Une faune marine d’envergure

Hawaï offre de quoi ravir les voyageurs sous la surface de l’eau (baleines, raies manta, requins, dauphins) comme sur les bords de plage où les tortues et phoques viennent paresseusement se prélasser sur le sable chaud. Le phoque moine est d’ailleurs l’un des deux seuls mammifères natifs d'Hawaï, le deuxième étant la chauve-souris cendrée hawaïenne. Contrairement aux autres espèces de phoques, les phoques moines sont très solitaires. On les trouve essentiellement sur les îles reculées du parc marin national de Papahanaumokuakea, au nord-ouest de la chaîne îlienne principale d'Hawaï. Ces phoques sont considérés comme l’espèce américaine la plus menacée ; il n’en reste que 1 300 sur tout l’archipel ! Cependant la vedette des mers reste la baleine à bosse : chaque automne, elle quitte l’océan Arctique, où elle a fait des réserves de nourriture, et fait cap sur les mers chaudes d'Hawai'i, à plus de 5 000 km. De décembre à avril, c’est là que les baleines s’accouplent ou donnent naissance à leurs petits. Moins mignons mais tout aussi fascinants, 40 espèces de requins vivent dans les mers hawaïennes. Huit d’entre elles se rencontrent près des côtes mais sont sans danger pour l’homme. Le requin tigre, qu’on reconnaît à sa nageoire caudale pointue et aux rayures verticales de son corps, est le plus dangereux à Hawaï car il est susceptible d’attaquer les hommes. Cependant ces attaques sont rares et ne se produisent qu’une à trois fois par an. Enfin, Il existe 700 espèces différentes de poissons à Hawaï, dont 110 qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Parmi eux, le humuhumunukunukuapuaa, qui est le poisson « officiel » d'Hawaî, plus connu sous le nom de baliste Picasso à La Réunion et Mayotte.

Une faune terrestre de petite taille

Disposant de petits espaces pour se développer et de peu d’ennemis naturels, les animaux terrestres de l’archipel sont avant tout de petites espèces sans défense. Cependant l’homme a introduit au cours des siècles des espèces souvent plus voraces et plus rapides, à l’instar du chien et du chat, qui ont exterminé près de deux tiers des espèces natives. Parmi celles qui ont survécu on trouve la nene, l’oie emblématique et endémique d'Hawai'i. Seules 1 000 oies nene subsisteraient à l’état sauvage. La raison ? Elles nichent près du sol, où leurs œufs sont très facilement détruits ou mangés par les prédateurs. On la rencontre surtout en altitude, au sommet du Haleakala, à Maui, ou encore dans la caldera du volcan Kilauea sur l'île d'Hawai'i. Cette oie montagnarde est reconnaissable à ses pattes seulement à moitié palmées. Côté mammifères, l’autre animal emblématique est la Chauve-souris cendrée hawaïenne. Reconnaissable à son pelage roux et à sa toute petite taille d’une dizaine de centimètres à peine, la chauve-souris hawaïenne vit surtout dans les arbres et les grottes. On ne la rencontre plus guère que dans la forêt de Kokee, à Kauai et sur l'île d'Hawai'i. Parmi les invasifs on trouve le caméléon de Jackson appelé aussi caméléon à trois cornes, qui comme son nom l’indique présente trois cornes, une sur le nez et deux sur le crâne, qui lui donnent un aspect comique. Enfin, vous serez surpris d’apercevoir des mangoustes. C’est au XIXe siècle que les mangoustes ont été introduites sur l’archipel dans le but d’exterminer les rats des plantations de canne à sucre. L’idée aurait été bonne, à un détail près : les mangoustes sont diurnes tandis que les rats sont nocturnes ! Depuis, les mangoustes se sont en effet reproduites à une vitesse fulgurante et sont devenues de vrais nuisibles sur presque toutes les îles.

