Se rendre à État de Rio de Janeiro : Formalités et démarches administratives
Vie quotidienne à État de Rio de Janeiro
Allo ? à État de Rio de Janeiro
Jusqu’à la dernière décennie, les cabines de téléphone au Brésil, surnommées «orelhao» (grandes oreilles), faisaient partie du mobilier urbain, à l’instar des célèbres cabines de téléphones rouges britanniques. Las, ces cabines ont bien souvent été remisées dans des musées des télécoms. Le téléphone portable a très largement supplanté le téléphone filaire. La solution la plus simple et la moins onéreuse consiste à souscrire à un pass avec son portable français auprès de son opérateur, qui permettra le roaming selon des modalités qui diffèrent en fonction des opérateurs. L’autre solution consiste à acheter une carte SIM au Brésil dans un kiosque à journaux (10 R$) et de l’activer. Il vous faudra pour cela générer un CPF. On peut recharger chez TIM, par exemple, toujours dans un kiosque à journaux, selon un mode forfaitaire pour 1 ou 2 semaines pour respectivement 10 ou 20 R$, 1 Giga d’internet et Whatsapp en illimité.
Pour téléphoner au Brésil, il faut composer l’indicatif international (+55) l’indicatif de la ville et le numéro de téléphone.
Pour téléphoner à partir du Brésil vers la France, avec un téléphone brésilien, faire 00, numéro de l’opérateur (021 ou 023 ou autre...), 33 puis le numéro français.
Accessibilité à État de Rio de Janeiro
Le Brésil n’est pas le meilleur élève en termes d’accessibilité des transports en commun ou des lieux publics pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes, malgré une législation qui les y oblige. Les trottoirs sont souvent mal entretenus avec des trous nombreux. Les rampes d’accès aux transports, aux monuments ou aux espaces publics sont insuffisantes en nombre et/ou mal entretenues. Il n’est pas impossible de voyager au Brésil en fauteuil roulant ou avec des poussettes. De nombreux établissements hôteliers ou de restauration et de plus en plus de lieux publics sont désormais accessibles aux PMR et aux poussettes. Il est simplement nécessaire, en amont, de choisir des hébergements, des transports et des lieux idoines.
Voyager avec des enfants. La plupart des hôtels sont équipés pour recevoir et divertir les enfants. Dans les resorts, il y a toujours des animations adaptées aux plus petits et souvent un service de garderie. Toutefois attention à certains hôtels plus haut de gamme ou dédiés au repos, car souvent les enfants de moins de 10 ans, voire 12 ans, ne sont pas acceptés. Quant aux séjours en pleine nature (parcs naturels, îles ou plages isolées), mieux vaut se renseigner avant pour savoir si les lieux sont adaptés et si les enfants pourront suivre les activités proposées.
Santé à État de Rio de Janeiro
Le Brésil étant tout entier situé dans la zone intertropicale, on y trouvera fort logiquement toutes les pathologies dites « tropicales ». On déconseillera l’eau du robinet en toutes circonstances, même dans les grandes villes. De même, dans les petits restaurants de plage, on évitera les crudités. Le trouble le plus fréquent est la « diarrhée du touriste » ou « tourista », liée souvent à un changement d’alimentation et/ou la consommation d’eau non ou mal traitée.
Les moustiques peuvent importuner. il est nécessaire de se couvrir et de s’enduire de répulsif. Les piqûres peuvent être douloureuses et peuvent transmettre la dengue ( pas de paludisme à Rio). Il n’y a pas ou peu de vaccins obligatoires au Brésil. La fièvre jaune ressurgit régulièrement de manière épidémique. On peut se faire vacciner en France.
La récente crise du Covid-19 a montré le délabrement du système de santé publique brésilien (SUS). En cas de problèmes de santé sévère, il peut être judicieux d’aller dans une clinique privée. Il est prudent de se renseigner en amont sur ce qu’offre sa mutuelle comme couverture médicale et/ou possibilité de rapatriement.
L’ambassade de France met à la disposition des Français les coordonnées d’un médecin conseil (https://br.ambafrance.org/Liste-des-medecins-parlant-francais-a-Brasilia - https:// riodejaneiro.consulfrance.org/Medecinsconseil-du-Consulat-general-de-France-a-Rio-de-Janeiro - Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à appeler le consulat de France qui vous aidera à trouver des solutions.
