Quel budget pour les activités et les sorties en Nouvelle-Zélande ?

A Auckland et Wellington, beaucoup de musées et galeries d'arts sont gratuits (ou accessibles sur koha, donation), notamment LE musée, Te Papa Tongarewa, musée national situé à Wellington (s'il n'y a qu'une visite de musée à faire, c'est celle-ci).

Dans les plus petites villes, les musées et centres d'art gérés par les mairies sont souvent gratuits également.

Tous les parcs nationaux et sites naturels d'importance sont gratuits : la culture de l'outdoor est tellement ancrée ici qu'il est très important pour les Kiwis de faire en sorte que leur backyard soit accessible à tous. Les seules choses qu'il faudra parfois payer, c'est le transport jusqu'au site en question.

La seule exception ici va être les sites géothermiques des régions de Rotorua et Taupo, où il faudra ruser pour trouver des endroits gratuits ! A Rotorua Kuirau park est le seul qui sera gratuit, et on peut aussi se promener le long du lac pour avoir un aperçu de quelques phénomènes. A Taupo le Spa Thermal park a quelques hot pools où on peut se prélasser gratuitement. Entre les deux villes, Kerosene creek, une rivière chaude en pleine forêt, est sans doute le spot le plus connu.

Pour les bons plans en général, deux sites à vérifier de temps en temps : Grab One – l'équivalent de notre Groupon – (https://new.grabone.co.nz/) et Bookme (www.bookme.co.nz/) où on trouve des réductions parfois très intéressantes pour diverses prestations.

S'il y a bien une activité pour laquelle le pays est roi, c'est la randonnée ! Et ça, il y en a partout, et c'est (presque) toujours gratuit.

Un simple petit tour à l'office de tourisme du coin et vous ressortirez avec plein d'idées de balades.

Le site du DOC (Department of Conservation : www.doc.govt.nz/) a également un moteur de recherche et une carte interactive pour trouver des marches à faire dans la région où vous vous trouvez. Le kilométrage, temps estimé et niveau de difficulté y sera précisé à chaque fois.

Il n'est jamais payant de partir en rando, même dans les parcs nationaux. Il vous faudra cependant payer les « huts » (refuges) si vous souhaitez partir plusieurs jours. Pour les huttes standards, les tickets doivent être achetés au préalable à un bureau du DOC ou à l'office de tourisme puis déposés dans la boîte prévue à cet effet dans la hutte ou donnée au ranger s'il y en a un sur place (les huttes situées sur les sentiers les plus populaires doivent être réservées en ligne).

S'équiper. Si vous cherchez du matériel bon marché pour vos vacances, les références ici sont The Wharehouse et Kmart, boutique de type Gifi où l'on trouve un peu de tout à moindre prix. Si l'on cherche de l'équipement électronique (adaptateurs, nouveaux câbles, nouveaux écouteurs...) c'est à Noel Lemmings qu'il faut aller, et côté équipement « outdoor » il faudra se rendre à Mountain Wharehouse, Kathmandu ou Macpac, ou encore Ice Breaker si l'on veut des vêtements de haute qualité en laine mérinos, une autre spécialité locale !

Astuce pas chère : chercher des trésors de seconde main. Si l'on aime bien chiner, nul doute que l'on trouvera ici de quoi faire son bonheur ! Le shopping de seconde main est très répandu et ce qu'on appelle les « op shops » (« opportunity shops » – nom des magasins de seconde main) sont présents partout sur le territoire. Salvation Army, Saint Vincent de Paul, City Mission, Mary Potter Hospice Shop, St John, SPCA Op Shop, Savemart, Red Cross Shop, pour ne citer que les plus représentés. Il existe même un site internet qui les répertorie et permet de faire une recherche par ville ou par enseigne ! https://opshopdirectory.co.nz/



L'entrée des établissements est très rarement payante, à moins qu'il y ait un concert ou un artiste se produisant ce jour-là.

Certains établissements font parfois valoir un petit droit d'entrée, même sans événement, mais il s'agit là d'une stratégie pour cibler une tranche d'âge spécifique ; on sait tous qu'aucun étudiant qui se respecte n'ira payer pour aller danser et boire un verre ! Si on veut éviter les hordes de jeunes fêtards, ça peut donc être une bonne stratégie.

Si vous êtes de sortie pour fêter un anniversaire ou un événement quelconque, essayer de le signaler l'air de rien, il n'est pas rare que ça ouvre la porte à une réduction ou à un petit verre gratuit tant les Kiwis ont à cœur de plaire à leurs hôtes et de leur faire passer un bon moment !

Quel budget pour manger en Nouvelle-Zélande ?

Le prix moyen pour un repas de midi se situe aux alentours de 20-25 $, et plutôt autour de 25-30 $ pour le soir.

