Se rendre au Panama : Formalités et démarches administratives
Organiser son séjour au Panama
Argent au Panama
La monnaie officielle du Panamá est le balboa (du nom du conquistador qui découvrit l'océan Pacifique en 1513), en parité fixe avec le dollar américain depuis 1904. Par commodité, nous avons choisi le signe du dollar (US$) et non celui du balboa (PAB ou B/) comme référence tout au long du guide. Le pays n’émet pas de billets de banque et le papier-monnaie utilisé est le dollar américain en coupures de 1, 5, 10 et 20. Les billets de 50 et 100 US$ sont rarement acceptés, sauf dans les grands hôtels, stations-service ou supermarchés (il faut parfois présenter une pièce d’identité). Il est possible de changer ses gros billets dans les banques de Panamá City. Le Panamá fabrique ses propres pièces de 1, 5, 10, 25, 50 centavos et 1 balboa, de mêmes dimension et alliage que les cents américains, à l’exception du balboa et du medio balboa (50 cents). Les cents de balboas ou de dollars sont utilisés sans distinction. Les Panaméens emploient souvent les termes real, cuarra et peso pour qualifier respectivement les pièces de 5, 25 et 50 cents. La pièce de 1 balboa est surnommée le « Martinelli » du nom de l'ancien président qui a décidé de la créer !
Il est conseillé d'avoir toujours sur soi des petites coupures, surtout à la campagne, mais aussi en ville notamment pour payer sa course en taxi (on vous fera toujours de grands yeux devant un billet de 50 US$ !).
Taux de change (juillet 2023) : 1 € = 1,09 US$ ; 1 US$ = 0,91 €.
Budget / Bons plans au Panama
La vie au Panamá reste relativement abordable pour les Européens et Nord-Américains, même si les prix ont considérablement augmenté ces dernières années. Ce qui pèse le plus lourd dans le budget voyage c'est les hôtels, les restaurants, les vols intérieurs et les excursions guidées.
En mangeant local et en voyageant en bus, on peut vivre pour 30 à 60 US$ par jour et par personne. Avec un peu plus de confort, de 60 à 100 US$. Pour le luxe, pas de limite... Le change euro/dollar fera varier sensiblement le coût du séjour pour un Européen, tout comme la saison touristique (les tarifs des hôtels peuvent passer du simple au double entre la basse saison et la très haute saison). A noter que les étrangers résidents permanents, à partir de 55 ans pour les femmes et 60 ans pour les hommes, bénéficient des mêmes avantages que les retraités panaméens : 25 % de réduction dans les restaurants (hors fast foods) ; 25 % dans les transports en avion, 30 % dans les bus ou bateau ; 50 % dans les hôtels du lundi au jeudi (30 % du vendredi au dimanche), etc.
Pourboire (propina). Au restaurant, quand le service n’est pas déjà inclus dans la note, il est d’usage de laisser 10 % du montant de l’addition comme pourboire. Il arrive aussi que certaines additions « suggèrent » plusieurs niveaux de pourboire, à vous de laisser ce qui vous semble juste. Il est comme partout apprécié de laisser un pourboire dans les hôtels aux personnes qui vous aident à monter vos valises, ou à votre guide si vous êtes satisfait de ses services.
Taxes. Attention, les prix affichés dans les magasins ne prennent pas en compte la taxe de 7 % (ITBMS, Impuesto de transferencia de bienes, muebles y servicios), appliquée à tous les achats (sauf certains produits alimentaires de base et médicaments). De même, beaucoup d'hôtels n’incluent pas dans leurs tarifs affichés les 10 % de la taxe touristique. Idem pour les restaurants, beaucoup n'indiquent pas les 7 % de taxe ni le pourboire de 10 %.
Marchandage. Il n'est pas très courant au Panamá. Si vous baratinez un peu en espagnol, vous pouvez demander une réduction en basse saison dans certains hôtels ou sur les marchés touristiques, mais évitez de le faire auprès des artisans qui vendent leurs produits en direct, sauf si vous achetez une grande quantité.
