Guide de voyage Korovetu

Pour se rendre sur « L’île qui flotte », le meilleur moyen est d’emprunter un taxi. Car les routes ne sont évidemment pas balisées et le lieu pas indiqué. En outre, il faut au préalable demander l’autorisation au propriétaire de cette île flottante, le chef d’un village qui se niche au milieu de nulle part. Autrement dit, il est difficile d’affronter seul une telle expédition. Et il n’est pas envisageable d’y aller autrement qu’en 4x4 ! Et comme vous allez être amené à patauger dans les marécages, il vaut mieux prendre des précautions vestimentaires. Notez qu’en chemin près de la borne 233, vous verrez, dessiné par la nature, à flanc de montagne, un superbe cœur !Vous entendrez sûrement parler de la « Floating Island ». Il s’agit en fait d’un petit bout de terre au milieu d’un champ marécageux, qui se promène d’un bout à l’autre des rives d’un petit étang. L’originalité du mystérieux phénomène en a fait un lieu de culte très couru. Mais si le fait lui-même est surprenant, le spectacle, lui, est un peu décevant. Le vrai intérêt de cette île, c’est plutôt le chemin qui y mène. Une balade au cœur des terres fidjiennes, sur une route capricieuse et obstinément verte. On en prend plein les yeux. La nature domine et la population s’en remet à elle. Une nature si paisible qu’elle défierait presque le temps qui passe. Tout ici semble suivre son cours dans une harmonie imperturbable. Sur les bords de la route, les enfants vont vers leurs écoles, nombreuses le long du parcours. Vêtus de leurs uniformes bleu marine, les petits écoliers indo-fidjiens n’ont donc pas besoin de faire des kilomètres pour avoir accès au savoir.