Îles Ioniennes

Tout au nord de l’archipel, à 3 km de l’Albanie, Corfou est connue depuis l’Antiquité comme le verger de la mer Ionienne. Avec ses cyprès évoquant l’Italie, ses arbres fruitiers, dont le kumquat, introduit d’Extrême-Orient par les Britanniques en 1846, l'île abrite environ 1 800 espèces végétales, la plupart communes au reste de l’archipel et à celles de l’Épire. Il en va de même pour la faune avec de nombreux batraciens, reptiles et oiseaux, dont le lézard vert des Balkans (Lacerta trilineata), atteignant 60 cm de longueur, et le boa des sables (Eryx jaculus), serpent qui était utilisé comme arme de jet par les anciens marins grecs. Autour du mont Pantokrator (906 m d’altitude), Corfou accueille des rapaces comme le menacé percnoptère d’Égypte (Neophron percnopterus). Ses zones humides attirent des oiseaux migrateurs tels l’ibis et le flamant rose, tandis que l’immense et très rare pélican frisé (Pelecanus crispus) vient parfois se poser en été dans la lagune de Halikiopoulos, le long de l’aéroport, où vivent aussi des loutres. On peut plus facilement observer la magnifique huppe fasciée (Upupa epops). Remontant d’Afrique, elle nidifie dans différentes régions grecques, du Dodécanèse jusqu’à Corfou. Désignée comme la reine des oiseaux par Aristophane, elle se distingue par son plumage beige, sa huppe érectile et ses ailes striées de blanc et de noir. Enfin, l’île possède une espèce identifiée seulement en 2012 : le scorpion de Corfou (Euscorpius corcyraeus), jaunâtre, peu dangereux pour l’homme et mesurant 2 cm de longueur. En Céphalonie, autour du point culminant de l’archipel (1 628 m), le parc national du mont Ainos (28 km2) regroupe des lièvres, des renards, des chevaux semi-sauvages, des oiseaux ainsi que deux espèces végétales endémiques : le sapin de Céphalonie (Abies cephalonica) et la violette de Céphalonie (Viola heterophylla). Les côtes des îles Ioniennes sont quant à elles des zones de reproduction du phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus) et de la tortue marine caouanne (Caretta caretta). Ces deux espèces en danger se retrouvent à travers presque toutes les îles grecques. Mais c’est surtout le cas à Zante, où elles bénéficient d’une aire protégée dans la baie de Laganas, au sein du parc national marin de Zante (135 km2). Complètement isolée du reste de l’archipel, au sud du Péloponnèse, Cythère est nettement plus aride, avec seulement 800 espèces végétales dominées par la garrigue, le platane et le laurier-rose. L’île abrite et donne son nom au prunier de Cythère, un arbre fruitier de la famille du manguier. Il est toutefois originaire d’un archipel beaucoup plus lointain : la Polynésie, dans le Pacifique. Et si Cythère est riche en reptiles et amphibiens, c’est l’une des rares îles grecques où les vipères sont absentes.

Îles Saroniques

Réputé pour ses herbes aromatiques, ce petit archipel fleuri de bougainvilliers et de cyclamens partage de nombreuses espèces communes avec la région d’Athènes et la péninsule Argolique (nord-est du Péloponnèse). Et si le golfe Saronique est encombré de ferrys, tankers et hydroglisseurs, il n’est pas impossible d’y croiser le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis) et le rorqual (Balaenoptera physalus), baleine pouvant mesurer plus de 20 m de longueur. À 2 km du Pirée, Salamine est très urbanisée, mais l’île compte l’une des rares forêts de pins de l’Attique. Égine est quant à elle couverte de pistachiers depuis les années 1860. Moins soumise à l’action de l’homme, la petite Angistri compte d’importantes populations de perdrix choukar et de paons sauvages. À Hydra, dominée par le mont Éros (504 m d’altitude), on trouve le figuier de Barbarie, de rares cyclamens, des chats domestiques retournés à l’état sauvage, des lapins, des oiseaux migrateurs, la petite tortue grecque (Testudo graeca) et, plus épisodiquement, la grande tortue marine caouanne (Caretta caretta), qui mesure 1 m de longueur et peut vivre jusqu’à 70 ans. Enfin, Spetses a été presque complètement recouverte de pins à l’initiative des armateurs depuis le XIXe siècle.

