Restaurant dans un havre de paix servant une cuisine créative et exigeante, représentative aussi du terroir lot-et-garonnais.
Florent Saint-Marc, maître restaurateur, vous reçoit face à la place du marché dans un havre de paix bordé de verdure et de vieilles briques. Le service est à l'écoute et réactif. Mi-brasserie, mi-gastro, ce restaurant se place dans la droite lignée de la cuisine française protocolaire décomplexée. Créative et exigeante, les recettes du chef emportent l'adhésion : les encornets en salade et panna cotta au jambon en tartelette, le jarret de veau à la truffe noire et la tartelette coco et sa ganache chocolat constituent de savoureuses illustrations.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur L'Ô À LA BOUCHE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Questions fréquentes :

A l’arrivée du plat, force est de constater que le magret est très cuit, trop cuit, ni rosé ni saignant, trop cuit. J’en fais donc part à la serveuse calmement. Elle repart avec l’assiette en cuisine et en revient quelques minutes plus tard, alors que mon invité a été obligé de commencer son repas pour ne pas laisser refroidir son plat, avec le magret en m’indiquant que le chef a dit « c’est comme ça qu’on mange le magret ». Devant tant d’aplomb, ma patience s’émoussant, je réponds que je ne pourrai pas manger une viande trop cuite. La serveuse me demande alors si elle ramène le plat en cuisine, je lui confirme que je ne pourrai le manger. Elle fait donc disparaitre l’assiette sans un mot supplémentaire, l’air particulièrement gênée. Mon ami termine son assiette alors que je reste devant une table vide. Ceci est déjà contraire à toutes les règles de savoir-vivre mais aussi professionnelles car il est hors de question de laisser un client sans assiette dans un restaurant, c’est le B-A BA de la restauration.
Voyant que rien ne se passait, je demande à la serveuse ce qu’il en est, certainement l’air agacé, on le serait à moins. Elle me répond que le chef a gardé l’assiette puisque je ne veux pas manger son contenu, c’est alors que je demande à voir le responsable du restaurant, ce à quoi il m’est répondu qu’il n’est pas là. Je demande alors à voir le chef.
La scène que nous avons vécue est particulièrement ignoble : Monsieur Saint Marc (j’ai appris son nom par votre courrier) est sorti de sa cuisine comme un furibond et est arrivé à notre table quasiment en courant. Sans prendre le temps ni la politesse de nous saluer, il a lancé un « C’est vous qui ne voulez pas manger le magret ? ». Je lui ai répondu pas l’affirmative en ajoutant qu’il était trop cuit pour la cuisson que j’avais demandée. A cet instant, nous sommes entrés dans une phase que je qualifierai de « cosmique » :
« Un magret ne se cuit pas rosé, il fallait dire saignant ».
Je laissais alors éclater ma colère et ma stupéfaction :
« Monsieur, je mange du magret depuis 60 ans, je l’ai toujours demandé rosé ».
« Il s’agit ici d’un magret de canard gras, pas d’un canard classique, on ne cuit pas rosé »
« Mais, Monsieur, j’ai diné chez vous à plusieurs reprises, ai demandé mon magret rosé et l’ai trouvé ainsi dans mon assiette ».
Pour couper court à ce qui le mettait alors en défaut, il m’a répondu :
« D’où venez-vous ? »
« De Paris »
Dans un grand éclat de rire à faire vibrer les vitres de la salle et sans prendre garde aux deux personnes encore attablées, « Ah, Ah, Ah, un Parisien ça ne m’étonne pas alors ». Et il allait tourner les talons sans plus de procès lorsque je relançais :
« Les Parisiens ne sont pas plus bêtes que les autres »
« Mais vous ne savez rien, vous ne connaissez pas la viande ni la façon de la manger. »
Et il ajouta : « Et c’est pas parce que vous ne voulez pas la manger que je ne vous la facturerai pas ». Et il tourna les talons.
L’affaire s’est terminée par mon paiement de l’ensemble du repas, le chef avait fait préparer une boite en plastique contenant le magret trop cuit. Je ne l’ai évidemment pas emmené puisqu’il n’aurait pas été plus rosé à mon arrivée.
Le chef était ressorti pour l’occasion, pour s’assurer que je paierais bien la somme réclamée, il en a profité pour vociférer encore un peu sur les parisiens qui ne « connaissent rien » et qui « veulent montrer ».
A éviter DEFINITIVEMENT ce malotrus, mal embouché et tout sauf restaurateur.
À l’arrivée du plat, il est visiblement trop cuit, ni rosé ni saignant. Je le signale calmement. Elle repart avec l’assiette et revient quelques minutes plus tard, pendant que mon invité a dû entamer son repas seul. Elle me rapporte le magret en affirmant que « le chef dit que c’est comme ça qu’on mange le magret ». Surpris par tant d’aplomb, je réponds que je ne peux pas manger une viande trop cuite. La serveuse, gênée, emporte le plat sans un mot. Je me retrouve donc sans assiette, ce qui est contraire à toutes les règles de savoir-vivre et de service.
Rien ne se passant, je demande à la serveuse ce qu’il en est. Elle m’explique que le chef a gardé l’assiette puisque je ne veux pas la manger. Je demande à voir le responsable : il est absent. Je demande alors à voir le chef.
Ce dernier, Monsieur Saint Marc (je découvrirai son nom plus tard), surgit de la cuisine, furieux, sans saluer : « C’est vous qui ne voulez pas manger le magret ? » Je réponds que la cuisson n’est pas conforme à ma demande. Et là, commence une scène ahurissante :
« Un magret ne se cuit pas rosé, il faut dire saignant ! »
Je proteste : « Monsieur, je mange du magret depuis 60 ans, je l’ai toujours demandé rosé. »
Il rétorque : « Ce n’est pas un canard classique, c’est un magret de canard gras. »
Je rappelle avoir déjà mangé chez lui un magret rosé, sans problème. Pour clore l’échange, il me demande d’où je viens.
« De Paris. »
S’en suit un rire gras et moqueur : « Ah ! Un Parisien, évidemment ! » Il tourne les talons.
Je réponds que les Parisiens ne sont pas plus bêtes que les autres.
« Vous ne connaissez rien à la viande, vous voulez juste faire les malins ! »
Et d’ajouter : « Et ce n’est pas parce que vous ne le mangez pas que je ne vais pas vous le facturer. »
Je règle malgré tout le repas. Le chef avait même fait préparer une boîte plastique avec le magret trop cuit. Évidemment, je ne l’ai pas prise.
Avant de quitter les lieux, il ressort pour s’assurer du paiement, me gratifiant une dernière fois de ses sarcasmes sur « les Parisiens qui ne savent rien ».
À fuir absolument : un chef mal embouché, arrogant, et tout sauf restaurateur.