Elle est surnommée « le joyau vert de l’Europe ». En effet, telle une émeraude, elle est teintée de vert, puisqu’elle est le troisième pays le plus boisé du continent, avec plus de la moitié de sa surface couverte de forêts, un chiffre qui tend même à augmenter grâce à une politique durable. Au cœur de toutes les étendues sauvages qui constituent la Slovénie, perlent aussi des villes garantes d’une riche culture.

Une nature préservée

Il y a de quoi s’étonner devant une telle diversité de paysages pour une surface de seulement vingt mille kilomètres carrés. L’ouest de la Slovénie est situé sur le plateau du Karst, une région faite de calcaire, roche soluble au contact de l’eau. Les rivières, en coulant, creusent ainsi le sol et créent sur leur passage de véritables œuvres d’art. La vallée de la Soča en est un bel exemple, puisque cette rivière a formé sur son passage des paysages spectaculaires, à l’instar des grandes gorges de la Soča (Velika korita Soče). L’eau limpide s’écoule ainsi au creux des parois qu’elle a sculptées, pour le bonheur des vacanciers qui viennent s’y essayer au kayak ou au canyoning. Plus loin, ce sont les gorges de Tolmin, qui illustrent à merveille le phénomène du karst. Ici, un affluent a fendu la roche d’une profonde faille qu’il est possible d’explorer. Cette eau, en dissolvant le calcaire, se charge de minéraux qui lui donnent une intense couleur bleue, si bien que la Soča est bien souvent reconnue pour être la plus belle rivière d’Europe. Le long de son parcours, elle et ses affluents exécutent également de nombreuses pirouettes et dessinent ainsi certaines des plus belles cascades du pays, comme la cascade Virje, la cascade Kozjak ou encore la cascade Boka, haute de 144 mètres, soit la plus grande du pays. Le phénomène du karst s’illustre aussi par des grottes, à tel point que la Slovénie est l’un des pays au monde en comptant le plus : pas moins de 15 000 recensées. Parmi elles, les grottes de Škocjan sont les seules à être classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Il faut dire qu’elles abritent le plus haut canyon souterrain au monde. De leur côté, les grottes de Postojna sont l’attraction la plus visitée du pays, puisqu’elles exposent des stalactites et stalagmites qui sont de véritables œuvres d’art. C’est ici, dans les profondeurs de la Terre, que fut découvert le Proteus anguinus, que les Slovènes surnomment affectueusement le « bébé dragon ». Il s’agit d’une espèce de la famille des salamandres, vivant dans les grottes des Balkans, et possédant le record de la plus grande longévité pour un animal de petite taille, puisqu’il peut vivre jusqu’à 100 ans.

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La Soča, surnommée rivière émeraude, est un paradis pour les amateurs de plein air.
La Soča, surnommée rivière émeraude, est un paradis pour les amateurs de plein air © TENT FILM

Les animaux fascinants ne manquent pas dans la nature slovène, et ne se trouvent pas que sous terre, puisque les forêts abritent quant à elles un géant : l’ours brun. Le pays accueille une impressionnante population de plus de mille spécimens. Depuis plusieurs décennies, leurs effectifs sont en constante augmentation, grâce à des efforts de conservation. Les ours bruns slovènes se portent même si bien, qu’ils sont utilisés pour repeupler d’autres régions où l’espèce est au bord de l’extinction, notamment dans les Pyrénées françaises où plusieurs individus ont été introduits et ont permis de sauver l’espèce. L’espèce se concentre surtout dans le sud du pays, notamment dans la forêt de Kočevje, où des guides naturalistes accompagnent les curieux pour observer le géant.

Les vacanciers peuvent aussi profiter des forêts pour pratiquer la randonnée, par exemple sur la colline de Pohorje, au nord-est du pays. Ce relief parmi les derniers du massif alpin est très densément boisé et donne lieu à de très belles marches, mais aussi à des descentes à ski ou en VTT de descente sur des pistes accessibles par des remontées mécaniques. Cette région plus secrète de la Slovénie, idéale pour ceux qui cherchent à fuir la foule, abrite également le plateau de Rogla, culminant à 1 517 m d’altitude. Il compte certaines des meilleures infrastructures sportives du pays et est fréquenté par de nombreux athlètes de haut niveau venus s’y entraîner. Les Slovènes sont en effet un peuple particulièrement actif, puisque 60 % de la population pratique une activité physique au moins 3 heures par semaine. Le pays est ainsi la destination idéale pour s’essayer au cyclisme, à la marche, au canyoning, au rafting, à l’alpinisme ou encore aux tyroliennes en été, et plutôt au ski alpin, au ski de fond, aux raquettes ou même à la luge nocturne en hiver.