Cyclades

En rejoignant Mykonos, Andros ou Santorin, vous aurez peut-être la chance, en été, d’apercevoir des cétacés accompagnant un navire. Le plus souvent il s’agit du dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba), parfois du grand dauphin (Tursiops truncatus). Côté terre, la garrigue et le maquis dominent dans les Cyclades, agrémentés de lauriers-roses, figuiers et oliviers. Mais Naxos se distingue. C’est l’île la plus vaste, la plus haute et la seule à être autosuffisante en eau. Elle compte 932 espèces végétales, parmi lesquelles l’ensemble des 12 fleurs endémiques de l’archipel (céraistes, aspérules, campanules et perce-neige) et 4 autres fleurs que l’on ne trouve que sur l’île, comme le vélar de Naxos (Erysimum naxense) et la consoude de Naxos (Symphytum naxicola), qui poussent sur les pentes du mont Zas, point culminant des Cyclades (1 004 m d’altitude). L’archipel accueille de nombreux oiseaux, dont des rapaces tels l’aigle de Bonelli ou le faucon d’Éléonore. Le vautour fauve (Gyps fulvus) n’est quant à lui observable qu’à Naxos et sur sa petite voisine Iraklia. Les gros mammifères sont pour leur part absents. On ne trouve que des lièvres, des lapins, des fouines, des hérissons… et des chats. Quémandant aux terrasses des tavernes et ornant les cartes postales, le chat de l’Égée est une sous-catégorie récemment identifiée du chat domestique. Présent partout en Grèce, mais originaire des Cyclades, il se distingue par sa capacité à pêcher, par son pelage comportant au minimum deux couleurs, et par ses yeux presque toujours verts. On change de registre avec les bébêtes qui font peur. Plusieurs espèces de scorpions sont présentes, mais seul le Mesobuthus gibbosus est dangereux. Deux serpents au venin mortel pour l’homme sont également à signaler, bien qu’assez rares dans l’archipel. Il s’agit de la vipère cornue (Vipera ammodytes) et de l’endémique vipère de Milos ou vipère des Cyclades (Macrovipera schweizeri), qui est aussi l’espèce de vipère la plus menacée d’Europe. Les reptiles les plus courants sont les geckos et les lézards, dont l’imposant agame étoilé (Stellagama stellio) qui peut attendre 30 cm de longueur. Quant aux araignées, parfois impressionnantes, elles ne présentent pas de risque. Toujours côté insectes, à Paros, près de Parikia, le site de la Vallée des Papillons permet d’observer une immense tribu de spécimens d’écaille chinée (Panaxia quadripunctaria) dans une forêt de cyprès, platanes, caroubiers et arbres fruitiers.

