TEMPLES ROMAINS
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Deux temples se dressent contre le vallon. L’un d’eux, fort bien conservé (l'un des plus grands temples après ceux de Baalbeck), était probablement dédié au dieu syro-phénicien Hadaranès. On y accède par un large escalier. Un des paliers a pu servir de plateforme à l'autel des sacrifices. Au pied de l'escalier qui joue aussi le rôle de soutènement au temple, un bas-relief représente un personnage vénérable à l’identité incertaine. Il porte sur la tête une tiare conique. On remarque nettement le petit autel à sa droite. Dans sa main gauche, sans doute une gerbe touffue. Deux bustes sont visibles sur sa poitrine. L'inscription gravée à sa droite mentionne : Narcises, fils de Kasios. A l’intérieur du temple, les marches menant à l’adyton, sanctuaire où reposait autrefois la statue du dieu, sont restées presque intactes. Une porte à droite du podium conduit à une crypte avec une galerie voûtée. Au sommet des colonnes, l’entablement présente encore de nombreuses têtes de lion toutes semblables mais de taille évidemment plus modeste que celles retrouvées sur le temple de Jupiter à Baalbek. Un sentier escarpé fait le tour du temple et permet de découvrir en détail ce bel édifice. Une maquette de l'adyton du temple de Niha se trouve au Musée national de Beyrouth. Le second temple est plus dégradé. C'est le plus ancien des deux. Il est dédié à Hadaranes (dieu des orages) et à Atargatis (déesse des eaux et des sources).