Passeport et visas au Panama
Aucun visa n'est exigé pour un séjour de moins de 90 jours au Panamá. Le passeport doit être valable au moins 3 mois après la date de retour, et un billet d'avion retour (ou de continuation) est généralement demandé par le service de la migration et/ou la compagnie aérienne avec laquelle vous voyagez. A l'arrivée, les agents de l'immigration peuvent vous demander de prouver que vous disposez de fonds suffisants pour la durée de votre séjour (une simple carte de crédit fait généralement l'affaire). On vous demandera également le nom et l'adresse de votre hôtel. Vous devrez aussi faire enregistrer vos données biométriques (empreintes digitales et faciales) à l'arrivée. En quittant le service de l'immigration, vérifiez bien que l'on vous a bien apposé un tampon d'entrée sur le passeport, faute de quoi vous vous serez en infraction et vous exposeriez à une lourde amende.
Pour ceux qui transiteraient par les Etats-Unis, n'oubliez pas de remplir l'incontournable formulaire ESTA (https://esta.cbp.dhs.gov), assorti d'une taxe de 21 US$.
Longs séjours : au-delà de 90 jours, le touriste français peut demander une extension de son autorisation de séjour auprès de l’Office des Migrations et Naturalisation de la capitale, sur présentation de justificatifs (billet d’avion retour, et/ou ressources suffisantes, et/ou références d’un résident se portant garant). Pour éviter de s’engager dans ces démarches à l’approche de l’expiration du délai « touriste » de 90 jours, certains voyageurs se rendent quelques jours au Costa Rica ou en Colombie, pour recevoir un nouveau tampon d’entrée et donc d’un nouveau droit de séjour de 3 mois sans visa. Se renseigner toutefois sur place, car il n'est pas exclu qu'un jour les autorités panaméennes exigent un délai minimum hors du territoire national pour accorder ce nouveau droit de séjour...
Permis de conduire au Panama
Les permis de conduire français, belge, suisse ou canadien sont valables pour conduire au Panamá. Le permis de conduire international n'est pas nécessaire. Il est valable 90 jours maximum et la police peut donc vous demander de présenter votre passeport pour vérifier votre date d'entrée sur le territoire.
Santé au Panama
La situation sanitaire est globalement bonne au Panamá. Mais comme dans la plupart des régions tropicales, il faut se méfier des maladies transmises par les insectes, les moustiques en particulier. La dengue est présente, dans les zones urbaines densément peuplées surtout, à cause des eaux stagnantes. Les symptômes s’apparentent à ceux de la grippe. En cas d’apparition de forte fièvre, douleurs articulaires et maux de tête, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin pour préciser le diagnostic. La prise en charge repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et de repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. Les cas de chikungunya et de Zika sont beaucoup plus rares, tout comme le paludisme. Ce dernier n'est présent que dans certaines régions très isolées (principalement certaines zones du Darién et de la partie continentale de Guna Yala). Inutile donc de prendre des cachets pour un séjour touristique conventionnel, leurs effets secondaires pourraient vous gâcher le voyage. Si vous envisagez une expédition hors sentiers battus au milieu de la jungle, consultez votre médecin pour prendre connaissance d'un éventuel traitement préventif adapté. La prévention des piqûres est la règle de base, avec le port de vêtements couvrants et l'usage de répulsifs et de moustiquaires dans les zones infectées.
Eau potable. Si l’eau du robinet est potable à Panamá City et dans la plupart du pays (en dehors de la côte caraïbe principalement), il est recommandé de consommer de l'eau en bouteille, au moins les premiers jours en alternant avec de l'eau du robinet. Pas de problème par contre pour boire des jus de fruits frais dans les restaurants et cafés. Dans la rue, se méfier davantage, même si en principe les vendeurs ambulants tiennent à garder leurs clients et utilisent de l'eau traitée.
