Climat

La Côte d'Azur possède l'un des climats les plus agréables au monde. Le temps y est rarement mauvais ; une douceur de vivre largement partagée ! Le soleil brille entre 2 500 et 2 800 heures par an et les précipitations atteignent en moyenne 1 100 mm le long de la côte. Des pluies rares et courtes, mais abondantes et violentes, principalement en automne et au printemps, que l'on peut qualifier de saisons des pluies. « Après la pluie vient le beau temps » et il n'est pas rare de voir le soleil briller quelques minutes seulement après un violent orage. La neige, elle aussi, est extrêmement rare le long du littoral et les vagues de chaleur sont tempérées par la mer. En été, les températures atteignent fréquemment 30 °C, toutefois, il fait environ 5° plus frais dans les montagnes. En hiver, les températures varient entre 10 °C et 15 °C en journée, ce qui est généralement assez chaud pour déjeuner en plein air sous le soleil de midi, équipé d’une veste tout juste, même en février ! Mais si le froid continental n'ose jamais s'y aventurer, il fait une exception en saison dans le haut pays équipé en stations de sports d'hiver.

Si la Côte d’Azur est une région qui n’est pas soumise à de grands bouleversements climatiques ou météorologiques, le climat étant adouci par la Méditerranée qui atténue et régule les écarts de température, il existe cependant trois types de vents caractéristiques qui peuvent être violents ou annonciateurs de mauvais temps :

le mistral, qui souffle à pleine puissance dans la région de Marseille, mais ne touche que peu la région alors protégée par les massifs de l'Esterel et des Alpes ;

le vent d’est, lorsqu'une dépression méditerranéenne s'approche de la côte par le sud-est ;

le fœhn, un vent sec et chaud soufflant principalement dans les montagnes ;

plus rarement, le sirocco provenant du Sahara et s'accompagnant de températures exceptionnellement élevées.

Depuis une dizaine d'années, le vent se fait plus présent entre Cannes et Menton ; conséquence des effets du réchauffement climatique ?

Entre mer et montagne

La Côte d’Azur s'étend du littoral à la haute montagne. Côté mer, c’est 120 km de côtes, 40 km de plages de sable ou de galets, des stations balnéaires, des sites remarquables, des caps et des îles qui s’offrent aux habitants et aux visiteurs. Et il n’y a pas long chemin à parcourir pour rejoindre l’intérieur des terres, une dizaine de kilomètres seulement. Visiter l’arrière-pays (pour le côté Est du département) et le Moyen Pays (côté ouest des Alpes-Maritimes) est donc relativement aisé. Le paysage y est très différent du littoral : sommets abrupts ou arrondis, boisés ou rocheux, parsemés de villages fortifiés ou provençaux, construits sur des pitons rocheux ou en contrebas des vallées. L’altitude oscille généralement entre 500 et 1 000 m, et dépasse les 3 000 m dans le massif du Mercantour, offrant des panoramas à couper le souffle : du massif des Maures à l’Esterel en passant par les collines longeant la côte entre Nice et Menton, ils surplombent toute la Méditerranée, qui étend ses eaux bleues jusqu'à l'infini. Une escapade dans l'arrière-pays ou le Moyen Pays est également l’occasion de traverser des forêts de châtaigniers, de pins maritimes, d’eucalyptus, mais aussi des cultures maraîchères, des vignes et des oliveraies. Ceux qui découvrent la Côte d’Azur seront ainsi surpris de voir cohabiter si proches la montagne et ses sommets avec les forêts méditerranéennes, les stations balnéaires, les caps et les îles de la Riviera. Dépaysement garanti !

Littoral

Côtes. Criques sauvages, sentiers escarpés, plages de sable ou de galets : le littoral méditerranéen de la « French Riviera » est une succession de paradis entre terre et mer. Première zone géographique que les visiteurs rencontrent en arrivant sur le territoire azuréen, cette bande de terre étroite coincée entre la mer et les montagnes abrite la quasi-totalité de la population locale (90 %). S’y succèdent les villes les plus importantes avec leurs ports de plaisance, leurs hôtels et résidences. Chaque station balnéaire y va de son atout : plages de sable fin, sports nautiques, petites criques, cap, falaises…

 

Caps. En se promenant sur le littoral, on se laisse rapidement surprendre par de remarquables paysages qui s’offrent aux promeneurs le long des sentiers dessinant les contours des principaux caps azuréens.

Cap Martin. Une côte escarpée de 4,5 km, enveloppée d’une végétation typiquement méditerranéenne (genêts, myrtes, pistachiers, pins d’Alep). La promenade invite à partir sur les traces de Nietzsche et du Corbusier dont on découvre, en chemin, son concept architectural de « cabanon ».

Cap d’Ail. Un magnifique sentier long de 3,6 km relie la plage de la Mala à la plage Marquet. La balade dure environ 1 heure et permet de découvrir les richesses de la flore et l’architecture des villas Belle Époque.

Cap Ferrat. Avec ses 11 km de sentiers côtiers, c’est le plus grand de tous sur la Côte d’Azur. La presqu’île aux millionnaires est un havre de paix et de tranquillité qui abrite des villas somptueuses, à l’abri des regards. La balade de Saint-Hospice bordée de pins d’Alep vaut le détour (4 km). Un autre chemin reliant l’anse Lilong à la plage de Passable permet de profiter des belles criques et falaises calcaires tombant à pic dans les eaux claires.