Pas de panique si on a eu les yeux plus gros que le ventre : ici les doggy bags sont monnaie courante et on ne vous le refusera jamais.

Bon plan pour un repas sur le pouce bon et pas cher le soir : dans les villes, les restaurants de sushis liquident leurs stocks en fin de journée (entre 15 et 16h) et vendent des boîtes de sushis à emporter pour 5 $ à 8 $.

Beaucoup d'établissements font également des promos en fonction des jours de la semaine ! Si vous voyez des ardoises indiquant un « 241 » quelque chose (burger, pizza, dessert, boisson...) il ne faut pas le lire « Deux cent quarante et un » mais « Two-Four-One » ; « Two for One » : deux pour le prix d'un !

Pour trouver les meilleurs bons plans, en fonction des villes et des jours de la semaine, rendez-vous sur https://gethappy.co.nz/

Si on sort dîner et qu'on ne veut pas dépenser des milles et des cents dans les boissons alcoolisées au restaurant, on peut chercher les établissements « BYO », acronyme de « Bring Your Own » - « Apportez la vôtre », où il est autorisé d'apporter sa propre bouteille.

Cherchez les bons plans et promos hebdomadaires en fonction des villes et des jours de la semaine sur https://gethappy.co.nz/ !

Quel budget pour se loger en Nouvelle-Zélande ?

Il est relativement facile en Nouvelle-Zélande de préserver son budget en ce qui concerne le logement. Du moins si l'on n'est pas trop exigeant en termes de confort et de commodités !

La liberté de mouvement et le droit d'accès à la nature sont des choses tellement fondamentales que beaucoup de mesures sont mises en place pour permettre aux gens de bouger, d'aller s'enfoncer dans le bush, de se poser au coin d'un lac ou en bord de mer dans un environnement préservé, et ce à moindre coût. Si l'on souhaite plus de confort.

Le camping sauvage est autorisé mais souvent réglementé localement par les communes. Il faudra donc être vigilants aux signes « no overnight camping », indiquant une interdiction de poser sa tente ou son van pour la nuit. Globalement, on peut partir du principe que, si ce n'est pas interdit, c'est autorisé. Attention tout de même à suivre quelques règles d'or : on évite les zones d'habitation et les propriétés privées, on privilégie les endroits avec accès à des toilettes publiques, et, surtout, surtout, on ne laisse aucune trace. Le « leave no trace » est LA règle primordiale de l'exploration sauvage en Nouvelle-Zélande. Nous sommes des invités de la nature ; ce qu'on emmène avec soi, on doit repartir avec.

Si l'on veut être sûr de ne pas faire d'impair, un coup de fil au DOC ou au Visitor Center nous permettra de savoir où on peut s'installer sans risque.

Campgrounds municipaux ou campings du DOC. Si l'on ne se sent pas confortable avec le camping sauvage (ou qu'on ne trouve pas de spot), la seconde meilleure option en termes de budget sera les campings du DOC (Department of Conservation) ou les terrains mis à disposition des voyageurs par les municipalités. Dans un cas comme dans l'autre il suffit souvent simplement d'une grande étendue d'herbe avec des installations très sommaires : toilettes (sèches la plupart du temps, celles qu'on appelle « long drop » ici), point d'eau (généralement à traiter avant de consommer), parfois douches (froides) et, dans les plus luxueux d'entre eux, un abri où s'installer en cas de pluie. Certains sont gratuits, mais la majorité demande qu'on mette un peu la main au portefeuille pour participer aux frais d'entretien des lieux. Compter entre 8 $ et 18 $ la nuit par personne en fonction des commodités mises à disposition.

Plusieurs applications peuvent vous aider à trouver le spot idéal : Rankers, WikiCamps, Campermate, ou, pour chercher spécifiquement les campings du DOC, NZ DOC Campsite Finder.

Poser sa tente ou garer son van chez des locaux. Grâce à l'application « Campable », vous pourrez sortir un peu des sentiers battus et dormir sur diverses propriétés privées : pub, vignobles, fermes, vergers, ou simplement la pelouse ou devant de garage d'un particulier ! Le prix est fixé par les gens qui vous accueillent et dépend de ce qu'ils peuvent mettre à disposition. Ce n'est pas toujours moins cher qu'un camping classique, mais on a la garantie d'une expérience unique au plus proche de la vie locale !

Les backcountry huts. Si vous vous enfoncez dans le backcountry pour plusieurs jours, il vous faudra dormir dans les huts (refuges). Les plus sommaires et les plus reculées sont gratuites, ou seulement 5 $. Sur les sentiers plus fréquentés on est plus dans du 15-20 $. Les refuges les plus célèbres, ou ceux situés sur les Great Walks peuvent aller jusqu'à 70-80 $ la nuit. Ces derniers doivent impérativement être réservés en ligne.

Pour les autres, on est sûr du « premier arrivé premier servi », et il faut au préalable acheter un ticket à un DOC ou Visitor Centre.

