Résultats Artisanat naturel à KOUNDARA

PARC DU NIOKOLO BADIAR

Nature
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Koundara, Guinée
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Inauguré en avril 1996, le complexe écologique du Niokolo Badiar est à cheval entre le Sénégal et la Guinée, et forme une vaste étendue de plus de 1,5 million d’hectares. Le noyau central est constitué par le parc transfrontalier du Niokolo-Badiar (950 000 ha) et par les forêts classées de N'Ddama et du Badiar Sud. Ici, plus de 80 espèces de mammifères ont été recensées, parmi lesquelles les chimpanzés, le lycaon, le lion ou encore l’élan de Derby. Jusqu'à présent, le côté guinéen, le Badiar, n’est pas très riche en animaux. Il faut dire que les bœufs des éleveurs y broutent, les pêcheurs et les chasseurs y séjournent fréquemment, et les amateurs de vin de palme extraient des rogniers la sève nécessaire à la création de leur breuvage. Avec tout cela, les animaux se font rares et méfiants et donc très difficiles à observer. Le parc comporte toutefois un circuit touristique intéressant d’environ 2 heures. Ce circuit passe par la montagne de Sow, d’où l’on a un beau point de vue, longe la rivière Koulountou (qui marque la frontière avec le Sénégal) et traverse une belle rôneraie. Mais le meilleur circuit est assurément celui qui rejoint Simenti en 3 heures, au cœur même du parc du Niokolo-Koba (la partie sénégalaise). Ce parc offre le meilleur échantillon de la faune de l’ouest de toute la région. De plus, son ambiance familiale et tranquille en fait un site encore préservé, loin des foules des parcs d’Afrique de l’Est. On conseille de visiter le côté sénégalais, car du côté guinéen il n'y a pas de route ni d'hébergement, d'autant qu'il n'y a pas besoin de visa pour passer de Guinée au Sénégal. Cependant une autorisation du conservateur guinéen du parc vous sera demandée du côté sénégalais. Cette autorisation est délivrée à l’entrée du Badiar, 3 km après Sambaïlo. Elle est payante.

À prévoir : si vous comptez passer une nuit ou vous restaurer à l’hôtel Simenti, ou au campement « le Camp du Lion », il faudra vous munir soit de francs CFA, soit de liquidités en euros ou dollars, car les francs guinéens ne sont pas acceptés côté sénégalais. À l’intérieur du parc, il n’y a aucune station-essence, prévoir en conséquence. Les dernières « stations-service » se trouvent à Koundara, pour le côté guinéen, et à Dar Salam, pour le côté sénégalais. Prévoyez toujours quelques provisions et une quantité d’eau potable pour plus d’une journée. Concernant la réglementation interne du parc, il convient de s'y conformer. Rouler à 30 km/h au maximum (20 km/h est la vitesse idéale pour l'observation de la faune), ne pas rouler de nuit, pas de descente de voiture en dehors des aires aménagées, toute chasse est prohibée bien sûr, de même que tout ce qui peut effrayer les animaux (Klaxon, appels de phare, etc.). Avant chaque excursion, vérifiez l'état de votre véhicule et assurez-vous d'avoir une roue de secours avec le matériel nécessaire pour la changer et une réserve de carburant suffisante, signalez à l’hôtel ou au poste de garde l’itinéraire choisi et surtout l’heure prévue de votre retour. Cela leur permettra de partir à votre recherche en cas de retard. Ultimes recommandations : la nourriture et l’eau attirent les insectes. Vérifiez toujours l’intérieur de vos chaussures, le matin – scorpions ou serpents ont pu s’y glisser. C’est le respect de la nature et le comportement écologique qui sont, de toute façon, les mieux adaptés. N’oubliez pas que la nature est en état de « légitime défense ». Observez, calmement. Les mouvements brusques effrayent toujours. Couper le moteur fait parfois fuir les animaux. Soyez extrêmement vigilant avec le feu. Il vous est demandé de ne pas jeter d’ordures, de ne rien prélever, ni flore, ni vestiges de faune, ni échantillons minéraux. Prenez plutôt une photo.

