On y accède par l'océan, tel Christophe Colomb au XVe siècle, ou par les airs, depuis la construction de l'aéroport dans les années 1960. L'île dorée pourrait presque se résumer à ses 9 km de plage de sable couleur or s'il n'y avait pas encore quelques somptueuses promenades à se mettre sous le pied. Très, voire trop tranquille hors saison, Porto Santo est très différente de sa grande soeur : plus aride, moins peuplée, moins développée aussi, elle est crénelée de modestes cônes volcaniques, dont le Pico do Facho culminant à 517 mètres d'altitude. Une étape douce et magnétique où le temps semble s'écouler au ralenti.