Quels moyens de transports pour se déplacer à État de Rio de Janeiro ?

Organiser son séjour à État de Rio de Janeiro

De l’aéroport au centre-ville De l’aéroport au centre-ville à État de Rio de Janeiro

On arrive en général au Brésil via l’aéroport de Rio de Janeiro, quelquefois Belo Horizonte . Les vols intérieurs per- mettent de desservir tous les Etats brésiliens et de très nombreuses villes du pays. Il est déconseillé de changer l’argent dans les guichets de change des aéroports lorsqu’on arrive à Rio et Belo Horizonte car les taux sont très désavantageux. On  peut se rendre au centre-ville à partir des aéroports en navette ou en taxi, voire en uber. Ne pas prendre les taxis "pirates".

De l’aéroport de Rio-Galeão  vers la zone sud de Rio : en bus, les bus qui desservent Rio appartiennent à la compagnie Real. Il existe deux arrêts de bus, l’un situé devant le secteur bleu du Terminal 1, niveau 1 (arrivées), et l’autre au niveau -1 du Terminal 2. Directions ligne 2018 : Centre, aéroport Santos-Dumont, Botafogo puis Zona Sul : Copacabana, Ipanema, Leblon et Barra da Tijucá. Le trajet d’une cinquantaine de minutes jusqu’à Copacabana coûte environ 15 R$, et les bus partent à intervalles très fréquents à partir de 5h30 du matin jusqu’à 22h30. Ces bus sont climatisés, avec wi-fi gratuit et bagages en soute, très confortables et directs. Si vous vous rendez dans un hôtel, faites le savoir au chauffeur qui vous indiquera le meilleur endroit pour descendre.

Les taxis communs (jaunes) sont les moins chers ; ils fonctionnent avec un compteur (taximetro). Ces taxis n’ont pas de bureau d’accueil dans l’aéroport, pour les prendre il faut sortir du hall de l’aéroport, leur emplacement exact est clairement indiqué. Demandez bien au chauffeur de mettre le compteur en route au départ du taxi. La course jusqu’au centre-ville vous coû-tera environ 70 R$, pour Flamengo, Botafogo ou Laranjeiras compter 90 R$, jusqu’à Copacabana, Ipanema ou Leblon autour de 100 R$ et jusqu’à Barra de Tijuca environ 130  R$, en fonction de la circulation. Vous pouvez en général négocier avant de monter à bord. Les radio-taxi et les taxis pré-payés sont plus chers. Ne faites en revanche pas confiance aux « taxis pirates » qui vous accosteront discrètement à la sortie de l’aéroport.

De l'aéroport de Confins vers le centre-ville de Belo Horizonte : le bus "conventionnel" (conexao) relie l'aéroport au centre-ville de BH en 1h30 ou 2h selon le trafic ( environ 20 R$). La version "executif" est plus rapide, climatisée et plus cher (35 R$). Le taxi coûtera entre 100 et 150 R$. Uber est moins cher mais un peu moins rapide. 

Transports en commun Transports en commun à État de Rio de Janeiro

Les transports en commun, intra-urbains comme interurbains, sont très développés et assez bon marché. 

Les bus interurbains se prennent dans les rodoviárias (gare routière). On peut  réserver son billet en ligne sur différents sites (www.click- bus.com.br). Il est recommandé de réserver son billet sur Internet sur les liaisons les plus fréquentées ou en fin de semaine. Les grandes compagnies sont sérieuses et les bus propres. On présente une pièce d’identité et les bagages ne sont données qu’en échange du coupon remis remis à l’embarquement. L’air conditionné est poussé à fond, prévoir un pull pour se couvrir. Les compagnies de bus sont nombreuses sur tout le territoire brésilien.

Les bus de ville sont souvent plus compliqués à utiliser mais en se faisant aider à la pousada ou par des locaux, c’est une expérience intéressante et assez bon marché. Il faut connaître les lignes et ne les utiliser que sur des zones fréquentées et sûres et pendant la journée seulement. Les petits bus frescao se prennent à la volée, les destinations sont marquées sur le pare-brise. On paye directement au cobrador.

Le métro sous-terrain se limite aux villes de Rio et Belo Horizonte. Dans les deux villes, il est très sûr mais assez limité en extension. Les tickets de métro s’achètent dans les stations et se rechargent. On se repère facilement grâce aux plans de métro. Des tramways et des métros aériens (BRT) complètent l’offre de transports. Le ticket de bus coûte 4,5 R$ à Rio de Janeiro. 