Coups de soleil. Il faut se montrer prudent et éviter les expositions trop longues. Utilisez des écrans solaires efficaces et n’hésitez pas à vous couvrir avec des vêtements en toile légère et des chapeaux à larges bords. Les enfants à peau claire sont particulièrement vulnérables.
Vaccins obligatoires au Panama
Si aucun vaccin n’est requis pour entrer sur le territoire panaméen, il est vivement recommandé de se faire vacciner contre certaines maladies comme les hépatites A et B. Pour les enfants, tous les vaccins à réaliser en France doivent ainsi l’être avant le départ. Concernant la fièvre jaune, le dernier cas recensé au Panamá date de 1974. Il n'est pas obligatoire d'être vacciné contre la fièvre jaune pour entrer sur le territoire panaméen, sauf si vous arrivez d'une région infectée, de certains pays d'Amérique du Sud notamment.
Covid-19 : les mesures d’entrées sur le territoire ont été levées pour toutes les personnes indépendamment de leur statut vaccinal. Le port du masque reste obligatoire dans les transports et dans les établissements de santé. Les autorités locales pouvant adapter ces restrictions, il est conseillé de suivre l'actualité et de consulter le site de l’ambassade de France au Panamá.
Sécurité au Panama
Le Panamá est un pays très sûr, le plus sûr d’Amérique centrale. La zone frontalière avec la Colombie, difficile d’accès, est très sensible (trafics illégaux, incursions de groupes armés colombiens), mais le reste de la province du Darién ne présente pas de véritable risque. Une autorisation de la police des frontières (SENAFRONT – www.senafront.gob.pa) est toutefois nécessaire pour vous y rendre en solo (si vous partez avec une agence, elle s’occupe de tout a priori).
A Panamá City, évitez de vous rendre dans les quartiers populaires limitrophes ou proches du quartier touristique du Casco Antiguo (certaines parties de Calidonia, El Chorrillo, Curundú) et dans les villes autour de Panamá (Cristobal, San Miguelito, Pedregal, Tocumen, Arraiján et La Chorrera). La ville de Colón fait l’objet d’une insécurité importante, mais le reste de la province du même nom ne présente pas de risque particulier. A Bocas del Toro, il convient d’être prudent en rentrant tard après une soirée arrosée, et de ne pas emporter d’objet de valeur sur les sentiers isolés et plages désertes, des vols et agressions graves ont eu lieu contre des touristes, en particulier sur l’île de Bastimentos.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/panama. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
Décalage horaire au Panama
Fuseau horaire GMT - 5 heures. Pas de changement d’heure selon la saison au Panamá.
Par rapport à la France : - 7 heures de fin mars à fin octobre. - 6 heures de fin octobre à fin mars (en décembre, quand il est 10h au Panamá, il est 16h en France). Même heure qu’au Québec en hiver (- 1 heure en été). Même heure qu'en Colombie, mais + 1 heure par rapport au Costa Rica et au reste de l’Amérique centrale.
Langues parlées au Panama
La langue officielle est l’espagnol. Les autres langues parlées sont celles des sept ethnies amérindiennes, et le guari-guari, un créole anglo-jamaïcain dans la région de Bocas del Toro. L'anglais est parlé par un grand nombre d'habitants en particulier dans les endroits touristiques. Le français est très peu parlé.
Communiquer au Panama
La couverture téléphonique et le réseau Internet sont globalement de bonne qualité dans les grandes villes, moins dans les villages isolés. La plupart des hôtels et cafés mettent à disposition gratuitement le Wifi. On peut aussi se connecter gratuitement dans quelques lieux publics (gares routières, aéroports, etc.), mais le réseau est lent en général. Pour activer une puce locale, voir la rubrique Inspirer/Pratique de ce guide.
