MUSÉE DE KOBARID
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Principalement consacré au front de la Soča (Isonzo, en italien) et aux offensives lancées dans ce secteur par les armées italienne et austro-hongroise entre 1915 et 1917. Installé dans la maison Mašera construite en 1739, une bâtisse au caractère méditerranéen et alpin, le musée a été couronné en 1992 par le prix Valvasor et l’année suivante par celui du Conseil de l’Europe. Dans le hall d’entrée, l’intention des auteurs s’exprime d’emblée. L’Homme et ses souffrances, quelle que soit son origine, sont placés au centre de l’Histoire. C’est pourquoi les drapeaux des divers peuples et nations ayant participé à cette tragédie sont alignés côte à côte. Dans les salles, les maquettes du mont Kern et de la haute vallée permettent de mieux saisir l’avancée et le positionnement des troupes. La salle noire avec ses photos de cadavres est bouleversante. La salle blanche retrace le combat du soldat contre les éléments naturels, neige, glace, brouillard. Rommel (1891-1944), futur « renard du désert » avec son Afrikakorps en 1941, a servi en tant que lieutenant sur le front de la Soča. Dans son Journal, les croquis illustrent la percée de trois jours de Mengore dans la vallée de Nadiža. Dans l’abri reconstitué, vous écouterez l’enregistrement de la lettre d’un soldat à son père. Une projection de fim, en français, de 22 min permet de « revivre » le déroulement de ces événements au terrible bilan : 300 000 morts et 700 000 blessés ! Un monument d'histoire.
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