Eubée et Sporades

Après la Crète, l’Eubée est la deuxième île grecque en termes de superficie et de biodiversité. Ses grandes forêts (chênes, châtaigniers…) abritent renards, mouffettes et lièvres. On y recense 39 espèces de fleurs endémiques, dont 18 pour la seule région centrale, autour du mont Dirphys, point culminant de l’île (1 743 m). C’est le cas de la Minuartia dirphya, aux pétales blancs, qui ne compte qu’environ 500 spécimens, uniquement sur le versant nord, entre 900 et 920 m d’altitude. Plus courante est la violette de l’Eubée (Viola euboea), de couleur violette, blanche ou jaune et qui pousse du nord au sud de l’île. L’Eubée possède des espèces rares de hérisson, de chauve-souris, de taupe et aussi un poisson d’eau douce endémique, le barbeau de l’Eubée (Barbus euboicus), seulement présent dans le Manikiotikos qui coule sur la côte est, au sud de Kymi. L’activité humaine, principalement sur la côte Ouest, est à l’origine de nombreux dérèglements, comme le grand incendie de 2019 qui a détruit 4 500 ha de forêt, dont la précieuse pinède d’Agrilitsa, 22 km au nord de Chalcis. Mais l’île conserve de vastes régions préservées avec des multiples zones humides comme le lac Dystos (162 km2), dans la partie sud. L’Eubée accueille ainsi de nombreux oiseaux tels l’aigle royal, le faucon d’Éléonore, le héron pourpré, l’ortolan, l’alouette lulu ou l’hypolaïs des oliviers. Face à la Béotie, le nord du détroit de l'Euripe, pourtant pollué par une aciérie et des fermes aquacoles, est quant à lui le terrain de chasse du grand dauphin (Tursiops truncatus). Mais c’est dans l’archipel voisin des Sporades que la faune maritime prospère grâce au plus grand parc national grec, qui s’étend entre terre et mer sur 2 260 km2 : le parc national marin d’Alonissos. On y trouve trois des quatre espèces de dauphins du pays : le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis), le dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) ainsi que le grand dauphin. C’est aussi là qu’on a le plus de chance de rencontrer le très rare phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus), disparu de Corse en 1975, de même que trois espèces de baleines : le globicéphale noir (Globicephala melas) de 5 à 6,5 m de longueur, la baleine de Cuvier (Ziphius cavirostris), atteignant 7 m, et le grand cachalot (Physeter macrocephalus), qui peut peser 50 tonnes et mesurer 20 m de longueur. Quant à Skyros, elle donne son nom à deux animaux rares. Il y a d’abord le lézard de Skyros (Podarcis gaigeae) : cette sous-espèce locale du lézard des murailles (Podarcis erhardii) est d’une belle couleur verte et mesure environ 8 cm de longueur. L’île conserve surtout une vieille race de petits chevaux : le skyros, toisant 1 m au garrot. Avec 220 spécimens en Grèce, dont 150 sur l’île, il est le descendant des montures des cavaliers de l’Antiquité. Skopelos possède pour sa part un mouton autochtone, dit skopelos, aux yeux et oreilles noirs, qui est élevé pour son lait.

