Guide de voyage Río Aro

Il apparaissait déjà sur les cartes au XVIIe siècle sous le nom de rio Aroy, aujourd’hui c’est l’une des dernières rivières qui s’ouvrent au tourisme ! Cet autre affluent de l’Orénoque prend sa source à peu près à la hauteur du salto Para et reçoit bien sûr, de par l’importance du bassin hydrographique de la région, les eaux de nombreuses rivières comme río Carapo, Arisa et río La Piña. Peu de personnes habitent la zone : il n’y a pas d’Indiens, mais en revanche vivent quelques criollos (à savoir les Vénézuéliens non Indiens) travaillant dans la paix la plus totale leurs conucos où poussent des plants de manioc et des arbres fruitiers, complétant leur alimentation par l’élevage de porcs et de poulets et la chasse. Comme partout ailleurs, les mineurs ont également fait leur apparition et cherchent or et diamants dans le fleuve. Toucans, aras et martins-pêcheurs peuplent les airs, les arbres sont le royaume des singes hurleurs, alors que l’eau est l’habitat des fameux dauphins d’eau douce (tonina). Pour l’instant, un seul opérateur offre des tours dans le coin, mais si vous cherchez quelque chose de différent, ceci pourrait être pour vous !