LE PALAIS GIUBECCA

XVIe. Tout proche de l’oratoire, fut une résidence du parrain de Napoléon qui devait trouver agréable d’être en villégiature sur une autre partie des côtes corses. Ne se visite pas, car propriété de la Légion. Faire un tour de citadelle, pour voir les différents bastions et profiter des panoramas, sur la baie, sur les montagnes, sur le golfe de la Revellata, selon l’emplacement. Hors la citadelle, dans la ville commerçante, l’église Sainte-Marie-Majeure – XVIIIe siècle – et son clocher de style gothique. Devant la citadelle, la silhouette élancée de la statue de La Renommée, une œuvre du sculpteur Fremiet qui fut, non seulement, le neveu,  mais aussi l’élève de François Rude. Ville fortifiée, Calvi comprend une ville haute, ou citadelle, et une marine. Au début de l’ère chrétienne, la cité, fondée par les Romains, occupait l’emplacement de la ville basse actuelle. Au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, une guerre entre seigneurs fut à l’origine de la fondation de la haute ville. En 1420, Alphonse V, roi d’Aragon, s’empara de Calvi. La garnison espagnole fut massacrée un an plus tard. A partir de 1453, la ville passa sous le contrôle de l’Office de Saint-Georges qui l’entoura de solides murailles. Jusqu’au XVIIIe siècle la ville reste fidèle à Gênes, soutenant même un siège de deux mois contre Paoli et la flotte anglaise en 1794. La citadelle, défendue par le général de Casabianca, résista aux attaques et aux bombardements des artilleurs anglais installés sur les collines de la Serra et dans le fort Mozzello. Finalement vaincue, elle restera sous la domination des Anglais pendant deux ans avant de devenir française. De 1938 à la Libération, Calvi devint une forteresse militaire. Le port fut utilisé lors du débarquement en Provence, le 15 août 1944. Aujourd’hui cité touristique, Calvi a su organiser des événements culturels et sportifs qui lui confèrent l’image d’une ville entreprenante.