Les auberges de jeunesse. Si l'on tient à son confort et que le camping n'est pas une option (ou s'il est temps de prendre une vraie douche après des jours à la sauvage !), on ne trouvera pas mieux que les auberges de jeunesse (hostels) en termes de qualité/confort/prix.

De nombreuses enseignes (notamment YHA) avaient mis la clé sous la porte suite à la pandémie, mais le retour du tourisme en 2023 a permis la réouverture de beaucoup d'entre elles ; pensez à vérifier en ligne les dernières nouvelles à ce sujet.

Pas aussi largement répandus que YHA mais tout de même présents dans les villes principales, Nomads, et Haka Lodge sont des valeurs sûres et offrent des hébergements chaleureux et de qualité.

Il y a aussi toutes les auberges indépendantes et autonomes et si l'on prend la peine de chercher un peu on peut tomber sur de petites pépites.

Les applications Agoda ou Hostelworld vous aideront à trouver les meilleurs prix. Compter 50 à 80 $ pour un lit en dortoir.

Hôtels, lodges, studios, appartements... Pour les voyageurs en quête d'un peu plus de confort, le milieu de gamme en Nouvelle-Zélande offre un vaste éventail de choix, des classiques hôtels ou lodges en passant par des studios, appartements, cottages... Compter entre 100 et 400 $ en fonction de la taille, de la localisation et des services proposés.

Haut de gamme. L'industrie du luxe en Nouvelle-Zélande reste assez discrète et les options sont relativement limitées si on veut du très haut de gamme. Dans les villes on trouvera quelques grandes enseignes comme Hilton, avec des prix relativement bas (à partir de 400-500 $), mais on monte vite à plusieurs milliers de dollars si on cherche les adresses de haut standing dans des cadres d'exception !

Budget voyage en Nouvelle-Zélande et le coût de la vie

Le sentiment global quand on arrive en Nouvelle-Zélande est que tout y est plus cher, mais on a tendance à oublier que le dollar néo-zélandais est assez bas par rapport à l'euro ou au dollar américain, et si on fait l'effort de convertir les prix on se retrouve à gérer des sommes tout à fait correctes.

Ce qui coûte indubitablement plus cher en revanche (et c'est logique), ce sont tous les produits d'importation ; comme – au hasard – les croissants, les pains au chocolat, et les fromages français et européens. Les fruits et légumes hors saison sont également hors de prix puisqu'ils ne sont pas produits ici mais importés. Ici, consommer local et de saison est donc un peu une nécessité, et une question de bon sens.

Niveau budget un classique flat white (café au lait de base en Nouvelle-Zélande) vous coûtera environ 4,50 $, un gâteau, cookie ou pâtisserie entre 4 et 8 $, un burger ou un plat basique en restaurant entre 20 et 30 $. Compter entre 10 et 15 $ pour une pinte dans un bar, à peu près autant pour un verre de vin, et entre 15 et 20 $ pour un cocktail.

Si on veut profiter de la culture locale du « eat out » et tester les adorables cafés et innombrables bars et restaurants, le budget peut donc vite monter en flèche !

On peut se loger relativement facilement à bas prix si l'on chasse les aires de Freecamp ou les DOC campsites (entre 8 et 20 $ dépendant des commodités mises à disposition).

Si l'on veut un peu plus de confort, compter environ 30 $ pour un lit en dortoir, 80 à 100 $ pour une chambre double.

Pour les visites guidées ou activités touristiques, elles prennent souvent la forme de demi-journée ou journée complète autour de telle ou telle thématique, et les prix classiques sont entre 100 et 250 $.

Les prix peuvent varier en fonction des saisons touristiques et de la sacro-sainte loi de l'offre et de la demande, mais les arnaques ou prix gonflés sans raison particulière sont un risque à peu près inexistant ici. Si l'on passe par une agence ou un prestataire touristique, on peut être à peu près sûr que les prix sont honnêtes, et que la fourchette sera la même partout ailleurs pour des prestations du même type.

Il existe bien des offres vaguement plus « haut de gamme » et donc un peu plus chères, mais les Kiwis étant des gens simples ne mettant personne sur un piédestal, ça fait plutôt office d'exception.

On tempérera cependant ces propos pour tout ce qui concerne l'achat d'un véhicule, voiture ou van. Là, qu'on ait affaire à un particulier ou à un garage, il convient de se montrer prudent, voire méfiant. Ne pas hésiter à demander une « pre-purchase inspection », sorte de mini contrôle technique couramment effectué lors de la cession d'un véhicule pour garantir à l'acheteur qu'il n'y a pas de vice caché majeur.

D'autant plus important qu'il n'y a pas d'équivalent de notre argus en Nouvelle-Zélande, il est donc parfois difficile d'estimer la justesse d'un prix.