Budget / Bons plans
En général, les prix peuvent être plus élevés qu'en France métropolitaine en raison de la distance et des coûts d'importation. Notamment l'alcool qui peut faire très très grimper le budget sortie.
Des sorties et animations gratuites peuvent avoir lieu, n'hésitez pas à vous rapprocher des offices de tourisme pour connaître l'agenda complet.
Concernant les pourboires, c'est une pratique assez peu répandue.
Transports nocturnes
La vie nocturne de Nouvelle-Calédonie n'est pour ainsi dire que peu développée, donc ne comptez pas trop sur des transports nocturnes. Pour le reste, il existe deux réseaux de bus principaux, le réseau urbain du Grand Nouméa, Tanéo, ainsi que le réseau d'autocars interurbains, le RAI. Egalement disponibles sont des navettes privées offrant un service de qualité (mais plus onéreux).
A partir de quel âge
En Nouvelle-Calédonie, on est considéré majeur à partir de 18 ans, comme en Métropole. Ainsi, les débits de boisson ne servent pas d'alcool à quiconque en dessous de cet âge. La carte d'identité ou le passeport peut être demandé.
C’est très local
Pour vous tenir informés de l’actualité artistique calédonienne, consultez le trimestriel Endemix édité par le Pôle d’Export de la Musique et des Arts (Poemart), et le fascicule Sortir, tous deux gratuits et disponibles dans la plupart des établissements culturels ou à l’office de tourisme de Nouméa. C’est un outil indispensable pour suivre la programmation musicale, culturelle et cinématographique du Caillou, les week-ends découvertes, les journées portes ouvertes dans les associations, etc.
Le site Internet www.noumeabynight.com recense toutes les sorties et les bons plans où faire la fête.
L'activité typique, c'est le bingo. Sur le port, c’est une institution à Nouméa. On montre sa pièce d’identité à l’entrée, puis on s’installe à une table et on fait des croix sur des cartons. Lorsque la carte est pleine, on crie « bingo ! ». Une partie dure 5 minutes.
Kava et nakamal. Incontournable en Nouvelle-Calédonie : le kava. Si la fameuse boisson locale importée du Vanuatu voisin n’a rien de savoureux, l’ambiance autour de sa consommation et les effets du breuvage justifient à eux seuls d’y goûter. Pas de panique, les nakamals ne constituent pas le repaire de drogués et vous ne sombrerez pas dans la dépendance. Il s’agit simplement de lieux de socialisation et de détente version Océanie. On recense officieusement quelque 150 nakamals avec plus de 5 000 consommateurs quotidiens.
Posons donc le décor. L’après-midi se termine, le soleil décline lentement, le repos approche... Installés le plus souvent à l’écart du bruit, les nakamals sont signalés par une petite ampoule rouge ou jaune. Une fois entré dans le nakamal, on passe au comptoir pour acheter un shell de kava servi dans une moitié de noix de coco appelée un shell, avant de s’asseoir entre amis. Le kava se boit d’une traite, sans grimacer. La dernière goutte est jetée aux esprits. Enfin, on se rince la bouche pour faire passer le goût terreux. Sous le faré, souvent sur des bancs, chacun choisit son feu et ses occupants, la discussion à voix basse s’étire au milieu des murmures et des silences couverts par le grésillement du feu. Les membres se relâchent, la mâchoire et les lèvres sont progressivement anesthésiées. C’est l’occasion de faire de belles rencontres et de s’ouvrir à l’autre face de la Nouvelle-Calédonie. On part, apaisé, sourire aux lèvres... Plusieurs nakamals, souvent difficiles à trouver, existent à Nouméa. Demandez aux habitants, ils ne manqueront pas de vous recommander leur préféré.