Des parcs naturels et nationaux

La région Sud, ex-PACA, compte pas moins de 9 parcs naturels. Sur le territoire qui nous intéresse, vous en trouverez 7 : Les Alpilles, La Camargue, La Sainte-Baume, le Verdon, le Mont Ventoux, le Luberon et les Baronnies provençales. Chacun d'eux a ses spécificités et s'apprécient aussi bien pour les paysages, que pour la faune et la flore qu'on y trouve. Aux parcs naturels s'ajoutent deux parcs nationaux : celui des Calanques et celui de Port-Cros. Ici ce sont surtout les amateurs de paysages marins qui y trouveront leur bonheur, bien que les plantes et animaux présents dans les deux lieux valent également le coup d'œil. Vous faire accompagner par un guide spécialisé vous permettra de mieux comprendre les enjeux de ces réserves naturelles. Le parc national des Calanques connaît par exemple une fréquentation de plus en plus intense chaque année. Les nuisances générées sont parfois irréversibles. Les prochaines années seront déterminantes dans la préservation de ces écrins verts en Provence.

Faune de Provence

La cigale. Si l'on devait choisir un animal emblématique de la région, la cigale pourrait largement prétendre à la première place du podium. Omniprésente dès l'arrivée des premières chaleurs, la cigale et sa parade amoureuse si bruyante font partie intégrante du patrimoine méridional. Une bande-son des vacances incontournable. Vous pourrez avec un peu de chance approcher une cigale d'un peu plus près, bien que leur apparence les confonde souvent avec les écorces des arbres. À votre approche, elles se tairont, contrairement aux Provençaux plutôt loquaces. Ce sont peut-être les bestioles les plus timides de la région. Inutile de préciser qu'il faut absolument les préserver. Ces dernières années, quelques touristes ont défrayé la chronique en se plaignant auprès des hôteliers, des nuisances sonores générées par nos amies les cigales. Un comble !

D'autres animaux caractéristiques peuplent les terres provençales : les flamants roses et taureaux de Camargue par exemple. Région où l'on trouve également de nombreux élevages de chevaux appelés manades. Les étangs et marais camarguais sont une zone de prédilection pour les oiseaux migrateurs de passage. Les observer vous sera possible au parc ornithologique sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Les fonds marins de la région regorgent aussi de richesse : la tortue caouanne, le mérou, l'oursin diadème ou encore la grande cigale de mer font partie des espèces protégées. Il existe même une espèce de phoque sur les rivages chauds de la grande Bleue, appelée phoque moine. Une plongée dans les eaux claires du Var ou des Calanques vous permettra d'apprécier la diversité, bien que fragile et menacée, des fonds marins. Notez qu'il n'est également pas rare de voir quelques dauphins et cétacés s'aventurer en rade de Marseille.

Lavandes et oliviers

Côté flore, l'emblème de la Provence reste la lavande. Inimitable de par son odeur et sa couleur, les champs de lavande de Haute-Provence sont un ravissement pour les yeux et l'odorat. Dans le Vaucluse, le plateau d'Albion et le Luberon sont deux régions où la lavande prospère également. Plusieurs parcours appelés « routes de la lavande » vous permettront de profiter pleinement des bienfaits de cette plante. À faire à pied, à vélo ou en moto, ces 6 circuits de 950 km vous feront parcourir la Haute-Provence, le Verdon, les Préalpes provençales ou encore le Ventoux. Vous y rencontrerez des acteurs et témoins du travail de la lavande. 30 tonnes d'huiles essentielles sont produites chaque année dans la région. Elles bénéficient même d'une appellation d'origine contrôlée. Pourtant, cette production a été divisée par trois depuis 2005, une bactérie faisant des ravages. Les lavandes sont donc parfois remplacées par du lavandin, beaucoup moins fragile et à l'odeur légèrement plus camphrée. Près de 1 000 tonnes d'huiles essentielles sont élaborées chaque année.

L'olivier est lui aussi indissociable de la région. Ses reflets argentés tapissent le pays de la Sainte-Victoire, des Alpilles et du Haut-Var. Ce sont les Grecs qui, en fondant Marseille, ont développé cet arbre en Provence. On en extrait une huile d'olive rare et bienfaisante, prédominante dans la cuisine provençale et qui bénéficie de nombreuses appellations contrôlées de renom.

Parc animaliers

Vous trouverez dans la région, quelques parcs animaliers de choix :

Le zoo de la Barben, dans les Bouches-du-Rhône, est le rendez-vous des familles de la région, depuis notamment la fermeture de celui de Marseille à la fin des années 80. Plus de 130 espèces animales, soit 700 animaux y sont visibles. Le site est très beau et ravira petits et grands.

Le jardin des oiseaux tropicaux, à La Londe-les-Maures dans le Var, permet aux amoureux des oiseaux de découvrir 6 ha de volières abritant des variétés d'oiseaux exotiques rares. Des collections botaniques ont été constituées dans les années 90 : agaves, yuccas, dasylirions et nolines, le panel de plantes exotiques est un des plus importants de France. Participant à différents programmes internationaux pour la défense des espèces, menant des activités de recherche en aviculture/ornithologie et en horticulture/botanique, le jardin a désormais une double vocation de centre d'acclimatation et de réserve génétique.

Le parc ornithologique de Pont-de-Gau est un autre site naturel animalier majeur en Provence. Situé à 4 km des Saintes-Maries-de-la-Mer, ce parc s'étale sur 60 ha. Deux promenades à travers étangs et marais sont proposées. L'une, très sauvage, appelée sentier du nord, offre une vision assez complète de la diversité de la Camargue. On peut apercevoir une belle densité d'oiseaux de proie, hérons, râles, gros becs et becs fins migrateurs ou sédentaires, accompagnés de ragondins. Le second sentier se faufile entre deux étangs occupés par une grande colonie de flamants roses que l'on peut approcher de très près.

Le majestueux jardin des papillons à Digne. En visite guidée uniquement, vous serez accompagné par des animateurs passionnés, dans des conditions optimales. Ce site est réputé pour sa richesse en espèces de papillons (135 !) d'avril à septembre, soit plus de la moitié de la faune française sur 1 hectare.