Electricité et mesures au Panama
Electricité. Courant général de 110 Volts, 60 Hz (parfois du 220 V dans les grands hôtels). Prévoir un transformateur si besoin (votre épilateur 220 V fonctionnera sans transformateur à 110 V mais peut-être pas assez vite...). Attention, les prises sont à fiches plates, il faut donc également un adaptateur (adaptador, on en trouve de pas chers sur place dans les quincailleries et supermarchés).
Mesures. Le système métrique est la mesure légale du pays, mais suite à la présence américaine du siècle dernier, on utilise souvent les mesures américaines : 1 mile = 1,6 km ; 1 yard (yd) = 90 cm ; 1 foot (ft) = 30 cm ; 1 inch = 2,54 cm : 1 acre = 0,4 hectare.
Pour le poids, on parle en livres et non en kilos : 1 libra (lb) = 0,45 kg ; 1 ounce (oz) = 28 g. L’unité de volume est le litre ou le gallon américain : 1 US gallon = 3,785 litres.
Bagages au Panama
Ne vous chargez pas trop, gardez du volume disponible pour rapporter des souvenirs !
Vêtements : en raison de la chaleur et de l’humidité, prévoyez des vêtements légers et amples qui sèchent facilement. Si vous avez oublié votre maillot de bain ou vos tongs, pas de panique, vous aurez l’embarras du choix à des prix défiant toute concurrence dans les boutiques de l’Avenida Central à Panamá Ciudad ! Mais n’oubliez pas votre petite laine, elle vous sera nécessaire dans les bus climatisés ou lors des soirées en altitude. Enfin, sachez que les Panaméens attachent beaucoup d’importance à la tenue vestimentaire, notamment pour sortir le soir (évitez le short et les tongs en dehors des îles et stations balnéaires).
Contre le soleil : crème solaire à indice élevé et lunettes de soleil. Pour les chapeaux, on en trouve de beaux sur place !
Contre les insectes : utiliser des répulsifs (repelente), si possible locaux car ils sont souvent plus efficaces. La moustiquaire n’est pas indispensable si vous ne prévoyez pas de nuit isolée en jungle (elle serait de toute façon fournie par votre guide).
Pour vos appareils électriques : adaptateur et transformateur (courant à 110 V et prises à fiche plate).
Et enfin, quelques accessoires toujours utiles : trousse à pharmacie, lampe frontale, sac à viande, boules Quiès® (pour ne pas dire casque anti-bruit !), couteau suisse, cadenas, nécessaire à couture, cordelette, housse étanche pour les appareils électroniques, cartes SD et clefs USB pour stocker vos photos au fur et à mesure du voyage, masque et tuba, jumelles, hamac léger de randonnée...
Vie quotidienne au Panama
Allo ? au Panama
Le code pays du Panamá est +507
Appeler le Panamá (fixe ou mobile) depuis la France : 00 + 507 (code pays) + numéro local. Les téléphones fixes comportent 7 chiffres, les portables 8 chiffres et commencent par 6.
Appeler la France depuis le Panamá : 00 + 33 (code pays) + numéro local sans le 0.
Acheter une carte SIM locale. Si vous utilisez votre carte SIM habituelle, vous aurez sans doute des frais importants de roaming. Désactivez les données mobiles avant d'arriver et utilisez le Wifi (la plupart des hôtels et cafés le proposent gratuitement) et installez une puce locale en arrivant. Pour cela, il suffit de se rendre dans une boutique de téléphonie (dans la Via Veneto ou Avenida Central notamment), de choisir un opérateur local (Más Móvil ou Tigo, un troisième opérateur pourrait arriver fin 2025) et d'acheter une carte SIM (« el chip ») à insérer dans le téléphone mobile (celular). Vous disposerez alors d'un numéro local. Vérifiez dans la boutique s'il est bien activé, il se peut que votre smartphone soit bloqué (il est possible de le faire débloquer pour pas cher). La carte SIM coûte dans les 2 US$, avec souvent du crédit offert pour 24 heures, et pas besoin d'abonnement (prepago). Les données mobiles (datos) s'achètent ensuite sous forme de cartes (tarjeta) avec un code à gratter (dans les épiceries ou boutiques présentant les logos des opérateurs), ou de façon électronique : on vous demande quel est votre opérateur, votre numéro et la valeur du crédit (saldo) que vous souhaitez acheter. Pour pouvoir bénéficier de ce crédit le plus longtemps possible, activez un « plan de datos » (1 jour, 1 semaine, 15 jours, 1 mois…) qui inclut souvent WhatsApp et Facebook. Comptez 10-20 US$ de crédit pour 15 jours de voyage. Attention, avant de mettre en place votre plan de datos, désactivez les données mobiles sur votre téléphone, sinon les mises à jour en attente risquent de vous avaler tout le crédit en quelques secondes ! Demandez l'aide du vendeur, il vous le fera généralement sans rechigner. Une fois le SMS de confirmation reçu, vous pouvez réactiver les données mobiles pour surfer sur Internet et utiliser des services comme Uber, Google Map ou Waze, bien pratiques pour voyager.
