Cette ville, desservie aussi par une déviation du chemin de fer Douala-Yaoundé, est située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Yaoundé, sur la route qui mène à Ebolowa.

Si Mbalmayo, pourtant un important centre d'exploitation et de transformation du bois, ne présente pas d'intérêt particulier pour les touristes en vadrouille, il ne faut pas manquer en revanche, si l'on passe par là, d'aller contempler les eaux noires du fleuve Nyong qui fournit un poisson d'eau douce délicieux, le kanga, et d'aller voir dans les environs l'impressionnant rocher de Vimli (qui avait autrefois donné son nom à la ville). Les abords du fleuve donnent à la ville un certain charme et les femmes s'y retrouvent pour y laver le linge, munies de gros blocs de savon de Marseille. L'une de ces pratiques éco-responsables qui ont toujours subsisté en Afrique.

La fabrique de poterie d'art italien est aussi une belle surprise.

Situé à 7 km à l'ouest de la ville, on peut, depuis son sommet, contempler tout Mbalmayo et se souvenir par exemple qu'au début de la Seconde Guerre mondiale, un Français, M. Paillasse, y avait construit un campement.

A voir aussi dans la région : la cathédrale d'Akono, l'une des toutes premières de l'Afrique noire francophone, à une vingtaine de kilomètres de Mbalmayo, le site d'Ebogo, où l'on peut se rendre en pirogue pour chasser ou pêcher, ou bien encore les grottes d'Abouma et d'Okombé et celles plus célèbres d'Akok Bekoé.