Îles septentrionales de la mer Égée

Entre Asie et Europe, cet archipel surprend par sa diversité. Au nord-est, près de la frontière européenne de la Turquie, Samothrace est complètement à part parmi les îles grecques. Soumise à un climat plus tempéré et dominé par le deuxième plus haut sommet de l’Égée (1 611 m), elle possède 20 petits fleuves et une nature luxuriante. On compte ici plus de 1 500 espèces végétales différentes. Le nord de l’île est un des rares endroits de Méditerranée où l’on trouve l’if commun (Taxus baccata) ainsi que des forêts préservées de vieux chênes, parfois âgés de plus de 200 ans. On recense aussi 15 espèces endémiques. Petite fleur bleue, le buglosse de Samothrace (Anchusa samothracica) est uniquement présent sur la plage de Pachia Ammos, à la pointe sud de l’île. Quant à l’ail sauvage de Samothrace (Allium samothracicum), aux délicats pétales blancs, il ne pousse que dans le château de Chora. Côté animaux, Samothrace accueille 156 espèces d’oiseaux et constitue un lieu de nidification crucial, en particulier pour le rare faucon d’Éléonore, avec 80 % des couples de l’Égée qui viennent se reproduire ici. Au large, on peut croiser le marsouin (Phocaena phocaena), qui côtoie la baleine de Cuvier ainsi que trois espèces de dauphins. Le reste de l’archipel, tout comme le Dodécanèse, partage de nombreuses espèces communes avec l’Anatolie. Ainsi, Lesbos, troisième plus grande île grecque, n’a été séparée du continent asiatique qu’il y a 12 000 ans. Surnommée « île d’émeraude » et profitant de biotopes variés, elle abrite presque autant d’espèces végétales que Samothrace. Réputée pour ses nombreuses orchidées, elle compte aussi deux espèces endémiques, des plantes de rocaille de la famille des brassicacées : l’alysse de Lesbos (Alyssum lesbiacum) et l’alysse tranchante (Alyssum xiphocarpum). Ses deux grands golfes constituent par ailleurs des postes d’observation avancés pour l’arrivée des oiseaux migrateurs en Europe. Parmi les mammifères, le renard est le seul prédateur. Petits rongeurs et chauves-souris dominent avec, parmi ces dernières, une espèce endémique : le petit murin de Lesbos (Myotis blythi lesviacus). C’est aussi le seul territoire européen où vit l’écureuil de Perse (Sciurus anomalus). Deuxième plus grande île de l’archipel, Chios possède deux particularités. La première est son arbre à mastic ou pistachier lentisque (Pistacia lentiscus), qui, dans la partie sud de l’île, donne la résine de mastic la plus pure au monde. La seconde est le mouton chios, reconnaissable à ses taches noires autour des yeux et des sabots. Il est à l’origine de la plupart des races ovines du Proche-Orient. Quant à Samos, elle est la seule île grecque où réside encore le chacal doré (Canis aureus). Enfin, il faut mentionner la vipère ottomane (Montivipera xanthina), originaire de Xanthi (Thrace), et dont le venin est mortel pour l’homme. Elle est présente dans tout l’archipel, la moitié ouest de la Turquie et la plupart des îles du Dodécanèse, jusqu’à Rhodes.

Dodécanèse

Situé près des côtes turques, l’archipel abrite une flore et une faune variées qui empruntent aussi bien au Proche-Orient qu’aux autres îles grecques. Toutefois, le Dodécanèse possède quelques particularités. À l’entrée du port de Rhodes, là où se tenait le célèbre colosse, se dressent aujourd’hui deux colonnes surmontées de statues d’Elafos et Elafina : un daim et sa femelle, les symboles de l’île. Rhodes est en effet l’une des rares îles grecques où vivent des cervidés, environ 500 bêtes. Il s’agit du daim rhodien. Il appartient au genre daim européen (Dama dama). Mais il est plus petit, possède un code génétique légèrement différent et c’est lui qui fut au Néolithique à l’origine de l’ensemble de l’espèce. Si l’on croise quelques spécimens dans l’archipel voisin, à Lemnos ou à Lesbos, ceux-ci ont été récemment introduits depuis Rhodes. Car la plus vaste île du Dodécanèse fait figure de conservatoire grandeur nature. Des temps anciens elle a hérité d’une végétation devenue rare dans les autres îles : le chêne des garrigues (Quercus coccifera), le chêne de Grèce (Quercus ithaburensis) ainsi que des forêts entières de pins de Calabre (Pinus brutia) ou de cyprès (Cupressus sempervirens). Parmi les 1 130 espèces végétales de Rhodes, dix sont endémiques, telle la Centaurea lactucifolia, une survivante de l’ère des dinosaures, et le cyclamen de Rhodes (Cyclamen rhodium) aux fleurs roses. L’île se distingue encore avec 79 espèces d’orchidées, dont 5 sont endémiques, comme la belle Ophrys halia aux pétales mauves. Il faut aussi noter la présence du copalme d’Orient (Liquidambar orientalis), typique de Rhodes et de la Turquie. Vous le croiserez en visitant la célèbre Vallée des Papillons, où, comme à Paros, se concentre l’espèce nocturne dite écaille chinée (Euplagia quadripunctaria). Partout dans l’archipel, de Patmos à Kastelorizo, on retrouve à peu près les mêmes espèces de dauphins, scorpions, araignées, lézards, serpents, rongeurs, chauves-souris, tortues et batraciens que dans la plupart des autres îles grecques. Dans certaines zones humides, comme aux sources d’Antimachia, à Kos, subsiste encore un rare crabe d’eau douce (Potamon potamios). Symi est pour sa part réputée pour sa crevette narval (Plesionika narval), rose et de petite taille, au goût délicat et incomparable. Quant aux îles isolées de Kastelorizo, Kassos et Karpathos, elles constituent avec le sud de la Turquie l’habitat de plusieurs sous-espèces de l’endémique et rare salamandre de Luschan (Lyciasalamandra luschani), de couleur orangée et atteignant 16 cm de longueur. Enfin, Tilos, est surnommée l’île aux oiseaux. Seule île de Méditerranée autosuffisante en électricité propre, elle est aussi la seule de Grèce à avoir interdit la chasse. Elle constitue de ce fait le meilleur observatoire pour admirer les 150 espèces d’oiseaux migrateurs qui passent dans le Dodécanèse depuis l’Afrique et le Moyen-Orient pour rejoindre l’Europe.