Grottes de Škocjan, un des joyaux cachés de notre planète.
Grottes de Škocjan, un des joyaux cachés de notre planète © JOŠT GANTAR

C’est également ici, dans le nord-est, que débute le Juliana Trail, l’un des plus longs sentiers de randonnée slovènes. Étendu sur 330 km, il traverse les plus beaux paysages du pays en étant jalonné de kočas, les refuges de montagne slovènes.

Ce chemin traverse différents sommets qui sont souvent munis d’un tampon unique. Il est ainsi possible d’acheter dans les Offices de Tourisme un petit passeport de randonnée que l’on tamponnera au fur et à mesure de ses ascensions. Le Juliana Trail traverse notamment le Parc national du Triglav, l’un des plus anciens parcs nationaux d’Europe. Celui-ci protège le massif étendu autour du Triglav, le plus haut sommet de Slovénie, culminant à 2 864 m d’altitude. La tradition veut que les Slovènes doivent le grimper au moins une fois pour « devenir de vrais Slovènes ». Le parc regorge de bien d’autres trésors en plus du sommet, comme le col de Vršič, le plus haut de Slovénie, que l’on atteint en voiture, à pied ou à vélo par une route avec une cinquantaine de virages en tête d’épingle, ou encore la vallée des sept lacs. Cette région alpine percée de nombreux lacs compte dans ses rangs le plus grand lac permanent de Slovénie : Bohinj. Particulièrement sauvages, ses rives permettent de profiter de la baignade, de la bronzette ou d’une sortie en paddle, tandis que les sommets qui les entourent donnent lieu à de superbes balades, par exemple jusqu’à Planina Zajamniki, un authentique village de bergers perdu en pleine montagne. Aux portes du parc national, un autre lac fait la célébrité de la Slovénie dans le monde entier : le lac de Bled. Avec son île logée en son centre et habitée d’une petite église typiquement slovène, il est le chouchou des photographes. Aux portes du parc national, se trouve également Kranjska Gora, adorable petit village slovène bordé de son lac Jasna et de sa propre aire protégée : la réserve Zelenci, un trou d’eau turquoise perçant l’herbe rase.

Les montagnes s’étendent encore bien en dehors des frontières du parc, et abritent d’autres paysages extraordinaires, tels que Logarska Dolina, proche de la frontière autrichienne, parfois considérée comme la plus belle vallée des Alpes. Les sommets qui la composent sont traversés par une route panoramique offrant une vue vertigineuse sur ce paysage, et ponctuée d’une vingtaine d’escales dans des fermes locales où l’on peut se restaurer ou dormir. Dans la région, coule également la très belle rivière Savinja. Bien moins connue et moins fréquentée que d’autres cours d’eau slovènes de l’ouest, elle est pourtant d’un bleu tout aussi envoûtant et offre, elle aussi, de très belles sorties en kayak. Tout proche, il est même possible de ramer dans des conditions bien plus étonnantes : dans les profondeurs du mont Peca. Ce relief a en effet été creusé de nombreuses galeries d’exploitation minière, aujourd’hui abandonnées et en partie inondées, ce qui permet ainsi de pagayer à 700 m sous la surface du sol.

Observation des ours au cœur des forêts de Kočevsko et Notranjska.
Observation des ours au cœur des forêts de Kočevsko et Notranjska © TENT FILM

Enfin, n’oublions pas le petit littoral slovène. Long de 46 km, il permet de quitter les montagnes, pour se retrouver une heure plus tard à peine dans un paysage d’oliveraies, de chênes-lièges, et de plages, parmi lesquelles la plus belle est peut-être la très confidentielle baie de la Lune (Mesečev Zaliv). Ce lagon naturel n’est accessible qu’à pied, car il est protégé par des falaises de 80 m de haut, elles-mêmes parcourues par des sentiers de randonnée. Il est en effet possible de s’adonner à de très belles balades dans cette région, notamment sur la Parenzana, un ancien chemin de fer reliant l’Italie à la Croatie en passant par le littoral slovène, aujourd’hui intégralement reconverti en sentier de marche, de cyclisme ou de roller. La plus belle section, située entre Koper et Portorož, nécessite deux jours de marche ou une journée de vélo, dans les deux cas à un rythme tranquille et ponctué de baignades dans l’Adriatique.