L'application WhatsApp a remplacé depuis longtemps les communications par voie téléphonique normale au Panamá comme dans toute l'Amérique latine. Installez-la sur votre appareil si ce n'est pas déjà fait, cela vous sera utile sur place pour joindre votre famille au pays ou contacter les hôtels.
Centre d'appel (centro de llamadas). Les cybercafés disposent de cabines pour téléphoner au calme à des prix raisonnables. Vous verrez également dans les rues commerçantes des écriteaux « llamadas ». Ce sont des particuliers qui vous mettent à disposition l'un de leurs téléphones. Ils tapent eux-mêmes le numéro de votre correspondant et vous payez ensuite en fonction du temps de la communication, cela peut dépanner. Avis aux nostalgiques, on trouve aussi encore quelques cabines téléphoniques dans les rues !
Accessibilité au Panama
Le Panamá est loin d’être un modèle en matière d’accessibilité. L’aménagement urbain n’est pas pensé pour les piétons, encore moins pour circuler en fauteuil roulant ou avec une poussette. Mais de plus en plus d'efforts (ascenseurs, rampes d’accès, places réservées…) sont réalisés dans les nouveaux espaces publics (Cinta Costera), les transports (métro et Metrobús), les malls et les hôtels modernes, pour favoriser l’inclusion des personnes aux capacités physiques restreintes. C’est surtout le cas dans la capitale, moins en province, mais les Panaméens sont le plus souvent aidants.
L’organisme SENADIS (www.senadis.gob.pa) est en charge de promouvoir des mesures sur l’accessibilité dans les politiques publiques.
Panamá Accesible (panamaaccesible.com) est une entreprise spécialisée dans le tourisme accessible. C’est une bonne source d’information et de contacts pour les personnes souhaitant découvrir le Panamá dans les meilleures conditions.
Santé au Panama
Même si le Panamá est situé en zone tropicale chaude et humide, il ne présente pas de risques sanitaires majeurs.
L'eau du robinet est potable dans les grandes villes et les risques de tourista (diarrhée du voyageur) sont limités. Il est toutefois recommandé de boire de l'eau en bouteille et d'éviter de consommer des glaces ou sorbets achetés dans la rue. Ces recommandations sont à suivre scrupuleusement à Bocas del Toro et dans le reste de la région caraïbe, ainsi que dans les zones les plus isolées, où l'eau n'est pas potable.
Attention au soleil, violent sous les tropiques ! Évitez les expositions trop longues, utilisez des écrans solaires aux indices de protection élevés (50 minimum), et couvrez-vous avec des vêtements légers, chapeaux ou casquettes. Lors d'une sortie snorkeling, gardez sur vous un vieux t-shirt, ou mieux un t-shirt anti-UV, pour ne pas ressortir rouge comme une écrevisse !
