Se repérer

Pour se repérer, on utilise des indications géographiques par rapport à un endroit connu de la ville… mais parfois connu des seuls habitants de la capitale (les bâtiments auxquels font référence les adresses mentionnées n’existent plus parfois depuis vingt ans !). Aussi n’est-il pas facile de comprendre où l’on se trouve. Voici une petite explication qui pourra vous être utile : « Tica Bus, 1 cuadra al lago y 1 cuadra y media arriba » signifie : depuis le terminal de Tica Bus, 1 cuadra (un block ou « pâté de maisons » correspondant à 100 m ou 100 varas environ, théoriquement), en direction du lac (soit au nord) et 1 cuadra et demi en haut… c’est-à-dire à l’est. En effet, arriba correspond au lever du soleil (est) et abajo au couchant (ouest)… Sur ce, bonne chance !

Les quatre différents marchés de la ville permettent aussi de s’orienter : Roberto Huembes au sud-est, Ivan Montenegro et Mayoreo à l’est, Israel Lewites au sud-ouest. Le marché oriental, plus ou moins dans le centre, est l’un des quartiers les plus dangereux de toute l’Amérique centrale. Il est fortement déconseillé de s’y aventurer, même en prenant ses précautions.

Centro histórico

Avant le tremblement de terre de 1972, le centre de Managua se trouvait près du lac, partie de la ville que l’on appelle aujourd’hui le centre histo­rique. L’avenida Bolivar (l’une des rares qui porte un nom) longe plus ou moins le lac au nord de la ville. La place de la République (appelée jadis la place de la Révolution) tient aujourd’hui le rôle de forum populaire pour les rencontres politiques. La cathédrale tient toujours debout, vestige un peu étrange d’un passé révolu.

On peut considérer qu’il s’étend du malecon (rives du lac Managua) à la lagune de Tiscapa. On y retrouve les principaux bâtiments historiques de la capitale. Début 2014, deux monuments emblématiques et récents de la ville ont été détruits par les autorités : la Concha Acústica, une scène extérieure en forme de coquillage, et le Phare de la Paix. Les raisons invoquées étaient le mauvais entretien de ces bâtiments qui pouvait représenter un danger. Le malecón est la Croisette locale (en très, très moche…) et s’anime le dimanche après-midi ; de nombreux habitants de la capitale s’y réunissent, on peut y manger à bas prix et écouter des groupes de musique qui s’y produisent régulièrement. Attention : ce quartier a été sérieusement endommagé par le tremblement de terre de 1972 et, à part la place centrale et ses monuments adjacents, il n’y a rien à y voir. Cependant, ne manquez pas les sculptures derrière le Centre culturel ; elles évoquent l’histoire du pays (et la Révolution sandi­niste, notamment la première). Le quartier Martha Quezada, à l’ouest de l’Hôtel Intercontinental (un bon point de repère) et de l’INTUR, héberge les principaux établissements bon marché de la ville. De nombreux bureaux commerciaux et des ambas­sades entourent la Plaza de España un peu plus au sud.

Nuevo Centro

Le nouveau centre est un quartier résidentiel trés sécurisé où il est possible de se promener à pied la nuit. C’est d’ailleurs le principal lieu de rendez-vous de la jeunesse de Managua pour sortir le week-end : en particulier dans la zona hippos, une rue avec de nombreux bars et restau­rants. On y trouve aussi l’université UCA, l’hôpital, le grand centre commercial MetroCentro et de nombreux hôtels, des plus économiques aux plus luxueux.