Le premier arrondissement
S’étendant de l’échangeur au boulevard Triomphal, le 1er arrondissement couvre les zones de Charbonnages, de Sotega, de Guégué, Derrière la Prison, Batterie IV, Gros Bouquet, Quaben, Louis et Vallée Sainte-Marie. On descend dans le centre-ville par le boulevard Triomphal, le long du littoral. On débute par le quartier Bas de Guégué, puis on passe devant le lycée Léon Mba, le carrefour Dialogue et les quartiers de Batterie IV, Gros Bouquet, Quaben et Louis, appartenant jadis aux villages des deux rois mpongwés, le roi Quaben et Louis Dowé. On pénètre dans les quartiers intérieurs par la voie express, en prenant à droite au premier feu, au carrefour Charbonnages. En descendant l’immense boulevard Triomphal, on longe la Vallée Sainte-Marie où se succèdent d’imposants bâtiments ultramodernes. On arrive ensuite au grand centre commercial M’Bolo. De Derrière la Prison, si l’on tourne à droite, puis encore à droite, on tombe sur le boulevard Quaben par lequel on redescend vers le bord de mer en passant devant l’église Saint-André. A la dernière intersection, on peut rejoindre le quartier Louis en bifurquant à gauche. Ce quartier fut l’un des premiers habités de Libreville et, aujourd’hui, il est l’un des plus animés le soir. Il se prend en sens unique depuis le bord de mer par la Montée de Louis et se contourne par la Descente de Jeanne Ebori, appelée encore Descente de Louis. Il n’est qu’une succession de restaurants, bars de nuit, night-clubs et petits commerces où Maliens, Libanais et Chinois se partagent le pavé.
Le deuxième arrondissement
Le 2e arrondissement englobe les zones de Port Môle, Montagne Sainte et Nkembo. En bas du boulevard Triomphal, à gauche, la cathédrale Sainte-Marie a été bâtie sur le site du premier poste du fort d’Aumale lors de la fondation de Libreville. En face, après avoir traversé la route, on entre dans l’enceinte du petit port Môle, où l’on vend de tout à des prix de gros. Sorti du port, dos à la mer, on emprunte la Nationale 1 pour prendre la première à gauche. On tombe alors sur l'avenue Jean-Paul II, autrefois appelée « Boul'Bess » et qui était une rue où se concentraient de nombreux maquis. Aujourd'hui détruits, ils ont été remplacés par des immeubles modernes. L'avenue Jean-Paul II rejoint le boulevard Triomphal. Plus loin, le boulevard Léon Mba fait suite au boulevard Bessieux. Arrivé au grand carrefour, à gauche, se trouve le quartier de Nkembo, où l’on peut admirer l’église Saint-Michel. Si l’on entre dans le quartier AVEA1, en passant sur le côté de l’église, on tombe sur un dédale de jolies rues pavées où il est agréable de circuler. De nombreux bars et maquis s’y succèdent, alternant avec des coiffeurs et des petites boutiques. En poursuivant dans la même direction, on sort au carrefour Tolérance, à l’entrée du quartier très populaire de Rio, sur la gauche. En prenant à droite, on se dirige vers la gare routière.
Les 3e et 4e arrondissements
Le 3e arrondissement englobe les quartiers de Centre-Ville, Nombakélé, Petit Paris et Akébé. Bordé par le boulevard de l’Indépendance sur le littoral, le centre-ville commerçant et administratif s’arrête dans la rue parallèle à la mer et en surplomb. Sur le Plateau se trouve le grand village artisanal, et, un peu plus loin, dans la petite rue sur la droite, se trouve le petit village artisanal, où la majorité des objets est fabriquée au Gabon. Si l’on continue la rue en haut du Plateau en direction du carrefour Léon Mba, on arrive au fameux quartier de Mont Bouët, connu pour son immense marché. Du carrefour Léon Mba, on peut faire un tour dans le Petit Paris pour revenir au centre-ville et se perdre vers Akébé et Likouala, puis rejoindre le littoral. Tous ces quartiers populaires ont leur charme, mais les rues ne portent souvent aucun nom. Il ne faudra donc pas hésiter à demander votre chemin. Le 4e arrondissement prolonge vers le sud le 3e arrondissement et comprend les quartiers de London à Lalala. On reprend le littoral par le boulevard de la République prolongé par le boulevard J.R. Issembé. De Nombakélé à Glass, on traverse London, qui fait partie des plus anciens quartiers de Libreville, et où l’on trouve quelques vieilles bâtisses en bois sur pilotis. Au bout du boulevard de la République, qui longe le bord de mer, on entre dans Oloumi. A droite, on rejoint le port Michèle Marine, alors qu’à gauche s’étend la zone industrielle de Libreville, Oloumi, qui occupe tout l’arrière de Plaine Niger Dakar jusqu’à la voie express. Si l’on continue de longer l’estuaire, on arrive à Lalala, qui veut dire « loin, loin, loin » en fang. C’était le quartier le plus éloigné du centre-ville à l’époque où il était encore un village. A l’image de toutes les villes du Gabon, Libreville possède son « couloir de la mort » : à Lalala, à gauche, dans la partie du quartier située de l’autre côté, le long de la voie express après Oloumi. Coin plein d’ambiance, local et chaud, où il n’est pas forcément prudent d’aller se balader à 2h du matin.
Les extrémités de Libreville
Au nord, le quartier de la Sablière regroupe bon nombre de belles villas et de résidences haut de gamme bordant la longue plage de Libreville qui longe la ville jusqu’au carrefour Dialogue. On traverse ensuite les quartiers de l’Aéroport et Tahiti, jusqu’à l’échangeur de l’aéroport où débute la voie express qui contourne la ville par-derrière. Toutes les habitations de la Sablière jusqu’à l’échangeur longent le bord de mer, alors que, de l’autre côté de la route, l’aéroport occupe tout l’espace que prolonge la piste de l’Armée de l’air. Aujourd'hui, les constructions s'étendent de plus en plus loin vers le nord après la Sablière. Les quartiers sud se succèdent de Libreville à Owendo. Si l’on poursuit au-delà de Lalala, à droite, on se retrouve sur la voie express dans la direction d’Owendo, à 20 km du centre-ville. Entre les deux, quelques quartiers résidentiels en bordure de plage et une cité : Acaé. Owendo est une commune distincte de Libreville, mais rattachée à elle comme un quartier en raison de sa proximité et de quelques points d’intérêt majeurs : le port à bois, le port minéralier et le port marchand, emblématiques de l’économie florissante du Gabon des années 1970, et la gare ferroviaire d’où part le Transgabonais pour Franceville.