A l'ouest de Samatan, sur un coteau dominant la plaine de la Gimone, Polastron, 273 habitants, tire son nom du latin Pullaster et du suffixe Onem signifiant : l'endroit où l'on élève des poules. Du moins c'est une version de son étymologie. On trouve citation du premier seigneur de Polastron, Pierre de Polastron, en 1004 et c'est en 1276 que le village reçoit une charte de coutumes. Pour l'anecdote, la duchesse de Polignac (1749-1793), née Gabrielle de Polastron, fut l'amie et la favorite de la jeune reine Marie-Antoinette. Le village de Polastron a fusionné avec celui de Laurac en 1836. Les deux pôles d'habitats se trouvent à 2 km l'un de l'autre. Au village même, l'église de la Nativité Notre Dame, bâtie en 1823 avec un clocher mur à 3 cloches en briques plates du pays. A l'intérieur, un tableau représentant une crucifixion du 18ème siècle. Au lieu-dit Laurac, en bordure de route Nationale 149, une petite église du 18ème siècle est visible. Si la duchesse de Polignac apporte des lettres de noblesse à Polastron, plus près de nous, au siècle dernier, Léa Saint Pé, habitante de Polastron, agricultrice accordéoniste et féministe, fit connaitre Polastron au-delà de la région pour sa promotion des musiques folkloriques locales. Un ouvrage est paru sur ce personnage haut en couleur : " Infernale et Céleste... Léa Saint Pé, une vie en accordéon " (Jacques Lajoux). A l'entrée de Polastron, des tables de pique-nique et un terrain de pétanque invitent à passer un moment agréable dans ce village où vous trouvez également un spot de pêche. Des sentiers de randonnée passent par ici et la fête locale a lieu le 2ème dimanche du mois de septembre.