Termez fait face à l'Afghanistan : la capitale régionale est située sur les rives d'une frontière naturelle, l'Amou Daria. Termez est hermétiquement séparée du reste de l'Ouzbékistan par les monts Kugitang à l'ouest, les monts Hissar au nord et les monts Khabatag à l'est, ce qui entraîne un climat subtropical. C'est la ville la plus chaude d'Ouzbékistan en été (il faut s'attendre à des températures autour de 45 °C en moyenne) mais ses hivers sont doux. La visite de la ville en plein été est donc déconseillée, surtout si vous supportez mal les fortes chaleurs. Tâchez de vous y rendre au printemps ou à l'automne, pour profiter au mieux de cette excursion hors des sentiers battus.

La ville moderne, soviétique, ressemble un peu à ses anciennes camarades de l'URSS qui partagent le même type de climat. On pense aux villes balnéaires de la mer Noire, pourtant la comparaison peut paraître étrange vu que l'on est ici aussi éloigné de la mer que possible. Il y règne une ambiance assez désuète et pas désagréable. Les infrastructures se développent, avec quelques nouveaux hôtels.

Appartenant à l'ancienne Bactriane, elle vit passer Alexandre-le-Grand qui y établit son campement. Étape majeure de la Route de la Soie, la ville s'étendait sur deux hectares, mélange d'architectures grecque, persane et indienne. La ville en elle-même est une escale idéale pour partir à la découverte des environs où des ruines de temples bouddhistes attestent de l'influence du bouddhisme dans la région avant sa pénétration en Chine.