Guide de voyage Sparte - Sparti

Sparte, dont le nom évoque une cité guerrière peuplée de soldats endurcis par une discipline de fer, n’est plus ce qu’elle était. La ville nouvelle de Sparte étire ses grandes artères où les bars coquets et bruyants ont remplacé les camps militaires de l’Antiquité. Au VIIe siècle av. J.-C., Lycurgue promulgue une Constitution qu’il tient de l’oracle de Delphes, fondant les institutions politiques de la ville, l’organisant en castes sociales et renforçant le pouvoir militaire. Chose rare, la ville a deux rois ! Mais par la suite, les jeunes hommes sont enrôlés dans l’armée, la possession de richesses matérielles est punie et l’on ne doit penser qu’aux armes. Sparte signe des alliances avec les autres cités du Péloponnèse et fonde ainsi la Ligue péloponnésienne. Au moment des guerres médiques, la timidité de Sparte en matière de politique extérieure la condamne à un effacement au profit de la puissance athénienne. La Ligue péloponnésienne vote ensuite la guerre (431-404 av. J.-C.), qui aboutit à la victoire de Sparte. Héritière de l’Empire athénien, Sparte s’avère incapable de le gérer. Son despotisme devient vite insupportable aux autres cités qui s'allient (Argos, Athènes, Thèbes et Corinthe). Malgré quelques victoires, Sparte tombe sur mer et sur terre face à une coalition soutenue par les Perses. En 386, Sparte signe la Paix du roi : Sparte garantit la paix, face à Athènes. Par la suite, la défaite de Leuctres contre la Thèbes d’Epaminondas entérine la déchéance de Sparte. Y aller. En bus (ktel-lakonias.gr) depuis Athènes et d'autres villes du Péloponnèse.