Moustiques et autres bestioles. Si les cas de paludisme sont rares au Panamá, il existe d'autres maladies graves transmises par les moustiques. Le port de vêtements couvrants (de couleur claire de préférence) et l'usage d'un bon répulsif vous protégeront des moustiques et autres insectes, comme les chitras (mouches des sables), particulièrement agressives dans les zones de mangroves, au lever et au coucher du soleil. Les piqûres s'infectent facilement en milieu tropical, restez attentif aux petits bobos.
Hôpitaux. En cas de pépin, tournez-vous si possible vers les hôpitaux et cliniques privés de la capitale, qui disposent de matériel moderne et de spécialistes bilingues. Parmi les plus réputés, Hospital Nacional (+507 207 8100 - hospitalnacional.com), Pacífica Salud (+507 204 8184 - pacificasalud.com), Hospital Paitilla (+507 265 8800 - hospitalpaitilla.com) et Hospital San Fernando (+507 305 6305 - hospitalsanfernando.com). Attention, les soins y sont très onéreux et doivent être réglés avant de pouvoir se faire soigner, même en cas d'urgence vitale. Il est vivement conseillé de contracter une assurance voyage couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En province, on trouve des hôpitaux dans les grandes villes (David, Penonomé, Chitré…) et des centres de santé (centro de salud), pour les soins de base, dans les petites villes. Il y a des pharmacies un peu partout.
Urgences sur place au Panama
Numéros à composer (depuis un fixe ou portable) : Ambulance : 911. Pompier (bomberos) : 103. Police nationale : 104 ; Croix-Rouge (Cruz Roja Panameña) : *455. Croix-Blanche (Cruz Blanca Panameña pour les problèmes de drogues) : +507 394 3002
Sécurité au Panama
Le Panamá est le pays le plus sûr d'Amérique centrale. Certaines zones et quartiers non touristiques sont néanmoins à éviter. À Panamá City, prudence dans les quartiers populaires limitrophes du Casco Antiguo (certaines parties de Calidonia, El Chorrillo) et dans les villes autour de Panamá (Cristobal, San Miguelito, Pedregal, Tocumen, Arraiján et La Chorrera). La ville de Colón fait l'objet d'une insécurité importante, mais le reste de la province du même nom ne présente pas de risque particulier. À Bocas del Toro, il convient d'être prudent en rentrant tard après une soirée arrosée, et de ne pas emporter d'objet de valeur sur les sentiers isolés et plages désertes.
Les incidents sont rares, mais comme partout, le touriste peut représenter une cible facile et il convient de respecter des règles de bon sens, et ne pas provoquer les voleurs potentiels (objets de valeur trop visibles, portefeuille dépassant de la poche arrière, sac laissé sans surveillance sur une plage déserte, etc.). Méfiez-vous des pickpockets dans la foule (gares routières, marchés, défilés de carnaval, etc.). Il est conseillé d'utiliser des ceintures portefeuille ou autres accessoires pour dissimuler ses devises, mais d'avoir à part un peu d'argent liquide à sacrifier en cas d'agression. S'il y a un coffre dans votre hôtel, laissez-y votre passeport et n'emportez que la photocopie (page principale + celle du tampon d'entrée sur le territoire).
En ville. Attention à la conduite locale, c'est la loi du plus fort qui s'applique, le cycliste et le piéton en fin de chaîne... Évitez de marcher la tête en l'air, il y a parfois des trous béants dans la chaussée !
En forêt et en montagne, il est conseillé d'être bien équipé et de recourir aux services d'un guide officiel, car les sentiers sont rarement balisés.
À la plage, attention aux courants de ressac (corriente de resaca) très dangereux, notamment sur les plages de Bocas del Toro. Gare aussi aux insolations, piqûres de raies, etc.
Drogue. Les peines pour culture, transport, commerce, usage ou possession de drogues, qu'elles soient douces ou dures, sont très sévères au Panamá. Même la détention en quantité minime est passible de lourdes amendes et de peines de prison.
