Un espace ludique et moderne qui permet d'en savoir plus sur la race emblématique du Cantal à Saint-Bonnet-de-Salers.
La Maison de la Salers est entièrement consacrée à la vache rouge. Elle est installée dans une étable du XVIIe siècle. C'est un espace ludique et moderne qui permet d'en savoir plus sur la race emblématique du Cantal. A l'aide d'écrans tactiles et des courts-métrages, vous découvrirez le travail des éleveurs, le rayonnement international et les qualités de la race. Des animations sont régulièrement proposées notamment une chasse aux trésors à partager en famille tous les mardis en juillet et août. Un espace dégustation vous attend à l'issue de la visite.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
Avis des membres sur LA MAISON DE LA SALERS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.

Tout cela pour une entrée très abordable ! (Seulement 7€). L’accueil était très chaleureux, et fait par des passionnés !


Nous avons été très bien reçus, de l’accueil à la phase de dégustation. Merci à notre guide qui a été au top !
(Notre chienne, Mila, est ravie de sa nouvelle peluche ???? ).

Notez que le veau assiste et participe à la traite et donc se nourrit naturellement ... très loin des procédés industriels et horribles extrêmement majoritaires dans le secteur !
Cette qualité d'élevage et de procédés ancestraux permettent de créer un fromage fermier AOP Salers délicieux et bluffant ???? !
Donc merci à tous ces éleveurs, et plus particulièrement à Raymond, qui m'ont fait partager leur passion et savoir ???? !
Encore une journée mémorable où j'ai énormément appris autour de la fierté du Cantal, cette vache "Salers" érigée en symbole de la région.
Une origine ancienne et encore incertaine :
L’historique des hommes de la zone "berceau" de la race Salers, montre que le premier peuple connu de cette région était constitué d’un mélange de Celtes et d’Ibères. L’existence de cette souche ibérique laisse penser qu’une migration de population a eu lieu à une époque lointaine, migration qui se faisait systématiquement accompagnée du bétail.
Le milieu du 19e siècle est une grande époque pour l’amélioration des races françaises ; c’est l’apparition des méthodes de sélection anglaises, avec un vaste échange d’idées entre les propriétaires avertis.
Deux tendances se dégagent alors en race Salers.
La ferme école de St Angeau (Cantal) tente des croisements avec les races anglaises de Devon, Durham et West Highand, mais les sujets produits meurent de phtisie (tuberculose pulmonaire).
Vers les années 1850, Tyssandier d’Escous est officiellement considéré comme le "fondateur de la race Salers". Farouche adversaire de la contribution des autres races pour l’amélioration de la Salers, Tyssandier d'Escous prêche la sélection par l’accouplement des meilleurs sujets entre eux et l’amélioration de l’alimentation. Mettant en pratique ses théories sur les domaines de la région de Salers (village du Cantal), recrutant en permanence de nouveaux adhérents à ses méthodes, il réussit très vite à donner un grand renom aux animaux provenant du canton de Salers. Il rend ainsi inattaquable l’appellation de Race Salers qui succédait à celle de Race Auvergnate.
Puis dans les années 60 arrivent le début de la mécanisation mais aussi et surtout les races laitières spécialisées. La race Salers est alors délaissée, et la production fromagère locale voit ses cours baisser. De plus, le système traditionnel (qui nécessite la présence du veau pour la traite) est trop générateur de main d’œuvre et fait de moins en moins d’adeptes.
Questions fréquentes :

Très bon accueil, merci Elodie pour le restaurant La Poterne.
Je recommande.