Deuxième ville de Côte d'Ivoire avec près de 600 000 habitants en 2024 (et une agglomération de plus d'un million), troisième économie du pays derrière Abidjan et San Pedro, Bouaké est une grande agglomération.
Aujourd'hui, la guerre est oubliée, la sécurité est optimale, les routes et certains bâtiments ont été réhabilités, Bouaké change ! Le soir en ville, les maquis affichent tous complets et l'ambiance est à la fête. Une ville à l'ambiance authentique qui mérite qu'on s'y attarde pour mieux la découvrir.
La capitale du Centre, royaume du coton et de l'anacarde à la paisible atmosphère provinciale, suscite l'intérêt des industriels et des visiteurs de passage. Son économie est particulièrement dynamique : le géant singapourien de l'agro-alimentaire Olam y tient une usine de transformation de noix de cajou, les banques y ont des filiales tandis que les supermarchés sont partout. Une embellie que devrait conforter le prolongement de l'autoroute Abidjan-Yamoussoukro jusqu'à Bouaké, qui permet depuis 2023 de faciliter les échanges commerciaux entre les deux villes, mais aussi entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. On notera l'importance du grand marché quotidien de Bouaké, implanté sur le site de la cathédrale Sainte-Thérèse, dont les travaux de reconstruction s'éternisent depuis l'incendie ravageur de 2020. Il devrait rouvrir fin 2024 selon les prévisions, et il s'agit du premier marché du pays, tant par l'espace qu'il occupe que par sa densité, sa fréquentation et les transactions qui s'y effectuent.