Le paradis des randonneurs

La région compte plus de 15 000 km de sentiers de randonnées. Quelques sentiers sont à privilégier comme le GR4 qui relie Grasse au Ventoux en passant par le célèbre sentier Martel dans le Verdon. Le GR51 dans les Bouches-du-Rhône, qui relie Marseille à Cassis en sillonnant dans les Calanques. Le GR9 qui permet de découvrir la Sainte-Victoire.

Dans le Var, le sentier du littoral vous fera évoluer tout au long de la côte, entre nature brute et petits ports. Le Vaucluse n'a rien à envier aux départements voisins avec les GRP Tour des monts de Vaucluse, GRP tour des Dentelles et GRP sentier historique du Mur de la Peste, qui longe les vestiges de l'ancienne barrière construite pour limiter la propagation de le peste durant le XVIIIe siècle.

Aujourd'hui, la plupart des petits villages provençaux proposent également des sentiers de découverte. Ces sentiers sont bien balisés et particulièrement adaptés aux promenades en famille. Les randonneurs aguerris et les marcheurs du dimanche trouveront donc des formules adaptées à leurs envies.

Sachez enfin que la Camargue propose une forme de randonnée différente mais insolite : la randonnée à cheval. Un bon moyen de découvrir le temps d’une balade, la vie des gardians. Sentiers muletiers, petits chemins forestiers, drailles de transhumance, on y chevauche nature toute l’année.

Vélo et VTT

Nombreux seront les cyclistes que vous croiserez en Provence, notamment dans le Luberon ou dans la mythique montée du Mont-Ventoux, très prisée et classique de la grande boucle.

Pour la pratique du vélo loisir, le territoire regorge de circuits, vous permettant de découvrir villes et campagnes. Le Vaucluse est un département très bien doté en parcours cyclables. Nous vous conseillons de pédaler sur la ViaRhôna depuis Avignon en direction de la grande bleue ou encore une traversée des Alpilles, de Tarascon à Cavaillon.

Les VTTistes trouveront un terrain de jeu adapté dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans les massifs alpins et stations de ski qui durant l'été, se transforment en paradis du VTT. Dans ce sens, Montclar fait figure de modèle. Des parcours VTT selon les niveaux sont détaillés par l'Office de Tourisme du département.

Baignade en eaux limpides

Les eaux de la Méditerranée n'attendent que vous ! Le long du littoral, vous trouverez de nombreuses plages de sable fin ou de galets, certaines surveillées et avec tout le confort (restauration, douche…), d'autres totalement sauvages ! Petite sélection non-exhaustive :

La plage de Beauduc, à 40 km au sud d'Arles. L'accès à cette plage est folklorique ! Comptez près d'une heure de pistes à travers les marais. La plage est un paradis pour surfeurs. Il est tout à fait possible d'y camper.

La plage de Piemanson, située à l'ouest du Grand-Rhône est accessible par Salin-de-Giraud. 6 km de très belle plage de sable. La moitié réservée aux naturistes. Là encore, il est possible de planter sa tente.

La plage de la calanque d'En Vau à Cassis est l'une des plus belles plages des Bouches-du-Rhône, Un décor de rêve qui se mérite : le sentier est relativement escarpé pour s'y rendre. Les moins courageux pourront opter pour la plage du Bestouan, qui offre une jolie vue sur le cap Canaille.

Les calanques du Mugel et de Figuerolles à La Ciotat, sont des pépites, très fréquentées en été.

Pour un farniente familial marseillais, la plage du Prophète, sous la Corniche, dont la digue permet aux nageurs d'avoir pied très loin. Les vastes plages du Prado offrent sur place toutes les commodités (restaurants, cafés, terrains de beach-volley, piste de skate…).

La plage Notre-Dame à Hyères a été désignée comme la plus belle plage d'Europe par European Best Destinations. Située sur l'île de Porquerolles, son eau turquoise permet de voir les profondeurs à l'œil nu.

La célèbre plage des Anglais, du côté de Saint-Raphaël, est sans doute la plage la plus originale avec ses galets rouges.

Les opportunités sont donc nombreuses. Laissez-vous inspirer par les locaux qui vous conseilleront volontiers où faire trempette.

Plongée dans la Grande bleue

C'est ici qu'est née la plongée sous-marine, développée par de grands noms, comme Jacques-Yves Cousteau. Il en est resté une véritable culture de la plongée sous-marine. Pas un port, pas un village côtier qui n'ait son centre de plongée. Il faut dire que le climat, comme la clarté des eaux et la beauté des fonds marins rivalisent avec les plus beaux spots du monde. Vous trouverez nécessairement l'activité qui vous convient : baptême, passage de brevets, exploration. Les épaves sont nombreuses dans cette mer naviguée depuis la plus haute Antiquité, aussi les amateurs de sensations seront servis. La saison parfaite pour passer un brevet de plongée reste le début de l'automne. La plupart des clubs retrouvent leur calme. Mais ne vous y trompez pas, vous ne serez jamais seul, car les locaux plongent toute l'année, hiver compris.

Escalade et via-ferrata

Les grimpeurs peuvent s’adonner aux joies de l’escalade sur de nombreux sites bien aménagés, en toute sécurité. Certaines falaises, comme celles des Calanques, sont d'ailleurs renommées à l'international. Celles du Verdon ne comptent pas moins de 933 voies. La montagne Sainte-Victoire près d’Aix, les falaises de Buoux dans le Luberon, les Dentelles de Montmirail et bien d’autres sites encore offrent de nombreux parcours. Pour ceux qui souhaitent se glisser dans les entrailles de la terre, les possibilités d’exploration souterraine sont nombreuses, avec notamment le plateau de Siou-Blanc au nord de Toulon et ses 400 gouffres. Il est prudent de faire appel à des professionnels expérimentés pour s'encadrer.