Des ferrys (lanchas) existent à Rio. Ils coûtent 6,10  R$ entre Rio de Janeiro et Niterói.

Vélo, trottinette & co Vélo, trottinette & co à État de Rio de Janeiro

Le vélo se développe dans les villes brésiliennes, comme dans toutes les métropoles du monde. A Rio et São Paulo, une partie de la ville est laissée aux cyclistes, aux trottinettes et aux rollers le dimanche. Le reste de la semaine, de plus en plus d’espaces son dédiés aux trans- ports «doux». En général, les pistes cyclables se trouvent surtout dans les zones sûres des villes (zona Sul de Rio). Il faut respecter les consignes générales de sécurité et se rappeler que la conduite automobile dans les grandes villes brésiliennes est aléatoire. Des sorties de groupe sont organisées régulièrement. Un système de vélos en libre service semblable au Vélib’ est désormais développé dans de nombreuses villes, selon les mêmes modalités qu’en France (https:// bikeitau.com.br). On peut louer un vélo selon les mêmes modalités qu’en France à Rio et BH. Si on respecte les consignes de sécurité, découvrir les villes brésiliennes en vélo est un réel plaisir, on sent mieux l’âme des villes et la nature.

Avec un chauffeur Avec un chauffeur à État de Rio de Janeiro

Les taxis et les VTC sont également très développés au Brésil. Les taxis peuvent être prépayés quand on les prend à l’aéroport, sinon, le coût de la course est calculée grâce au compteur que le conducteur se doit de mettre en marche, sauf si vous négociez le prix en avance. Il existe deux tarifications pour les taxis (jour et nuit, le tarif de nuit commence en général à 18h). Une consigne de sécurité de base est de ne pas prendre de taxi «pirate». On peut faire appeler son taxi de l’hôtel ou du restaurant, sinon on le prend en tête de station. On évite de les héler en pleine rue, a fortiori la nuit. Les VTC de style Uber sont très présents et présentent une alternative aux taxis classiques. Les taxis apprécient peu cette concurrence qu’ils jugent déloyale. On peut réserver un véhi- cule VTC avec chauffeur sur le site Uber pour des distances longues.On peut faire appeler son taxi de l’hôtel ou du restaurant, sinon on le prend en tête de station. On évite de les héler en pleine rue, a fortiori la nuit. Les VTC de style Uber sont très présents et présentent une alternative aux taxis classiques. Les taxis apprécient peu cette concurrence qu’ils jugent déloyale. On peut réserver un véhi- cule VTC avec chauffeur sur le site Uber pour des distances longues.

En voiture En voiture à État de Rio de Janeiro

Toutes les grandes sociétés internationales de location de véhicules sont présentes au Brésil et les points de location sont nombreux. Louer une voiture peut avoir un sens si on veut se déplacer en de nombreux lieux (pas trop distants) et être libre de son itinéraire (vallée du café, villes coloniales du Minas Gerais par exemple). La personne qui loue un véhicule doit avoir le permis de conduire depuis plus de 2 ans (ou un permis de conduire international) et une carte de crédit internationale avec un crédit suffisant pour encaisser la caution. Il faut compter en moyenne 35 euros par jour de location mais les prix sont très variables. En réservant de France, on peut avoir des tarifs plus avantageux. Il faut s’assurer que les routes sont carrossables (elles sont quelquefois impraticables en temps de pluie). De nombreux radars contrôlent la vitesse des véhicules : 40 km/h en agglomération, 70  km/h hors agglomération et 110 km/h sur autoroute. Au risque de se répéter, il faut éviter de rouler la nuit et s’assurer que la région fréquentée soit sûre (les périphéries des grandes villes sont à éviter). Il n’est pas forcément nécessaire de louer un véhicule au Brésil pour réussir son séjour.

Accessibilité Accessibilité à État de Rio de Janeiro

Le Brésil n’est pas un bon élève en termes d’accessibilité des transports en commun et des déplacements sur la voie publique pour les poussettes et les personnes à mobilité réduite. Certaines zones résidentielles et/ou touris- tiques (zone sud de Rio) ont fait des efforts mais les trottoirs, surtout lorsqu’ils sont si joliment pavés. sont irréguliers, avec des trous nombreux et des obstacles difficiles à franchir.

Les attrape-touristes Les attrape-touristes à État de Rio de Janeiro

Il faut à tout prix éviter les taxis pirate, qui se trouvent surtout à la sortie des aéroports et des grands lieux touristiques. Ne prenez les taxis que dans les têtes de station ou ceux que vous avez fait appeler.