Des villes aux multiples facettes

La capitale, Ljubljana, est la plus peuplée et la plus célèbre des villes slovènes. En plus de son château, vieux de près d’un millénaire, elle abrite certains des meilleurs musées du pays, tel le musée municipal de Ljubljana, qui expose notamment la plus vieille roue au monde, découverte ici même. Parmi les trésors archéologiques exposés dans les musées ljubljanais, on compte aussi la flûte de Divje Babe, une flûte paléolithique vieille de 50 000 ans, creusée dans un fémur d’ours des cavernes et découverte dans l’ouest du pays.

Ljubljana, capitale pittoresque et verte de la Slovénie.
Ljubljana, capitale pittoresque et verte de la Slovénie © ANDREJ TARFILA

D’autres musées de la capitale se font quant à eux spécialistes de l’art, à l’image de la Galerie Nationale, où l’on admire notamment des œuvres de l’éminente artiste slovène Ivana Kobilca. Mais la capitale slovène est loin d’avoir le monopole de la culture, puisque les autres villes sont elles aussi très riches en la matière, comme l’illustre Nova Gorica, Capitale européenne de la culture 2025 aux côtés de Gorizia, sa jumelle italienne de l’autre côté de la frontière. Les deux villes n’en formaient à l’origine qu’une seule jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où une partie revint à l’Italie et l’autre à la Yougoslavie, constituant aujourd’hui la plus jeune ville de Slovénie. Depuis l’entrée de la Slovénie dans l’espace Schengen, les deux villes semblent à nouveau former un tout. Maribor, située quant à elle dans le nord-est du pays avait, elle aussi, été élue Capitale européenne de la culture en 2012. La seconde plus grande ville du pays a en effet beaucoup à offrir, à commencer par la plus vieille vigne au monde, âgée de plus de 450 ans. Chaque année, ses vendanges donnent lieu à un grand festival, mais l’on peut toute l’année déguster du vin provenant des autres vignobles qui assiègent la ville. Le quartier historique abrite également le château de Maribor, un manoir baroque devenu un musée présentant la riche histoire de la région. Le pays compte en effet plus de 500 châteaux, soit une concentration exceptionnelle d’un château tous les 25 km environ. Le château de Celje fait partie des plus beaux. Un peu plus loin, le musée régional de Celje raconte l’histoire de cette cité autrefois très puissante, et cache en son sous-sol les vestiges d’un lapidarium romain. À l’ouest du pays, c’est une tout autre histoire que raconte la ville d’Idrija : celle du mercure. Ses mines de mercure, exploitées dès le XVIe siècle et aujourd’hui inactives, ainsi que les bâtiments des mineurs, sont aujourd’hui classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, la ville s’est reconvertie vers un autre savoir-faire, la dentelle, dont elle s’est faite spécialiste et autour de laquelle elle organise même un festival en juin.

Nova Gorica, la plus jeune ville slovène, sera à l'honneur en tant que Capitale européenne de la culture 2025.
Nova Gorica, la plus jeune ville slovène, sera à l'honneur en tant que Capitale européenne de la culture 2025 © JERNEJ HUMAR

En Slovénie, le calendrier événementiel est en effet toujours chargé, parfois d’événements étonnants. C’est ainsi que la ville de Kanal ob Soči accueille chaque année, à la mi-août, un concours de plongeon international, depuis le pont du village, surplombant la rivière Soča de 17 mètres. La charmante Radovljica organise quant à elle annuellement au printemps son festival du chocolat. Ce petit bourg médiéval tout proche de Bled propose alors des dégustations de chocolat slovène ou d’ailleurs. Le calendrier événementiel slovène est aussi ponctué de fêtes plus traditionnelles, à l’image de la Gregorjevo, la fête du printemps et des amoureux, lors de laquelle il est de coutume de déposer des petits bateaux de fabrication artisanale sur les cours d’eau, qui sont ensuite repêchés, puisque les Slovènes ont toujours l’environnement à cœur. Le printemps donne aussi lieu à l’une des fêtes slovènes les plus étonnantes : le Carnaval. Plusieurs villages et villes perpétuent cette tradition païenne, avec comme objectif d’effrayer l’hiver pour qu’il fuie et laisse place au printemps. À Ptuj, la plus ancienne ville du pays, défilent alors un millier de Kurent, de drôles de bêtes habillées d’une fourrure et de cloches. À Cerkno, dans l’ouest, les personnages qui défilent représentent ici les différentes classes de la société et sont vêtus de costumes traditionnels faits en matériaux naturels comme le lierre, la mousse ou le bois. Ils poursuivent le Ptuj, ce méchant monstre représentant l’hiver, et procèdent ensuite à son jugement, lui mettant sur le dos tous les mauvais événements de l’année !