Urgences sur place à État de Rio de Janeiro
Il y a deux numéros à connaître pour les urgences à caractère médical : le 192 est le numéro d’appel d’urgence pour les ambulances publiques (SAMU) et le 193 pour appeler les pompiers. Le numéro d’appel de la police est le 190. Dans les grandes villes touristiques, il existe une police touristique
Sécurité à État de Rio de Janeiro
Le Brésil a la réputation d’être un pays dangereux pour les touristes. C’est certainement exagéré, mais il est incontestable que la violence est omniprésente dans les métropoles et les villes moyennes, paradoxe d’une des nations les plus accueillantes au monde. Les risques en- courus par les touristes se « limitent » principalement au vol. Quelques précautions et un peu de bon sens suffisent le plus souvent à éviter les ennuis. En règle générale, les grands centres urbains, qui concentrent toute la misère du monde en même temps que des hordes de touristes, présentent les plus grands risques. Les petites villes et villages, loin du bruit et de la fureur, sont moins considérés comme « zones à risque », mais il convient également de rester vigilant. En toute objectivité, n respectant les consignes de base, les risques sont à peine plus importants que dans certains quartiers des grandes capitales occidentales.
Lieux sensibles. Les pickpockets et les vo- leurs à la tire fréquentent, comme partout, les transports en commun (principalement les bus municipaux, souvent bondés), les marchés, les plages urbaines, les gares routières, les bateaux en Amazonie, les alentours des banques. Les agressions violentes sont rares dans ces endroits, mais peuvent éventuellement avoir lieu le soir, dans les centres-villes désertés, dans les favelas et dans certains endroits fréquentés par les touristes, comme à la sortie de boîtes de nuit un peu louches. Evitez les zones désertes la nuit.
Les signes extérieurs de richesse sont à proscrire en toute circonstance (montre de prix, vêtements de marque voyants, bijoux, appareils photo imposants, smartphones dernier cri, etc.).
Évitez de vous déplacer avec des sommes d’argent importantes et avec vos papiers et évitez de les sortir dans les lieux publics. Gardez en poche un peu de monnaie, facilement accessible, pour le bus ou pour boire un verre, et laissez caché le reste de votre argent. Calculez ce dont vous allez avoir besoin pour la journée ou la soirée. Dans les grandes villes, les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des hôtels, des restaurants et dans certains magasins. L’une des règles d’or du voyage à suivre absolu- ment est d’éviter de mettre tout son argent et ses documents au même endroit.
Surveillez votre verre en boîte de nuit. Le GHB (drogue du violeur) semble avoir été utilisé dans certains bars de nuit.
Évitez de vous comporter comme un touriste (le nez dans votre guide de voyage, l’air désemparé). Au contraire, ayez l’air sûr de vous et adoptez, autant que possible, l’attitude et les vêtements décontractés des Brésiliens.
Si l’on se promène en ville, mieux vaut laisser son passeport et sa carte de crédit à l’hôtel et n’emporter qu’un peu d’argent (idéalement dans une poche intérieure plutôt qu’une banane) et une photocopie du passeport. Pour aller à la plage, réduisez ce « peu d’argent » à son minimum et n’emportez que le strict nécessaire. Si vous y allez seul, et craignez pour vos affaires pendant que vous vous baignez, confiez-les à des voisins dignes de confiance ou aux serveurs des barracas.
Pour circuler la nuit ou si vous devez trans- porter des objets de valeur ou êtes encombré par de gros sacs, il est préférable de prendre un taxi. Avant de monter dans un bus, on peut préparer sa monnaie sur le trottoir ; ça évitera d’avoir à sortir son porte-monnaie dans ces véritables séances d’équilibristes que sont les passages du tourniquet. Pour prendre un taxi, mettez-vous à une tête de station ou télé- phonez au central, il vous donnera le numéro d’immatriculation du véhicule qui viendra vous chercher. On peut aussi utiliser les applications disponibles sur smartphone pour UBER par exemple.