Cap d’Antibes. 5 km de promenade le long d’une côte sauvage, de la pointe sud de la presqu’île entre Antibes et Juan-les-Pins au sanctuaire Notre-Dame-de-la-Garoupe. De beaux panoramas à découvrir.

Cap de Nice. Au départ de la petite plage de la Réserve à Nice, les 4 km de marche offrent une vue imprenable sur la Baie des Anges et la Méditerranée. À deux pas du vieux Nice, c'est une balade incontournable.

Plages. Si dans l’imaginaire collectif la Côte d’Azur rime avec soleil, mer et sable chaud, sur le littoral azuréen, les plages de sable – que l’on trouve principalement à l’ouest des Alpes-Maritimes – sont peu nombreuses, étroites et rapidement envahies de touristes l’été venu. Mieux vaut en profiter hors saison ou investir sur un transat de plage privée. En vérité, sur la Côte d'Azur, les plus belles plages sont faites de gravillons ou de galets. Moins confortables que le sable certes, mais tellement plus typiques et confidentielles ; il serait dommage de passer à côté. La beauté du décor, la clarté de l'eau et le chant des cigales achèveront de vous mener à vivre un moment inoubliable. À vos maillots de bain !

Reliefs montagneux

Si la mer est la première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque la Côte d’Azur, il ne faut pas oublier que la neige et les sommets alpins font également partie du paysage azuréen. Si vous êtes de ceux qui veulent découvrir la région autrement, parcourez les 60 km qui séparent la mer de la montagne. Vous y découvrirez des espaces préservés, des sentiers de randonnée balisés, des parcours de via ferrata et des stations de sports d’hiver bien équipées.

Le Haut Pays

Pour skier sur les pistes enneigées ou randonner à la recherche des marmottes, direction le Haut Pays ! Sur la route, de nombreux villages aux remparts médiévaux – vestiges d’une époque où toute la région vivait au rythme des guerres ou des incursions barbares – seront un plaisir à visiter. Le Haut Pays, c’est aussi la certitude d’assister à un contraste permanent des paysages, des couleurs, des reliefs, des parfums et des modes de vie. Chênes verts et oliviers à 700 m d’altitude, épicéas, mélèzes et pins à 2 500 m pour finir, au sommet, sur des landes de rhododendrons et de pelouses alpines. Les roches sont également très variées : gneiss, schistes, micaschistes, granits, serpentines, ardoise, amphiboles sont les éléments constitutifs de ces montagnes dont descendent les rivières de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée. Dans ces montagnes, s'élèvent les plus hauts sommets des Alpes-Maritimes : le Tinibras (3 031 m), la Tête de l'Ubac (3 008 m), les Trois-Évêques (2 858 m), la cime de Pelouse (2 758 m), la Bonnette (2 864 m), la Tête du Cristel (2 720 m), la Tête de Sanguinière (2 792 m), le Garret (2 624 m), les Grandes Tours (2 645 m), la Pointe des Hommes (2 788 m) et le Mounier (2 818 m). Dans l'arrondissement de Grasse, le sommet culminant est le Cheiron : 1 778 m. Difficile de croire qu'à seulement quelques kilomètres des plages du littoral se dressent des sommets aux reliefs troués de cluses, de canyons et de parois abruptes. De quoi offrir aux alpinistes les plus intrépides un immense territoire d'escalade.

L’Esterel

De l’autre côté, à cheval sur les départements du Var et des Alpes-Maritimes, s’étend le massif de l’Esterel. Connu pour sa roche rouge si caractéristique, ses forêts denses et ses pentes abruptes plongeant à pic dans la Méditerranée, le massif formant des criques paisibles, souvent difficiles d'accès reste toutefois propice à la plongée et au snorkeling. Cette topographie témoigne d'une histoire géologique mouvementée et offre des paysages spectaculaires aux couleurs contrastées. Le massif de l'Esterel s'étend sur 32 000 hectares et s'élève jusqu'à 614 m (mont Vinaigre). C'est le paradis pour qui aime randonner en bord de mer, faire du VTT et des balades à cheval.

Grottes

Dans les profondeurs du sol azuréen, de belles surprises s'offrent également aux visiteurs : des grottes, façonnées par le temps, lentement, et qui révèlent une partie de leur mystère. Une belle occasion de remonter le temps et partager l’histoire de la Côte d'Azur telle qu'elle était il y a fort longtemps. Citons alors la grotte de Saint-Cézaire-sur-Siagne, vieille de 6 millions d'années, découverte grâce au coup de pioche providentiel de Léon Dozol, un agriculteur, en 1890. Ou encore Le souterroscope, grotte de Baume Obscure à Saint-Vallier-de-Thiey. Sans oublier la grotte de l’Observatoire à Monaco dans le Jardin exotique. Enfin, la fameuse grotte du Lazaret à Nice. Classé au titre des Monuments historiques depuis 1963, ce site préhistorique date du paléolithique moyen et se trouve au pied du mont Boron.