Centre-ville
Le centre-ville de Nairobi est bâti sur le modèle d’un centre d’affaires anglo-saxon, avec son plan rectangulaire. L’architecture y est assez hétérogène, avec de hauts buildings flambant neufs dominant des immeubles coloniaux à deux ou trois étages. Le centre urbain draine tout un public d’affaires de l’Est du continent (et au-delà), et est parsemé de boutiques, cafés et bureaux. Le soir venu, le centre névralgique de Nairobi se vide. Il ne possède pas de monument particulier en dehors de la mosquée et de l’hôtel de ville, ainsi que de son pittoresque marché. Mais c’est un endroit vivant et fort agréable pour palper le cœur battant du Kenya. Au nord de la Moi Avenue, autour de la River Road, c’est une partie plus populaire du centre, plus pauvre aussi, toujours très agitée et beaucoup moins occidentalisée. Les gares se trouvent ici, ainsi que les hôtels bon marché.
Westlands et Parklands
Au nord-ouest du centre, les quartiers de Westlands et Parklands sont des quartiers riches et prospères, modernes et verts. Westlands est avant tout un quartier d’affaires et de centres commerciaux ; Parklands est une zone de villégiature peuplée par la population la plus riche de la ville et notamment la communauté indienne. On y trouve un certain nombre d’hôtels et de restaurants. Non loin du centre-ville, ce quartier qui attire la classe moyenne kenyane peut être une bonne option de séjour, plus au calme.
Nairobi Hill, Milimani et Hurlingham
A l’ouest du centre-ville, au-delà de Central Park et d’Uhuru Park, s’étendent les quartiers de Milimani (autour des rues Milimani Road et Valley Road), Nairobi Hill et Upper Hill (entre Ngong Road et Langata Road) puis Hurlingham (autour de Lenana Road et Argwings Kodhek Road) ou encore Kilimani (Milimani Road, Ngong Road). Il s’agit d’une partie assez prospère et vivante de la ville, qui revêt à la fois le caractère de zones résidentielles des classes moyennes et supérieures, et d’extension du centre-ville. Vivants autour des grands axes, ils abritent nombre de restaurants, centres commerciaux (comme le Yaya Center) et infrastructures diverses, comme l’hôpital Kenyatta. Ces quartiers sont souvent les plus prisés des expatriés occidentaux.
Quartiers périphériques
La capitale kenyane est une ville très étendue et possède de multiples extensions, très contrastées, regroupant nombre de quartiers très pauvres, mais aussi quelques quartiers riches. Les quartiers pauvres s’étendent çà et là autour de la zone industrielle au sud-est et au sud-ouest du centre. A quelques kilomètres de ce dernier, au sud-ouest, Kibera est l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique, avec 250 000 habitants environ sur 4 km², selon le gouvernement kenyan (un million selon les ONG !).
Tout au sud, le Parc national de Nairobi, le plus ancien du Kenya, reste un incontournable, à l’image de ce qui fait l’intérêt touristique du pays. La ville empiète sur le lieu de vie des animaux sauvages, mais le parc, traversé désormais par une ligne de chemin de fer surélevée, garde de son charme et de son intérêt.
La banlieue de Karen, à l’extrême sud-ouest de la ville, est un quartier résidentiel, vert et huppé, où nombre de magnats du pays ont leurs villas, ainsi qu’une grande partie de la bourgeoisie « blanche », descendante des colons, qui vit encore dans le pays. Ce quartier aux airs britanniques attirera probablement le visiteur, avec entre autres le musée Karen Blixen, la fondation David Sheldrick’s Wildlife, et des restaurants de renom.