En face de Salvador, une île très populaire, bondée les week-ends et en été. Vers 1547, les jésuites y ont construit une des premières églises du Brésil, à Baiacu, ce village au nom de poisson. On y verra peut-être un symbole, l'église est en ruine, mais elle est soutenue par un gaméleira, arbre sacré du candomblé. L'île est une des rares à offrir des sources d'eau minérale. Hollandaise au XVII^e siècle, elle fut, jusqu'aux combats de 1822, le dernier bastion des partisans du Brésil portugais. La Mata Atlântica a perduré ici, et les villages sont tranquilles. Peut-être parce que l'ex-gouverneur de Bahia y a toujours tenu résidence ? On y a pêché la baleine au XVII^e siècle. Leur huile servait à illuminer les moulins à sucre pour que les esclaves travaillent la nuit. La population, qui fabrique des objets en paille, augmente considérablement durant l'été. Les plages sont belles, mais celle de Mar Grandela, la principale, est polluée. On peut se baigner après Penha. Plus au sud, la plage de Caixa Prego est agréable et saine. À Vera Cruz se trouvent les plages les plus fréquentées. Au municipe d'Itaparica il reste encore des constructions coloniales à visiter, plus d'infrastructures touristiques aussi. On arrive facilement à Bom Despacho (pas d'intérêt particulier) et à Mar Grande en ferry depuis Salvador.