Une flore native diversifiée

On dénombre 2 500 espèces de plantes natives à Hawaï. Les importantes variations climatiques et les multiples microclimats qu’on retrouve sur toutes ses îles ont créé toutes les conditions nécessaires au développement d’une nature riche, à la biodiversité exceptionnelle. Parmi les espèces observables on trouve les fougèresqui sont certainement les premières à avoir poussé à travers les coulées de lave fraîchement durcies. L’arbre ohia lehua, qui pousse à une altitude variant de 300 m à 1 000 m, et qui a certainement dû naître de la lave durcie à la même période  ; il est reconnaissable à ses fleurs rouges en forme de pompoms. L’arbre koa, une autre espèce d’arbre endémique d'Hawaï, peut mesurer jusqu’à 31 m de haut. Ses fleurs sont jaunes. Les Hawaïens l’utilisaient notamment pour fabriquer des planches de surf et des canoës. Côté plantes on trouve le sabre d’argent, ou ahinahina, qui pousse uniquement sur les cônes volcaniques, dits cinder cones, et qu’on trouve dans le cratère du Haleakala, à Maui, mais aussi sur le Mauna Kea et le Kilauea, à sur l'île d'Hawai'i. Facilement reconnaissable à ses aiguilles argentées, cette plante vit environ vingt ans. Arrivée à maturité, elle produit de jolies fleurs violettes, pour la première et dernière fois car elle meurt peu de temps après. Attention : la cueillette est tentante mais formellement interdite. Le ki, ou le ti, une plante aux longues, larges et solides feuilles vertes qui a été introduite sur l’archipel par les premiers habitants polynésiens. Ils l’utilisaient aussi bien pour envelopper de la nourriture que pour la toiture de leur maison. Une fois n’est pas coutume, cette plante native n’est pas menacée et pousse en abondance dans toutes les zones humides de l’archipel.

Une flore native diversifiée

On dénombre 2 500 espèces de plantes natives à Hawaï. Les importantes variations climatiques et les multiples microclimats qu’on retrouve sur toutes ses îles ont créé toutes les conditions nécessaires au développement d’une nature riche, à la biodiversité exceptionnelle. Parmi les espèces observables on trouve les fougèresqui sont certainement les premières à avoir poussé à travers les coulées de lave fraîchement durcies. L’arbre ohia lehua, qui pousse à une altitude variant de 300 m à 1 000 m, et qui a certainement dû naître de la lave durcie à la même période  ; il est reconnaissable à ses fleurs rouges en forme de pompoms. L’arbre koa, une autre espèce d’arbre endémique d'Hawaï, peut mesurer jusqu’à 31 m de haut. Ses fleurs sont jaunes. Les Hawaïens l’utilisaient notamment pour fabriquer des planches de surf et des canoës. Côté plantes on trouve le sabre d’argent, ou ahinahina, qui pousse uniquement sur les cônes volcaniques, dits cinder cones, et qu’on trouve dans le cratère du Haleakala, à Maui, mais aussi sur le Mauna Kea et le Kilauea, à sur l'île d'Hawai'i. Facilement reconnaissable à ses aiguilles argentées, cette plante vit environ vingt ans. Arrivée à maturité, elle produit de jolies fleurs violettes, pour la première et dernière fois car elle meurt peu de temps après. Attention : la cueillette est tentante mais formellement interdite. Le ki, ou le ti, une plante aux longues, larges et solides feuilles vertes qui a été introduite sur l’archipel par les premiers habitants polynésiens. Ils l’utilisaient aussi bien pour envelopper de la nourriture que pour la toiture de leur maison. Une fois n’est pas coutume, cette plante native n’est pas menacée et pousse en abondance dans toutes les zones humides de l’archipel.

