L’Hawaï des musiciens

Instrument emblématique de l’archipel, le ukulélé est l’instrument à cordes le plus connu d’Hawaï est un très joli souvenir à rapporter même si vous ne savez pas (encore) en jouer. Inventé par les travailleurs portugais venus à Hawaï pour travailler dans la canne à sucre, son son si particulier évoque la douceur de l’île, son soleil et la gentillesse de ses habitants dans l’imaginaire collectif. Joué depuis plusieurs siècles, il a été largement popularisé par la diffusion sur les ondes du monde entier de la reprise de Over the Rainbow / What a Wonderful World  d’Israel Kamakawiwo’ole dont on ne se lassera jamais. De par sa petite taille, il est facile à transporter dans ses bagages, et ses quatre cordes en font un instrument facile à apprivoiser. Il existe plusieurs types de ukulélés aux formats différents, le plus courant et le plus adapté aux débutants est le modèle soprano. Quant à la qualité, elle dépend de la taille, du choix des cordes et de la finition. N’hésitez pas à faire quelques accords dans le magasin avant de l’acheter pour vérifier la sonorité.

L’Hawaï des tropiques

Emblème des archipels polynésiens, le lei est un collier de coquillages ou de fleurs qui est offert en guise de bienvenue ou pour dire au revoir, mais, avant tout, en signe d’affection envers une personne étrangère ou un proche. On offre également des lei à l’occasion des cérémonies importantes, telles qu’une naissance ou une remise de diplôme. Chacune des îles de l’archipel a son lei officiel avec ses propres fleurs ; le lei d’Oahu est jaune tandis que celui d’île d’Hawai’i est rouge. Tout voyageur qui vient pour la première fois à Hawaï et qui, dès son arrivée à l’aéroport, se voit offrir un magnifique collier de fleurs, n’oubliera plus le parfum raffiné du jasmin, de l’ohia lehua, du frangipanier… Enfin, sur toutes les îles hawaïennes, tous les 1ers mai, on fête le Lei Day, jour où on confectionne et échange différents lei. Gardez le collier de fleurs qu’on vous donnera avant votre départ d’Hawaï comme le veut la tradition ! Pour un collier moins éphémère, sachez qu’il existe aussi de très beaux colliers constitués uniquement de coquillages ou de noix de kukui. Ces messieurs préfèreront peut-être acheter une belle chemise hawaïenne. Colorées à souhait, vous en trouverez des milliers dans les boutiques d’Hawaï ! Elles sont parfois très kitsch, alors essayez de bien choisir votre chemise pour pouvoir la porter, sans tomber dans le ridicule, en dehors d’Hawaï. Les plus manuels pourront acheter directement les tissus au mètre pour fabriquer des sacs, pochettes, paréos, housses ou divers vêtements.

L’Hawaï gourmande

L’archipel d’Hawaii a développé très rapidement son agriculture, devenant dès le XXe siècle le plus gros exportateur d’ananas avec les plantations Dole. Depuis, les cultures se sont diversifiées et on y trouve de nombreux produits « made in Hawaii » notamment le café, vendu dans le monde entier. Hawaï est le seul État américain à produire du café sur son sol et à le commercialiser. 6 500 ha de terres sont consacrées à sa culture à travers l’archipel et près de 3 000 tonnes de grains de café y sont produits chaque année. On vous recommande le café Kona qui est élaboré sur la côte ouest de l’île d’Hawaii abritant la ville du même nom. Il est également cultivé à Kauai et Molokai. Vous pourrez également visiter des fermes de noix de macadamia. Les noix de macadamia sont un délice typiquement hawaïen. Sucrées ou salées, il y en a pour tous les goûts. C’est très addictif, alors si vous le pouvez, prenez en plusieurs boîtes, histoire d’avoir un peu d’avance. Les dégustations lors des visites permettent de se faire une idée sur quoi ramener. Autre spécialité : les fruits tropicaux. Papaye, ananas, letchis, mangue ou encore noix de coco, ils égayent nos desserts et pauses gourmandes. Plus faciles à transporter transformés que frais, la meilleure option reste de les acheter sous forme de confiture ou séchés. Pas de restriction au transport sous cette forme.

L’Hawaï des symboles

Quel souvenir plus durable qu’un tatouage ? À l’origine, les tatouages, kakau en hawaïen, avaient une seule et même fonction chez tous les peuples du triangle polynésien : effrayer l’ennemi. Constitués de formes géométriques élaborées, ils étaient dessinés sur le corps au moyen d’une teinture noire issue des noix de kukui. Ils s’ajoutaient au fur et à mesure de la vie d’un individu et indiquaient en détail son parcours personnel (exploits, famille, mariage, décès…). Les tatouages des guerriers hawaïens étaient les plus impressionnants : la moitié du corps était peinte en noir tandis que l’autre restait intacte. Interdits au XIXe siècle,par les missionnaires qui y voyaient un signe diabolique, ils ont été progressivement réintroduits dans l’archipel tout au long du XXe siècle. Aujourd’hui, ils symbolisent avant tout un retour aux sources ou une appartenance à la communauté des Hawaïens natifs (descendants des Polynésiens, qui sont les premiers habitants de l’archipel). Présents sur toutes les îles, les tatoueurs peuvent vous concocter un tatouage personnalisé en fonction de votre parcours de vie et des valeurs qui vous sont fondamentales.

L’Hawaï des sculpteurs

Symbole du triangle polynésien, le tiki est un totem humanisé que l’on retrouve aux abords des temples ou lieux symboliques. Même si on en voit partout à Hawaï, le terme tiki est en réalité un mot maori et pas hawaïen. Le terme correct à employer est ki‘i, mais les Américains ont popularisé le mot tiki. Les premiers tikis, ou plutôt ki’i, sont apparus sur l’archipel au XVe siècle, une époque où la sculpture connaissait un important essor dans le triangle polynésien. Dans la culture hawaïenne, les dieux peuvent revêtir différentes formes mais, le plus souvent, ils apparaissent sous une forme humaine. Les tikis constituent les représentations humaines de ces divinités, travaillées dans le bois, la pierre ou d’autres matériaux. Ils ont des formes trapues et leurs proportions symbolisent la puissance, l’abondance et la bonté. Les magasins de souvenirs ou les ateliers de sculpteurs proposent des versions « de poche » des tikis, le plus souvent en bois ou en pierre, pour les voyageurs. Beaucoup sont même montés sur des colliers pour porter force et bon augure à la personne qui les porte.