La destination thermale montante

Les sources thermales et minérales slovènes sont source de santé et de bien-être (Spa Terme Olimia).
Les sources thermales et minérales slovènes sont source de santé et de bien-être (Spa Terme Olimia) © TENT FILM

La plaine pannonienne, qui couvre l’est du pays, est naturellement irriguée de nombreuses sources chaudes. Elles sont exploitées depuis des millénaires, puisque les Romains s’y prélassaient déjà, comme le montrent les Thermes Romains (Rimske Terme). L’établissement est en effet construit à l’emplacement d’anciens bains romains, et cultive cet esprit avec un décor en pierre gravé d’inscriptions en latin. En 2025, ils sont devenus le premier établissement thermal slovène réservé aux adultes (plus de 14 ans), pour préserver la tranquillité du lieu. Mais d’autres sont bel et bien ouverts aux bambins, comme les thermes Čatež.

Ce complexe, le plus grand de tout le pays, propose un nombre impressionnant de toboggans, de tourbillons, de cascades et d’autres jeux, tandis que les parents peuvent se détendre dans les saunas et autres spas. Si les thermes de Čatež sont les plus grands du pays, ceux d’Olimia sont certainement les plus beaux. Cet immense complexe modernisé par un cabinet d’architectes est notamment doté d’un sublime bassin de carreaux roses. Les Terme 3000 - Moravske Toplice in Pomurje cultivent quant à eux une autre spécificité : proposer une baignade dans la seule eau naturellement noire du pays, qui provient aussi de sa source la plus chaude. Quelques établissements se situent aussi dans les autres régions slovènes, comme LifeClass, les très beaux thermes à l’eau salée de l’Adriatique à Portorož, sur le littoral, ou Rikli, des thermes offrant une vue sur le lac de Bled.

La Slovénie dans l’assiette

La gastronomie slovène est à l’image de ce qu’est le pays tout entier : un carrefour de cultures. Sur le littoral, la cuisine se veut méditerranéenne, et l’on mangera ainsi des produits de la mer, des viandes séchées dans une croûte de sel de l’Adriatique qui font la fierté des Slovènes. L’huile d’olive si abondante sur la côte est remplacée par l’huile de citrouille dans le nord du pays, une huile verte au goût intense, que les Slovènes versent dans leurs salades ou leurs soupes. Dans les montagnes, la cuisine se veut plus réconfortante, et l’on goûtera par exemple avec plaisir à la fameuse saucisse de Kranj, spécialité de la troisième plus grande ville du pays. Parmi les autres plaisirs slovènes, on note aussi les štrukljis, des roulés fourrés d’une garniture salée ou sucrée, comme la ricotta, l’estragon ou la pomme. Pour les soirées d’hiver, on lui préférera la jota, une soupe à base de lard et de chou. Ces repas sont abondamment arrosés de vin, à tel point que les Slovènes en sont les sixièmes plus gros consommateurs mondiaux. Le pays compte neuf terroirs différents, parmi lesquels Goriška Brda, surnommé « la Toscane slovène » en raison de ses collines tapissées de vignes et surmontées de fermes, est peut-être le plus joli, pour les amateurs d’œnotourisme. Ils goûteront dans le pays certains vins slovènes tels le rebula, le malvazija ainsi que le « vin orange », un vin blanc à macération prolongée. La gastronomie slovène célèbre en effet les produits vrais et simples, à l’image du miel, véritable passion nationale. Le pays étant particulièrement végétalisé, il est l’habitat parfait pour les abeilles, si bien que la Slovénie ne dénombre pas moins de 90 000 apiculteurs. Vous n’aurez aucun mal à en rencontrer, puisqu’ils vendent avec plaisir leurs délicieux miels sur des stands de fortune au bord des routes. Les produits de la campagne se trouvent aussi dans les nombreux marchés que compte le pays, dont le plus grand est celui de Ljubljana, mais également dans des distributeurs. Le pays entier est effectivement équipé de distributeurs automatiques, non pas de sodas et autres chips, mais de produits de la ferme. Les habitants des villes peuvent ainsi se procurer de jour comme de nuit du lait, des œufs, du fromage ou du yaourt dans ces distributeurs automatiques fournis directement par les paysans.