Espèces dangereuses

Si l’on recense 47 espèces de requins en Grèce, ceux-ci ne présentent guère de danger : la dernière attaque meurtrière a eu lieu en 1963 et les eaux grecques sont considérées comme les plus sûres au monde face aux requins. La seule espèce potentiellement à risque est le grand requin blanc de Méditerranée. Cette sous-catégorie du redoutable requin blanc (Carcharodon carcharias) d’Australie ou d’Amérique se distingue par son dos de couleur marron clair. Mais avec seulement 300 spécimens pour toute la Méditerranée, sa présence est considérée comme « occasionnelle » dans le sud de la France et encore plus « rare » en Grèce, où il n’a été aperçu que près des côtes continentales et celles de Corfou (îles Ioniennes) et de Thassos (îles septentrionales de la mer Égée). Il faut davantage se méfier de la méduse pélagique (Pelagia noctiluca). Localement appelée tsouchtra, c’est la seule méduse qui soit dangereuse pour l’homme en Grèce : mesurant 5 cm de diamètre, de couleur marron (femelles) ou violette (mâles), elle est phosphorescente la nuit et ne présente un risque que quand le courant l’amène jusqu’au rivage. Elle n’est pas mortelle, mais urticante, avec des démangeaisons, des lésions cutanées, des allergies à la clé. Le souci pour les baigneurs, c’est que le choc de la piqûre peut causer un affolement et une noyade. Sur la terre ferme, on recense 5 espèces de vipères en Grèce dont le venin peut être mortel pour l’homme. Trois sont présentes dans les îles : la vipère amodyte ou cornue (Vipera amodytes), sur tous les archipels ; la vipère ottomane (Montivipera xanthina), dans les îles septentrionales de la mer Égée, le Dodécanèse ainsi qu’à Skiathos (Sporades) ; la vipère de Milos (Macrovipera schweizeri), uniquement dans les Cyclades. Pour ce qui est des scorpions, la Grèce est le pays qui compte le plus d’espèces en Europe : 32 identifiées à ce jour. Leur piqûre est souvent douloureuse, mais leur venin ne présente pas de risque pour des adultes en bonne santé. Seule exception avec le scorpion gibbeux (Mesobuthus gibbosus), jaune-marron, de 7 cm de longueur et présent sur la plupart des îles. Il peut entraîner des complications cardiaques et s’avérer mortel en cas d'allergie. On ne recense toutefois pas d’accident grave ces dernières années, ni avec lui ni avec des vipères. En fait, de tous les animaux de Grèce, le moustique commun (Culex pipiens) est de loin l’espèce la plus dangereuse, puisqu’elle est le principal vecteur du virus du Nil occidental, à qui l’on attribue le décès de 50 personnes dans le pays en 2018. Comme il n’existe pas de traitement, il convient de prendre des précautions : vêtements longs et de couleur claire en soirée, produit insecticide, moustiquaire aux fenêtres.