Zone coloniale et Malecón
La zone coloniale qui s'est dernièrement refait une beauté est le quartier touristique par excellence. Les rues pavées, les bâtiments de style colonial et les places ombragées par des arbres majestueux donnent l'impression d'un voyage dans le temps. L'architecture coloniale, très bien conservée, raconte la complexe histoire de cette cité légendaire. Cependant, la Zona Colonial ne se limite pas aux simples visites touristiques, et la partie historique n'est pas un parc d'attractions : on y vit aussi. Les colmados de la zone coloniale ne désemplissent pas le soir et chacun vient, au gré de ses habitudes, boire une bière, un rhum ou un café. On y écoute aussi de la musique live, on y danse, et on y fait des rencontres. Sur la place Colomb, on croise des taxis trop chers, des guides pas toujours officiels, mais, dans le Condé, à la Cafetera, on rencontre encore les intellectuels dominicains venus échanger ou simplement déguster un café maison... La zone coloniale, musée à ciel ouvert, abrite de nombreux lieux de vie conviviaux, et c'est ici que l'on trouve la grande majorité de l'offre hôtelière et gastronomique.
Le sud-ouest de Saint-Domingue est plutôt riche. Y sont regroupés les sièges de certaines entreprises, les ministères, les universités les plus connues, ainsi que les grands hôtels et les casinos. Le Malécon, qui correspond sur les cartes à l'avenue George-Washington, longe tout le front de mer en direction de l'ouest. Le soir, les ribambelles d'enfants, les rires, la musique traditionnelle ou les retransmissions de béisbol rythment la vie, entre amis, en amoureux ou en famille. On aime s'y balader, manger, jouer et profiter ainsi de la fraîcheur, avec le bruit des vagues comme musique de fond. Le parc Mirador del Sur permet également de trouver un peu de fraîcheur et d'ombre, alors que les riches Dominicains s'achètent des appartements très luxueux à proximité. Quelques places commerçantes émaillent le centre de cette zone, mais c'est surtout la place de la Culture (Plaza de la Cultura) et ses musées qui retient l'attention.
Quartiers au nord et à l'est
Quartiers Nord. Santo Domingo est une ville en perpétuelle expansion et, bien sûr, le seul espace dont elle dispose vraiment pour continuer à s'étendre se trouve au nord de la zone coloniale. C'est donc une zone très variée, à la fois commerçante, résidentielle et quartier d'affaires. Dans la partie ouest de cette zone jusqu'aux rives du fleuve Ozama s'étirent des barrios, des quartiers populaires, pauvres et défavorisés. Puis, en se rapprochant du centre-ville, on pénètre des zones marchandes, avec des restaurants chics, de grands centres commerciaux, le tout entrecoupé de grands immeubles ou de quartiers résidentiels composés de pavillons.
Plus au nord, on trouve le jardin botanique, poumon vert de Santo Domingo où il fait bon se prélasser, découvrir les orchidées endémiques de l'île ou faire un jogging avec les cadres de la bonne société dominicaine au petit matin... Un peu plus loin, c'est le zoo national et, encore plus au nord, les résidences chic et chères comme Arroyo Hondo, un peu du rêve américain aux frontières de la ville...
A l'est du fleuve Ozama, place à un tableau dominicain par excellence : c'est coloré, musical, bruyant, animé... En bref, des rues pleines de vie, où la classe populaire dominicaine trouve ses quartiers, mais pas seulement... L'aquarium, une plage, la marina, des balades, de grands bars à l'américaine où l'on diffuse du béisbol, de petits colmados et de bonnes empanadas comme de discrètes cabañas pour les amants, voilà quelque peu l'ambiance de ce quartier chaleureux.
On y trouve aussi le seul endroit de la ville où l'on puisse se baigner, la Caleta, où l'on plonge depuis des galions échoués, où l'on cherche les amandes fraîches sur la roche aiguisée et le sable poussiéreux...
On y trouve aussi le phare Colomb et son musée. Pour ceux qui préfèrent rester au frais à découvrir les lacs souterrains des Los Tres Ojos, la faune et les peintures rupestres y valent le spectacle.