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MUSÉE DE CHYPRE

Archéologie
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Mouseiou 1, Nicosie, Chypre
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Le plus grand musée de l'île abrite une très riche collection archéologique de 6 500 objets du Néolithique à la période romaine.

Fondé en 1882, le plus grand musée de l'île (Κυπριακό Μουσείο/Kypriako Mousio, Cyprus Museum) abrite une riche collection archéologique : 6 500 objets précieux mis au jour à Chypre depuis le XIXe siècle. Installé depuis 1924 dans un bâtiment colonial britannique d'un seul niveau, il profite d'une présentation soignée qui rend la visite agréable (comptez 2h) et dispose d'une intéressante boutique (reproductions, livres, objets déco…). Vers 2027, le musée sera installé dans un nouveau bâtiment futuriste de 40 000 m2 en cours de construction légèrement à l'ouest. Entre-temps, il risque d'être fermé au public pendant un an et demi.

Figurines cruciformessalle n° 1. Sont ici présentés des objets du Néolithique des périodes précéramique et céramique jusqu'à la fin du Chalcolithique (9000-2500 av. J.-C.) : outils, silex, poteries bicolores. Les plus importantes pièces sont les figurines humaines cruciformes en picrolithe (pierre tendre), répandues au 4e millénaire av. J.-C., typiques de la culture chalcolithique de Chypre. Remarquez notamment cette statuette féminine provenant du site de Kissonerga (Paphos), aux détails très fins et portant elle-même un pendentif. Dans la même vitrine se trouvent deux « stars » du Néolithique chypriote provenant des environs de Paphos : la « dame de Lempa » (3e millénaire av. J.-C.) et celle de Kissonerga, représentant une femme en train d'accoucher. Ces statuettes sont les plus anciens témoignages d'une pratique religieuse dans l'île, sans doute liées à un culte de la fertilité.

Céramiquessalles nos 2 et 3. La salle n° 2 regroupe les céramiques du Néolithique (5000-3900 av. J.-C.) : des récipients, une grosse louche, des objets décoratifs ou votifs. Dans la vitrine centrale, notez ces personnages réunis dans une pièce circulaire avec une figurine au long cou et les animaux offerts en sacrifice. Dans la salle n° 3, on suit l'évolution technique des céramiques de l'Âge du Bronze moyen (1500-1100 av. J.-C.) à la période romaine (à partir de 58 av. J.-C.) avec des influences et des importations mycéniennes, phéniciennes et de l'Attique. Au milieu de la salle, un beau cratère (850-750 av. J.-C.), qui servait à préparer le vin, est décoré d'un groupe de danseurs et musiciens.

Figurines d'Agia Irinisalle n° 4, avec vidéo en anglais. Des centaines de statuettes humaines, animales et mythologiques de toutes tailles (de quelques centimètres à plus de 1 m de hauteur), en argile, sont placées en arc de cercle. Elles datent des VIIe et VIe siècles av. J.-C. et ont été retrouvées sous cette forme sur le site du sanctuaire d'Agia Irini (région de Güzelyurt/Morphou) en 1929 par des archéologues suédois. Il s'agissait d'offrandes et environ 2 000 ont été découvertes, dont la moitié sont exposées à Stockholm.

Sculpturessalle n° 5. Statues de la période chypro-archaïque (VIIIe-Ve siècles av. J.-C.) à la période romaine. En l'absence de carrière de marbre à Chypre, les statues de marbre sont rares et importées (seuls deux exemplaires sont présentés). On travaille alors surtout le calcaire et la terre cuite pour représenter des figures humaines : divinités (Aphrodite en particulier), héros de la mythologie, kouroi (jeunes hommes), korés (jeunes femmes), athlètes, satyres, etc. On dénote d'abord de fortes influences égyptiennes, puis grecques, notamment dans les visages aux traits fins. Remarquez la mode vestimentaire du VIe siècle av. J.-C : les kouroi dont le bras droit (« en écharpe ») reste dissimulé sous l'étoffe. Enfin, le groupe de deux sphinx et trois lions en calcaire (VIe siècle av. J.-C.) est tout à fait unique. Il fut découvert en 1997 sur le site de Tamassos, au sud-ouest de Nicosie.

Statues de la période romainesalle n° 6. Il s'agit surtout de statues de marbre (importées) et de bronze (principale richesse de l'île). L'espace est dominé par une statue colossale en bronze de l'empereur Septime Sévère (119-211) découverte en 1928 sur le site de l'ancienne cité de Chytri, à Değirmenlik/Kythrea, en zone Nord. Remarquez aussi les statues de divinités égyptiennes provenant des temples de l'antique Soli, près de Morphou/Güzelyurt.