Une flore tropicale colorée

Les fleurs tropicales sont très nombreuses à Hawaï mais ce ne sont pas des espèces natives. Elles poussent cependant très bien sur l’archipel : bougainvillées, orchidées, oiseaux de paradis, anthuriums, frangipaniers… La tradition polynésienne du collier de fleur offert à l’arrivée se retrouve à Hawaii comme en Polynésie française. Il est souvent constitué de fleurs de frangipaniers ou de bougainvilliers assemblées par un fil, de quoi séduire par ses couleurs éclatantes et son parfum délicat. La plupart des grands hôtels vous en offriront en guise de bienvenue. Les arbres fruitiers exotiques, tels que manguiers, papayers, avocatiers, bananiers sont légion à Hawaï ! Une promenade en pleine nature donne ainsi de nombreuses occasions de manger des fruits, qu’il suffit de cueillir ou de ramasser. Le climat tropical de Big Island et de Kauai sont très fertiles, ce qui a permis de faire pousser des espèces emblématiques telles que le café et le cacao, produits aujourd’hui exportés dans le monde entier, mais aussi les noix de macadamia très appréciées. Notons également la présence sur les quatre îles de l’ananas qui a fait la renommée de l’archipel dans le monde entier au début du XXe siècle, et plus particulièrement sur l’île de Lanai surnommée « l’île ananas ». Enfin, certains arbres fruitiers sont aujourd’hui encore utilisés pour leurs propriétés médicinales, comme le noni, que l’on retrouve en Australie, en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, dont l’odeur et le goût affreux n’ont d’égal que la puissance de ses effets contre les infections et les inflammations.  

Des volcans préservés

Hawaï compte deux parcs nationaux : le Haleakala National Park, à Maui, et le Hawaii Volcanoes National Park sur l'île d'Hawai'i. Le premier, au paysage lunaire sublime, s’étend autour du cratère du volcan Haleakala. Sa faune et sa flore sont activement protégées par les gardiens du site. On y rencontre deux espèces menacées de disparition : l’oie nene et une plante, le «  sabre d’argent  » (silversword  ou  ahinahina en hawaiien), qui doit son nom à ses aiguilles argentées. Il existe différentes randonnées possibles à travers le cratère du volcan, mais les conditions climatiques y sont rudes (vent glacial et pluie), attention à bien suivre les traces. L’idéal est de s’y rendre pour le lever de soleil puis d’y randonner à la journée, spectacle garanti. Le second, le Hawaii Volcanoes NP, possède à la fois un des volcans les plus actifs du monde, le Kilauea, et le volcan le plus massif de la planète, le Mauna Loa sur lequel sont établis des observatoires d’étoiles. Coté faune et flore, les espèces menacées rencontrées sont les mêmes que dans le cratère du Haleakala, à savoir le sabre d’argent et l’oie nene. Des kilomètres de sentiers de randonnée ont été aménagés à travers le parc. Les parcourir permet de véritablement comprendre la réalité de l’activité volcanique. La visite de jour mérite d’être complétée par un circuit de nuit ou à la tombée du jour pour voir les lueurs rouges lors des éruptions.

Des zones de nature protégées

Plusieurs réserves naturelles sont présentes sur l’archipel. Appelées « wildlife refuge » elles sont des zones accessibles aux humains mais sur lesquelles un travail de suivi et de protection des espèces est réalisé. Elles sont notamment un lieu de repos et de reproduction pour les oiseaux dont certains sont porteurs de légendes hawaiiennes. Parmi ces réserves on trouve la réserve de Kilauea Point à l’extrême nord de Kauai. Cette zone de falaise balayée par les vents est difficilement accessible pour les hommes, ce qui en fait un endroit parfait pour nicher pour les oiseaux, notamment lors de leurs migrations dans le Pacifique. C’est un des lieux d’accueil de l’oie nene. Il se visite sur réservation et certains jours de la semaine uniquement.  Sur la pointe nord de l’île d’Oahu, la réserve de James Campbell est une zone humide dans laquelle quatre oiseaux endémiques sont protégés. Des visites gratuites sont proposées deux fois par semaine d’octobre à février. Cette fois-ci sur Maui, la réserve de Kealia Pond située à quelques kilomètres de Lahaina et Kahului, abrite l’Ae’o, un petit échassier noir et blanc autrefois chassé (en loisir) et aujourd’hui menacé, ainsi que la Foulque hawaiienne, un type de poule d’eau au front et bec blancs. De nombreux oiseaux migratoires y font également escale, le temps de se remettre d’un voyage depuis l’Asie ou le Canada. Enfin, situé au nord est de Big island, la réserve de la forêt d’Hakalau est la toute première réserve américaine consacrée aux oiseaux de forêt. On y trouve à nouveau l’oie nene mais aussi le faucon hawaiien et le pueo, hibou hawaiien. La réserve ne se visite pas en libre accès mais seulement lors de visites organisées par des éco-gardes.