Chef-lieu du département du Borgou, Parakou est, après Cotonou et Porto-Novo, la troisième ville du pays. C'est un carrefour commercial cosmopolite. Des camions viennent charger des marchandises à la gare ferroviaire, pour prendre ensuite la direction du Burkina et du Niger car la ligne de chemin de fer qui devait se prolonger vers le Niger s'est finalement arrêtée à Parakou. Des taxis-brousse assurent aussi la liaison avec ces pays enclavés. En langue dendi, Parakou signifierait " la ville de tout le monde ". Ce qui paraît cohérent. Depuis la création du royaume bariba de Parakou par Kobourou Akpaki, fils d'un prince bariba de Nikki et d'une Yoruba de Savé, la ville a une réputation de tolérance à l'égard des peuples qui viennent s'y installer (yoruba, bariba, haoussa, dendi et peul), tolérance très bénéfique pour le commerce régional. De même, lorsque les Français arrivent à Parakou en 1894, le roi noue avec eux des relations d'amitié et refuse de participer à la révolte des autres royaumes bariba. En 2024, les constructions étaient nombreuses et la ville commençait à retrouver un certain dynamisme, notamment pour en faire une étape importante d'un voyage dans le Nord.