Objets de bronze, monnaies et bijouxsalle n° 7. La salle est divisée en trois sections. Dans la première, objets de bronze de différentes périodes : outils agricoles, armes, casques, sceaux utilisés pour les échanges (petits cylindres de la taille d'un filtre de cigarette) et objets rituels, comme cette statue du XIIe siècle av. J.-C. d'une divinité à cornes provenant d'Engomi (banlieue de Nicosie) représentée sur un lingot de cuivre en forme de « peau de bœuf ». La deuxième section (au centre) abrite une collection numismatique complète avec des exemplaires de pièces frappées par les douze cités-États ainsi que des tétradrachmes de la période de domination des Ptolémées découverts en 1978 sous les mosaïques de la villa Dionysos du site de Nea Paphos. La troisième section contient des bijoux en or, des vaisseaux d'argent, des objets en verre et en ivoire ainsi que des lampes datant de l'Âge du Bronze jusqu'au début de l'ère chrétienne.

Art funéraire salles nos 8-11, dans l'aile nord du musée. Dans la salle n° 8 sont reconstituées des tombes qui montrent l'évolution des rites funéraires du IVe millénaire au IVe siècle av. J.-C. La salle n° 9 abrite une collection de stèles et sarcophages du VIe siècle av. J.-C. au IIe siècle de notre ère. Remarquez notamment la stèle aux deux lions et celle représentant un guerrier tenant son bouclier de la main gauche. La salle n° 10 contient également des stèles funéraires. Elles permettent de suivre l'évolution de l'écriture chypriote depuis le syllabaire chypriote, utilisé du XIe au IVe siècle av. J.-C., puis abandonné au profit de l'alphabet grec sous l'impulsion du roi Évagoras de Salamine. Dans cette même salle, un seul objet non funéraire est exposé, une pièce unique à Chypre datant du Ier siècle de notre ère : les horoscopes de deux personnes gravés sur une même tablette de calcaire, l'un se référant au calendrier romain, l'autre aux calendriers juif et égyptien.

Métallurgiesalle n° 12 (aile nord). Cette salle revient principalement sur l'exploitation du cuivre qui occupa une place centrale dans l'économie chypriote durant toute l'Antiquité. Le nom de l'île (Κύπρος/Kypros en grec) pourrait d'ailleurs provenir du terme kuprous qui, dans la langue parlée ici à l'Âge du Fer (l'étéochypriote), signifiait « cuivre ». On peut voir une reconstitution d'une mine et des différentes étapes du travail du cuivre, plusieurs objets de bronze (alliage de cuivre), comme le talent (39 kg), principale unité de mesure pour les échanges commerciaux, ainsi que des moules (utilisés pour la fabrication de flèches), des outils et d'autres objets.

Exposition temporaireà gauche de la salle n° 12 (aile nord).

Salamine de Chypresalles nos 11 (aile nord) et 13 (en reprenant le sens de la visite à partir de la salle n° 7). Deux salles sont consacrées au site de l'ancienne cité située près de Famagouste. La salle n° 12 contient les objets découverts dans les tombes des rois de Salamine : lit en bois et trône revêtus d'ivoire, très beaux visages en argile (représentant sans doute les membres de la dynastie Nicocréon de Salamine), chaudron de bronze, unique en son genre, portant sur ses rebords des bustes de griffons et de sphinx, etc. La salle n° 13 abrite quant à elle des statues de marbre (importées) qui décoraient le gymnase de Salamine au IIe siècle de notre ère, dont une magnifique statue d'Apollon Kitharodos (« jouant de la lyre »).

Figurines en forme de planchesalle n° 14. La dernière salle est consacrée aux figurines typiques de Chypre, que l'on retrouve de l'Âge du Cuivre (2100 av. J.-C.) à la période romaine. Réalisées généralement en terre cuite, elles se caractérisent par leur aspect simpliste et leur forme de planche ou planchette surmontée d'une tête plate. Il s'agit de représentations d'une divinité de la fertilité invoquée notamment lors de l'accouchement. La salle abrite d'autres réalisations en terre cuite de périodes différentes, dont des masques et figurines d'acteurs du théâtre antique.

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CAT40
Visité en juin 2019
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Belle visite
C'est un musée très intéressant à visiter, de taille modeste mais avec beaucoup de collections, une visite à ne pas manquer.
bip54
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Belles collections présentées de façon vraiment très didactique, mais le manque de moyen dans les infrastructures est criant surtout par rapport aux musées religieux ...
La présentation de l'ère du cuivre (chalcolithique) est limpide .

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