
America first. Donald Trump frappe de nouveau les voyageurs, au porte-feuille cette fois-ci. Après le "Travel Ban" interdisant l'entrée sur le sol étasunien aux ressortissants de douze pays, (l'Afghanistan, la Birmanie, Haïti, le Tchad, le Congo-Brazzaville, l’Érythrée, la Somalie, la Guinée Équatoriale, l'Iran, la Libye, le Soudan et le Yémen) le président décide d'augmenter les prix d'entrée des parcs nationaux pour les touristes étrangers. Le tourisme aux États-Unis est en forte baisse depuis la réélection du président Trump. En effet, le World Travel & Tourism Council estime à plus de 12 milliards de dollars les pertes pour l'économie américaine sur l'année en cours. Trump explique alors vouloir "augmenter les droits d'entrée pour les étrangers, tout en maintenant les prix bas pour les Américains".
Selon lui, les revenus générés serviront à améliorer les infrastructures des parcs nationaux du pays. Il faut savoir tout de même que des centaines de salariés de ces parcs furent licenciés depuis la prise de pouvoir de Donald Trump. Ceci notamment à l'initiative des coupes budgétaires du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE) d'Elon Musk. Le président justifie aussi cette hausse par la nécessité de favoriser l'accès des parcs aux Américains.
Aujourd'hui, il faut compter environ 20 à 30 dollars par véhicule pour entrer dans un parc national aux États-Unis. Pour le moment, le département de l'Intérieur américain n'a pas encore annoncé le montant de ces nouveaux tarifs. Pour suivre cette logique de "préférence nationale", les voyageurs américains bénéficieront aussi d'un accès prioritaire aux systèmes de réservation.