Le parc est officiellement ouvert toute l'année. Mais la saison sèche est la période la plus favorable pour découvrir la faune, qui se regroupe autour des points d’eau et des mares. Votre guide saura vous mener aux bons moments aux bons endroits et notamment sur les miradors d’observation qui ont été installés à différents endroits « stratégiques » du parc. Pendant le reste de l’année, vous pouvez également vous y rendre, mais les pistes sont mauvaises, les bourbiers fréquents et les animaux plus dispersés. Un petit conseil pour mieux apprécier la faune : n’oubliez pas vos jumelles.

Étant donné l’étendue du parc et les caprices des animaux, mieux vaut prévoir un minimum de deux jours pour profiter pleinement de la faune et de la flore. Si vous comptez simplement vous promener dans le Badiar, vous pouvez contacter M. Boiro, guide vivant à Koundara, au 622 78 52 28, qui vous aidera à organiser votre excursion selon vos souhaits, et dans le respect de la nature environnante.

Pour rejoindre directement le Niokolo depuis le Badiar, vous franchirez la Koulountou à gué. Observez, prenez le temps de vous arrêter pour regarder autour de vous. À l’orée des forêts-galeries, vous ne manquerez pas de voir ou d'apercevoir de timides céphalophes, d’impressionnants calaos casqués d’Abyssinie, et des hordes de cynocéphales aboyants ! Une dizaine de kilomètres plus loin, vous arriverez à Dalaba, où une plaque commémore l’inauguration du Niokolo-Badiar. Puis, après quelques détours par des mares ou des points d’observation (les différents sites sont fléchés aux points d’intersection), vous arriverez à Simenti.

Depuis le Sénégal, le principal poste d’entrée est celui de Dar Salam au nord du parc, mais l'accès est aussi possible par les postes de Mako (en venant de Kédougou au sud-est), de Koulountou, de Tiankoumbani ou le gué de Médina Gounass, à l’ouest. Depuis le Sénégal, l’entrée du parc est payante. Il faut s'acquitter d'un droit d'entrée par personne et par jour (environ 5 000 CFA) et par véhicule (environ 10 000 CFA). Le guide sénégalais est également obligatoire. Compter environ 10 000 CFA la journée.

 

Il existe quatre écosystèmes différents dans le parc :

– celui des mares et des bas-fonds, comme la mare de Simenti, la mare Damiel ou la mare Nétéboulou. Les animaux sont regroupés dans ces espaces verts au cœur de la saison sèche ;

– celui des rives de la Gambie et de la Koulountou. De très nombreux oiseaux la fréquentent, ainsi que des hippopotames, des crocodiles et des antilopes sous les forêts-galeries des berges ;

– celui de la rivière Niokolo Koba, qui ne ressemble plus guère qu’à quelques trous d’eau en fin de saison sèche. Ses rives sont bordées de falaises ;

– enfin, celui du mont Assirik, qui présente des forêts peuplées de chimpanzés et des plateaux fréquentés par l’une des plus grandes antilopes du monde : l’éland de Derby.

Pour visiter le parc, il est obligatoire de prendre un guide. Celui-ci présente l’immense avantage de savoir où se cachent tels ou tels animaux, suivant la période à laquelle vous vous trouvez. Se renseigner à l’hôtel pour les horaires exacts. Les visites sont prévues tôt le matin ou en fin d’après-midi.

Il y a même possibilité de faire un safari en Zodiac sur le fleuve Gambie et ses affluents, ou de visiter les villages coniagui et bassari dans le nord de la Guinée. Les sites les plus intéressants, à part Simenti et ses alentours (Badi), sont le pont suspendu et la mare aux hippopotames, près du campement au Lion, Niokolo, et le mont Assirik qui, du haut de ses 300 m, constitue le point culminant du Sénégal et abrite des familles de chimpanzés dans ses forêts.

Pour passer une nuit côté guinéen, un campement a été aménagé au sommet de la montagne de Sow. Mais le manque de visiteurs l'a transformé en campement fantôme. Préférez le bivouac sous tente, en attendant des jours meilleurs.

Sinon, plusieurs réceptifs existent au cœur du parc, côté sénégalais. Signalons, entre autres, l'hôtel Simenti construit dans un petit paradis, niché au-dessus d'une mare, où les animaux viennent se désaltérer en saison sèche, ou encore le Campement du Lion, fait de quelques cases au confort basique installées au bord du fleuve, et enfin le Nioko Lodge, posé sur une rive en surplomb de la Gambie, un hébergement de luxe où vous serez accueilli dans des tentes avec tout le confort pour vous permettre de passer un agréable séjour en communion avec la nature.

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