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RUINES D'ENGARUKA

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Engaruka, Tanzanie
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Des habitations de pierre, de forme carrée, et tout un système ingénieux et gigantesque d’irrigation, avec des canaux parfois surélevés de 3 m de hauteur, ont été retrouvés ici. Datés du XVIIe siècle, ces témoignages d’une exceptionnelle maîtrise ne sauraient être attribués, à moins qu’il s’agisse d’une exception, aux tribus nilotes, bantoues, couchites et khoisans, qui se contentaient toutes au mieux de simples constructions en bois et en boue séchée. Cette cité disparue était, par ailleurs, située trop à l’écart des routes des grandes caravanes pour que l’on puisse l’attribuer aux Arabes, d’autant que la culture des champs ne faisait pas du tout partie de leurs occupations coutumières en Afrique noire. Plusieurs hypothèses ont été avancées : Egyptiens ou Grecs venus il y a plus de 2 000 ans, Hollandais arrivés il y a plusieurs siècles, puis décimés par la maladie et exterminés par les Maasaï, ou petit royaume africain rayonnant mais disparu, un peu comme le « Grand Zimbabwe » des Bantous shona, éteint dès le XVIe siècle.

L’appauvrissement de la cité aurait pu être dû à une sécheresse exceptionnellement sévère et durable, à la disparition des arbres (acacias et mopanés) qui servaient à chauffer la pierre avant de la faire éclater en versant sur elle de l’eau froide, à la domination de tout le commerce par les Portugais, à une épidémie, à une guerre ou, plus probablement, à plusieurs de ces facteurs réunis. La date de l’abandon de la cité remonte à l’arrivée, dans le nord-est de la Tanzanie actuelle, des Barabaigs (ou Tatogs) et des Maasaï dont on sait qu’ils conquirent, sans forte opposition, toutes ces terres pour leurs troupeaux, repoussant plus au sud les ethnies installées depuis quelques milliers d’années. Des fragments de poterie, contenant autrefois du sorgho, ont été retrouvés et datés. On sait également que les mystérieux bâtisseurs élevaient du bétail, pas de façon extensive, dans des sortes d’étables. On suppose que si certains survécurent, ils furent dispersés et se mélangèrent aux ethnies environnantes, notamment des Warushas et des Sonjos, ces derniers étant les seuls Bantous de la région à connaître quelques techniques d’irrigation, mais uniquement avec des fossés en terre et sur des surfaces bien moindres. L’analyse des découvertes effectuées lors des fouilles a montré que les habitants d’Engaruka pratiquaient une agriculture ultra sensible aux aléas climatiques et aux aléas volcaniques, puisque de nombreuses épaisseurs de cendre, sans doute en provenance du Ol Doinyo Lengaï voisin, ont été retrouvées.

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