THE TORCH DOHA
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Édifiée en moins d'un an pour porter haut la flamme des Jeux asiatiques de 2006 et souligner les ambitions encore plus grandes du pays, The Torch rappelle la forme d'un flambeau. L'Américain Hadi Simaan et le Français Étienne Tricaud en sont les architectes. Tour parabolique couronnée d'un pétale et d'un cône pour loger la flamme, elle a été construite sur un radier de 7 m d'épaisseur sur pieux, en raison de la présence de craie peu solide dans le sol calcaire ! La structure centrale de la tour est en béton d'un diamètre variant entre un maximum de 18 m et un minimum de 13 m, sur 238 m. Comme on le voit, The Torch est entièrement revêtue d'un grillage en inox dont l'ajourage est variable, dégageant une impression de transparence et de légèreté. Plus dense du côté sud, le grillage a aussi pour fonction de protéger du soleil. D'autre part, la façade poreuse diminue la traînée aérodynamique et donc les charges dues à l'action du vent et qui auraient pu s'exercer avec une solution de façade étanche. La tour Aspire est couronnée par le chaudron d'où jaillissait la flamme des Jeux : un cône enveloppé d'un pétale de 60 m de haut. Ces détails fournis par le constructeur Arcelor-Mittal n'ont pas dissuadé le Spiderman français de s'offrir la verticale à main nue en 1 heure 20. Alain Robert, qui a commencé dans les gorges du Verdon, a fait du chemin. The Torch accueille un hôtel de luxe doté d'une piscine elliptique, et un restaurant tournant avec vue à 360° qui s'appelle modestement le Tree-Sixty.
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