Si vous devez traverser la ville avec votre sac à dos, on tentera peut-être sur vous le coup de la mousse à raser sur le sac pour vous forcer à le poser à terre, où il sera plus vulnérable, ou un grand classique, le coup de lame de rasoir sur le sac. Dans tous les cas, il faut rester stoïque, continuer son chemin et attendre d’être dans un endroit sûr pour nettoyer son sac ou estimer les dégâts. Même si ces petites ruses sont rares, évitez de laisser votre bagage dans les lieux publics sans surveillance.
En cas d’agression, ne résistez pas. Les agresseurs auront souvent des arguments bien plus déterminants qu’un couteau suisse, et ils n’hésiteront pas à s’en servir. De plus, en suivant les conseils précédents, le plus gros est à l’hôtel, le reste étant réparti en plusieurs endroits : donnez le contenu d’une poche ; s’ils insistent, donnez le contenu d’une autre ; la troisième permettra de prendre un taxi. Ne les regardez pas.
La plupart des hôtels régulièrement fréquentés par les touristes semblent sûrs. Suivez particulièrement les consignes données pour Rio et São Paulo. Il vaut mieux quelquefois payer plus cher sa chambre d’hôtel et profiter pleinement du sommeil du juste. Si vous avez des doutes (notamment dans les hôtels bon marché), fermez la porte de votre chambre avec votre propre cadenas, assurez-vous que la fenêtre ferme bien et, éventuellement, cadenassez votre sac à un élément fixe du mobilier. En règle générale, même dans les hôtels qui vous paraissent à peu près corrects, évitez de laisser traîner des objets ou des documents de valeur. Certains hôtels proposent des coffres.
Les trajets en bus longues distances ne posent aucun problème de sécurité. Vous pouvez ainsi sans problème laisser vos bagages dans les soutes sans vous en préoccuper jusqu’à l’arrivée.
Femme seule en voyage. Comme partout, une femme seule en voyage doit redoubler de vigilance. La violence accrue au Brésil n’arrange en rien la situation. En respectant les règles de base, une femme seule peut tout à fait voyager au Brésil sans être inquiétée. Les transports en commun sont généralement sûrs et on sera même surpris de la bienveillance des passants qui, dans la majorité des cas, n’hésiteront pas à vous venir en aide en cas de pépin.
Drogue. Les dangers inhérents à la consommation de stupéfiants sont connus. Au Brésil, la vigilance doit particulièrement être de mise. L’herbe, sous le nom local de maconha, est omniprésente. Pour simple consommation, les peines d’emprisonnement vont de six mois à deux ans. Le trafic de stupéfiants est lui pas- sible de peines s’étalant de trois à quinze ans. Et les étrangers ne bénéficient d’aucun traitement de faveur. Certains dealers, de mèche avec les autorités, n’hésitent pas à vendre avant de dénoncer. Dans tous les cas, tenter de se procurer des stupéfiants en tant qu’étranger vous expose à des risques certains.
LGBTQ à État de Rio de Janeiro
L’homosexualité est tolérée par la loi au Brésil. Le pays a également légalisé le mariage homo- sexuel. Dans les grandes villes, de nombreux lieux (bars, boites, restaurants) sont des points de rencontre de la communauté gay. Attention cependant, dans certaines places, dans les zones rurales, dans certains quartiers populaires et/ou dans certains milieux (extrême-droite et religieux ultraconservateurs), on peut rencontrer des réactions homophobes
Ambassade et consulats à État de Rio de Janeiro
La France a son ambassade à Brasilia et possède 3 consulats généraux dont un à Rio de Janeiro. Les services consulaires proposés sont riches et variés. On peut y faire refaire ses papiers perdus, y puiser des conseils sanitaires ou juridiques...
Ambassade de France à Brasilia : SES Av. das Nações, lote 04, quadra 801 - +55 61 3222 3999 - +55 61 3222 3820 - https://br.ambafrance.org
Consulat de France à Rio (Avenida Presidente Antônio Carlos, 58 - +55 21 3974 6699 - https://riodejaneiro.consul- france.org).
Poste à État de Rio de Janeiro
Jusqu’à 20 grammes, il vous en coûtera 2,15 R$ pour envoyer une lettre en France en tarif normal. C’est assez long, au moins 2 à 3 semaines. En général, on arrive avant la carte postale. En recommandé, il vous en coûtera 110 R$ pour envoyer un courrier important