Guide de voyage Puerto La Cruz

C’est à partir de 1866 que le hameau de Puerto La Cruz se structure pour la pêche. Vint ensuite la découverte de pétrole dans les parages : l’endroit était parfaitement placé pour accueillir les bateaux de fort tonnage (5e port pétrolier du monde), si bien qu’il devint un port particulièrement actif, générateur de devises et moteur de l’économie de l’Etat d’Anzoátegui par l’intermédiaire de la construction de raffineries. Enfin, le port devint la cité balnéaire que l’on connaît actuellement, forte de ses 356 000 habitants. Elle est stratégiquement située : à l’est, le parc national de Mochima et ses belles plages ; au nord, d’autres belles plages et surtout isla Margarita. Puerto La Cruz en est devenue le principal accès et nombreux sont les touristes vénézuéliens à s’y arrêter. Quand ils vous parlent de Puerto La Cruz, leur œil s’illumine : par l’intermédiaire des plages voisines comme Isla de Plata et Arapito et des îles comme Las Chimanas, Cachicamo et Borracho ; et notamment du complexe del Morro (un complexe touristique, pas une maladie !) où sont alignés hôtels de luxe, discothèques, centres commerciaux et yachts, c’est le rêve de la fortune qui est étalé au grand jour.Une fortune de nouveau riche qui a un je-ne-sais-quoi d’artificiel. Et qu’on retrouve sur la Croisette du coin, le paseo Colón, où vous ne verrez que façades en stuc, sourires en toc et coke en stock. Le bord de mer est réussi et agréable, mais sa grande plage est jonchée de détritus et polluée. Les filles qui vous regardent sont plus que vénales et quand quelqu’un vient vous dire bonjour, c’est souvent pour vous proposer, deux minutes plus tard, des envolées chimiques. Moralité, on peut prendre Puerto La Cruz pour ce qu’elle est devenue : une ville touristique de passage. Le soir, évitez la zone du terminal de bus, mais surtout la partie comprise entre l’hôtel Rasil et le terminal de Conferry : les barrios sont chaque jour plus proches. Puerto la Cruz dispose quand même d'un stade de 44 000 places où joue régulièrement le Deportivo Anzoategui, l'équipe de première division de football : avis aux amateurs.