MOULINS À VENT ET FONTAINES

Ils sont six moulins à être devenus des ornements paysagers après avoir eu un statut économique : le moulin du Velin, du Bourg, du Clos du Moulin, de Ker Caillo, du Faulx et de Beaulieu. Les moulins à vent apparaissent seulement au XV^e siècle. Leur principe fut rapporté d'Orient par les croisés : « les moulins turquois ». Dans la région, les moulins ont une structure particulière : construits en maçonnerie, ils ont un toit – la coiffe – qui porte les ailes et qui peut pivoter pour suivre la direction du vent. Cette orientation est commandée du sol par une longue perche fixée au toit : la queue du moulin. Pendant des siècles, ils ont tenu une place indispensable dans l’économie rurale : facilement accessibles par les paysans, ils permettaient de moudre le blé et de produire la farine. Jusqu’à la révolution, les paysans avaient l’obligation de faire moudre leur blé au moulin du seigneur. Pourtant, le caractère trop artisanal des moulins à vent, l’évolution de l’agriculture et l’industrialisation ont entraîné l’arrêt de l’activité des meuniers. Aujourd’hui, les 6 moulins de Mesquer appartiennent à des particuliers et ne se visitent pas. Si vous souhaitez en visiter un, rendez-vous au moulin de Kerbroué, à La Turballe. Les fontaines, quant à elles, sont au nombre de quatre. Au pied du bourg, la fontaine guérisseuse Saint-Gobrien est censée soigner les maux de ventre. Une seule pompe à main témoigne de la présence de la fontaine de Merquel où autrefois, pêcheurs et caboteurs faisaient leur provision d’eau potable. Située au pied du chemin du Bourlandais, la fontaine de Jabot Rouge doit son nom à son premier utilisateur qui était baron et meunier. La fontaine de Fontainegué, toute proche de la pointe de la Croix, est reconnaissable par les roseaux qui l’entourent.