À cette cuisine authentique, s’ajoute aussi une vague de chefs plus modernes. La plus célèbre n’est autre qu’Ana Roš, une ancienne skieuse de compétition yougoslave devenue cuisinière de tout aussi haut niveau. La cheffe dirige le restaurant Hiša Franko à Kobarid, classé parmi les cinquante meilleurs restaurants au monde, où l’on déguste des plats à base de produits slovènes comme la truite de la Soča ou le fromage de Tolmin, poussés à l’excellence. Elle a récemment ouvert un restaurant plus abordable, mais toujours excellent à Ljubljana, appelé Jaz. Si son premier établissement est le seul à posséder trois étoiles Michelin dans le pays, d’autres restaurants en affichent une ou deux, tel Strelec, situé dans une tour du château de Ljubljana, Grič, dans la campagne slovène et qui possède aussi une étoile verte Michelin, signe de son engagement écologique, ou encore Milka, sur les rives du lac Jasna.

Infos futées

Quel est le meilleur moment pour se rendre en Slovénie ?

Si c’est l’été que l’on pourra plonger dans les lacs alpins et profiter au mieux des sentiers de randonnée, c’est en hiver que l’on appréciera le plus les eaux fumantes des thermes après une session de ski de fond. Le printemps, saison du Carnaval, est la période idéale pour pratiquer le rafting. L’automne est agréable grâce à l’importante surface forestière qui se couvre d’orange, et même le mois de novembre, parfois brumeux, peut offrir des moments magiques pour découvrir la région.

  • Concernant les événements, mars est marqué par la Gregorjevo et ses petits bateaux flottants, ainsi que par le Carnaval. L’été est le moment du festival de Ljubljana avec ses opéras et ses concerts d’orchestre, du festival de la dentelle d’Idrija en juin et du concours de plongeon de Kanal en août. Octobre est le moment du très célèbre marathon de Ljubljana et en novembre, la Saint-Martin est célébrée par des fêtes des vendanges et des foires au vin. Enfin, en décembre, l’avent est fêté par  une multitude de marchés de Noël, comme celui de Ljubljana ou de Kranjska Gora.

La Slovénie en quelques chiffres

  • 62 % du territoire couvert de forêts.
  • 10 000 kilomètres de sentiers de randonnée.
  • 260 cascades recensées.

Combien de temps prévoir sur place en Slovénie ?

Il faut compter deux semaines pour avoir un bel aperçu du pays. Une semaine peut aussi convenir.

Quel budget prévoir pour un voyage en Slovénie ?

Il y a de nombreuses options d’hébergement qui conviendront à tous les portefeuilles : hôtels 5 étoiles, campings, gîtes, fermes touristiques, glampings… Quant à la nourriture, on peut bien manger pour peu cher, mais il existe aussi des restaurants plus luxueux.

Les avantages

  • La surface du pays étant réduite, les temps de route ne sont jamais très longs.
  • La Slovénie est un leader mondial du tourisme durable.
  • Le pays offre une sécurité irréprochable, même pour les voyageurs seuls.

Les bons plans pour aller en Slovénie

Pendant les mois de plein été, Bled et le littoral peuvent être fréquentés, alors même que d’autres trésors tout aussi beaux restent bien plus calmes. Il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus, en allant à Logarska Dolina, à Pohorje, au mont Peca ou encore à Goriška Brda.

Comment aller en Slovénie ?

En voiture, il faudra simplement acheter une vignette numérique qui permet de rouler sur les autoroutes slovènes. Par le rail, un train de nuit mène à Ljubljana depuis Zurich ou Munich. En avion, l’aéroport de Ljubljana est desservi par quelques vols intéressants, notamment par une connexion quotidienne avec Paris-Charles de Gaulle. Depuis l’aéroport, une navette peut vous mener à Ljubljana ou Bled.

Le site de l’Office de Tourisme slovène est très complet et il propose toutes les informations pratiques pour pouvoir organiser son voyage.