CASA DE EUSTAQUIO MÉNDEZ ARENAS
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Musée dans la maison du révolutionnaire Eustaquio Méndez Arenas, abritant des objets lui ayant appartenu ainsi que ses cendres
Dans la maison du révolutionnaire Eustaquio Méndez Arenas est installé un petit musée en son honneur. On y verra des objets lui ayant appartenu, et un petit coffret où reposent ses cendres.
Fils d'Espagnol, né en 1784 dans le village de Carachimayu, près de San Lorenzo. Il perdit une main… pour des raisons que l'on ne connaît pas vraiment. D'où son surnom « Moto » Méndez, le manchot Méndez. Il aurait perdu, soit sa main gauche, soit sa main droite (les légendes varient), soit au combat, soit après s’être enivré (il aurait alors frappé sa mère, et le lendemain, honteux, il se serait lui-même tranché la main). En 1812, il fomente sa propre guérilla dans la région de Tarija pour combattre les invasions espagnoles. Son tour de force eut lieu en 1816 quand pendant plus d'un an, il réussit à encercler les royalistes espagnols dans la ville de Tarija, à couper toutes leurs méthodes de communication, et surtout à éviter toute campagne depuis la ville. Le héros des pauvres et le père des Montoneros (premiers guérilleros modernes) combattit dans toutes les batailles de la région, ce qui l'éleva au rang de colonel. Il fut l'un des principaux opposants au ralliement de Tarija à l'Argentine, contre l'avis du congrès et de Simon Bolívar, el Libertador. L'armée de « Moto » Méndez vainquit finalement le contingent argentin en 1836. Il se fit tuer en 1849 lors de la bataille de Santa Bárbara dans la région de Tarija, une des nombreuses guerres civiles boliviennes.
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