenne de 4.9. Vous pouvez consulter les avis de MUSÉE DE DELPHES en cliquant sur ce lien ou partager votre avis sur MUSÉE DE DELPHES en cliquant ici

MUSÉE DE DELPHES se situe au Site archéologique de Delphes , Delphes
Envoyer une réponse