Pêche en eau douce ou en mer

Les Bouches-du-Rhône possèdent, en première catégorie, 114 km de cours d’eau. Les pêcheurs locaux gardent jalousement leurs rivières et leurs poissons, notamment la truite, alors que le désir de la fédération est de développer le tourisme pêche. Quant aux parcours de deuxième catégorie, ils sont superbes : 952 ha de plan d’eau et 1 380 km de cours d’eau représentés par l’Arc, la Durance, le Rhône et son delta. Ces eaux riches recèlent 55 espèces de poissons. Dans la Durance, la carpe, dans la partie basse du Rhône, le brochet, le sandre, le black-bass.

Le Var, en terme de cours d’eau, n’est pas très bien irrigué. On y trouve tout de même de quoi attirer un passionné de pêche car carpes, perches et brochets se partagent les fonds. On peut pratiquer la pêche sur quelques plans d’eau de deuxième catégorie : le lac de Sainte-Croix, de Carcès, de Saint-Cassien, pour ne citer qu’eux. Ce qui représente tout de même environ 2 155 ha dans lesquels on pêche carnassiers et cyprinidés. La première catégorie varoise à dominante salmonicole, s’étale sur 517 km de rivières et de fleuves et 5 ha de plans d’eau. N’oublions pas que le Var, c’est aussi la mer avec ses baies et anses qui servent d’asile aux daurades, loups, rougets et autres poissons de roche.

Dans le Vaucluse, coulent de nombreux affluents directs ou indirects du Rhône. La Durance est la plus grande voie d’eau d’un seul tenant du département avec près de 100 km. Ce territoire recèle de plus de 50 espèces de poissons. La pêche de la carpe est un des vecteurs de l’amélioration des cadres de pêche dans le Vaucluse. Pour le plus grand plaisir des pêcheurs, les secteurs de nuit sont en constant développement.

La pêche en eau douce est donc un plaisir que l'on s'accorde facilement en Provence. Les cours d’eau sont d’une grande diversité, tout comme les poissons que l’on peut pêcher. Le Rhône et la Durance, le Verdon et l’Ubaye, les torrents, les nombreux lacs offrent un large éventail de possibilités.

La pêche en mer reste elle incontournable et intimement liée à l'identité provençale. Sur le littoral, la pêche en mer se pratique du bord de mer ou en bateau. Mulets, dorades, loups sont abondants. Certaines stations littorales ont développé la pêche au gros. C’est le cas de Martigues, de Sanary ou du Lavandou où les amateurs de pêche au thon peuvent prendre le large.

Sports d’hiver

Les Alpes du Sud réunissent toutes les conditions pour satisfaire l'ensemble des amateurs de neige. Qu'ils skient sur les pistes ou en dehors, qu'ils aient la passion du snow-board ou celle du skating, qu'ils marchent avec ou sans raquette. La stabilité du manteau neigeux est favorisée par l'alternance de nuits froides et de journées très ensoleillées.

Les Alpes du Sud totalisent près de 2 500 km de pistes de ski alpin, que desservent plus de 800 remontées mécaniques. La qualité de l’enneigement s’explique aussi par le grand nombre de canons à neige dans de nombreuses stations. Les espaces aménagés pour les snow-boards se multiplient et s’ouvrent aux skis courts très en vogue, ainsi qu'au free-ride. Les fondeurs disposent de 1 200 km de pistes. De vastes domaines de ski de fond sont aménagés, dans la Clarée, la vallée de la Blanche...

Sports nautiques

Et voguent les navires, sur la mer bien sûr, mais aussi sur les multiples lacs et plans d’eau que compte la région (comme celui de Serre-Ponçon, plus grande retenue artificielle d’Europe). Planche à voile, dériveur, catamaran, aviron, ski nautique, kayak de mer, le cocktail est tonique. Les centres nautiques et clubs de voile proposent un encadrement de qualité. Torrents, cascades, gorges, canyons, les eaux-vives ont sculpté les paysages, de la Provence aux Alpes du Sud. La région est ainsi devenue une oasis très convoitée pour le canyoning, rafting, hydrospeed et canoë-kayak. Le plus connu des domaines aquatiques riche en aventures est le Verdon et son fameux canyon. D’autres cours d’eau présentent un intérêt tout aussi grand et une diversité de parcours adaptés à la randonnée, aux débutants ou aux pratiquants expérimentés : l’Ubaye, la Durance en amont d’Embrun, la vallée de l’Argens…

Thermalisme

Les eaux thermales des Alpes-de-Haute-Provence (Digne, Gréoux-les-Bains) mais aussi dans les Bouches-du-Rhône (Aix) sont réputées depuis l’Antiquité pour leurs vertus thérapeutiques.

Chlorurées, sulfurées, sodiques, elles soignent rhumatismes, traumatismes ainsi que les affections des voies respiratoires. Les pouvoirs salutaires des eaux ont toujours été appréciés et ce, depuis les Romains. Il est très difficile de déterminer le cheminement des eaux qui peut atteindre le plus profond de la Terre et remonter à la surface après des centaines, voire des milliers, d’années. Depuis des siècles, médecins et ingénieurs s’efforcent d’optimiser les bienfaits des eaux au parcours mystérieux.