ACHEL (ABBAYE SAINT-BENOÎT D')

Achel 8° (Blonde et Brune), Achel 9,5° (Blonde et Brune)

La lointaine origine de l'abbaye remonte à 1687, mais les bâtiments actuels ont été érigés en 1946, à cheval sur la frontière belgo-néerlandaise. Les moines ont probablement commencé à brasser en 1852. L'occupant allemand a démantelé les installations au cours de la Première Guerre mondiale. Une activité brassicole n'a été relancée qu'en 1998, sous la houlette d'un moine de Westmalle puis d'un collègue de Rochefort. Une vingtaine d'années plus tard cependant, nouveau coup dur pour la brasserie, ou plutôt pour l'abbaye : les deux derniers moines présents sur place, à la santé déclinante, sont transférés à l'été 2020 vers la maison-mère, à Westmalle. Sur le plan purement brassicole, pas grand-chose ne change cependant. Comme dans la plupart des abbayes trappistes, la production était déjà assurée par une équipe laïque, sous la « supervision » des moines. L'Association internationale trappiste préfère retirer le logo « Produit trappiste authentique » des étiquettes d'Achel. La recette n'en demeure pas moins la même et la gamme n'a pas évolué : une Achel blonde (8 % alc.) et une brune (8 %) en 33 cl, une Achel Extra brune (9,5 %) en 75 cl et sa version blonde uniquement disponible à l'abbaye. Le tout pour une production de 5 000 hectolitres annuels. Une taverne permet de siroter ces breuvages sur place.