Numéros à connaître. Police nationale : 104. Police du tourisme : +507 211 3365
LGBTQ au Panama
Si les pays limitrophes, Colombie et Costa Rica, ont légalisé il y a quelques années le mariage entre personnes du même sexe, le Panamá n'a dépénalisé l'homosexualité qu'en 2008 ! Le poids des églises (catholique et protestantes) reste important dans la société panaméenne plutôt conservatrice, mais la diversité quant à l'orientation sexuelle et à l'identité ou l'expression de genre est un sujet de moins en moins tabou. Si les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et autres peuvent encore faire l'objet de moqueries, les agressions verbales ou physiques sont devenues rares. Pas de problème particulier de sécurité donc pour une personne de la communauté LGBTQ+ au Panamá. On trouve facilement des établissements gay-friendly, dans les zones touristiques. L'agence EcoCircuitos Panama (ecocircuitos.com) pionnière de l'écotourisme est par ailleurs très impliquée dans la promotion du tourisme LGBTQ+ au Panamá.
Ambassade et consulats au Panama
L'ambassade de France (ambafrance-pa.org) et le consulat (+507 211 6200, du lundi au jeudi, de 13h30 à 16h) occupent un bel édifice colonial du Casco Antiguo, donnant justement sur la Plaza de Francia (Place de France). L’ambassade et le consulat du Canada se trouvent à Punta Pacífica (Torres de las Americas - https://www.international.gc.ca/country-pays/panama). L’ambassade de Belgique est située à Obarrio (www.panama.diplomatie.belgium.be/fr). La Suisse n'a pas d'ambassade au Panamá, juste un consulat honoraire dans la capitale (Avenida Balboa PH Bay Mall, Local 110 - +507 395 9922).
Poste au Panama
Les bureaux de poste (correos) sont ouverts en semaine de 7h à 17h et parfois le samedi. Pour ceux qui s’installent au Panamá, sachez qu’il n’y a pas de distribution individuelle du courrier, puisque pas de boîtes aux lettres privées et pas de facteurs. C’est le système de « poste restante » (entrega general) qui fait le relais, avec sa collection de petites boîtes numérotées (apartado) à la poste. Les timbres (sello) s’achètent directement à la poste. Compter 15-20 jours pour l’acheminement d'une carte postale, lettre ou petit colis. Pour des envois importants, les entreprises de courrier rapide de type DHL, FedEx, ou UPS, plus coûteuses, vous assureront une arrivée à bon port beaucoup plus rapidement, en principe.
Médias locaux au Panama
Les principaux quotidiens d'informations sont La Prensa, Panamá América et La Estrella de Panamá. La Crítica et El Siglo, Mi Diario et Día a Día sont les journaux les plus fournis en faits divers et photos d'hémoglobine, à éviter pour ne pas devenir parano ! Tous ces journaux sont consultables en ligne. Il suffit de taper leurs noms suivis de « Panama » dans un moteur de recherche.
Des revues gratuites d'informations touristiques, en espagnol et anglais, se trouvent assez facilement dans les hôtels. Focus Panamá (focuspanama.info) est une revue semestrielle proposant des informations générales sur les différentes provinces. The Visitor - El Visitante (thevisitorpanama.net) est un journal hebdomadaire recensant les événements culturels du pays.
Radio et télé. La radio diffuse informations, événements sportifs, sermons évangélistes, et tout l'éventail musical du pays. À San Blas et dans le Darién, on capte plus facilement les radios colombiennes. Quant à la télévision, vu la qualité des programmes des chaînes nationales, la plupart des hôtels donnent accès aux chaînes internationales et aux plateformes de type Netflix.
Sites et blogs en français. Le plus complet sur le plan culturel est de loin - sagapanama.fr -. Son auteur Michel Lecumberry, grand voyageur devant l'éternel, guide réputé et artiste, nous propose depuis 2009 des articles pleins d'humour sur son pays d'adoption (folklore, faune et flore, oiseaux, peuples amérindiens, l'univers des San Blas, etc.).