Casco Viejo et San Pedro
La vieille ville de La Paz se concentre autour de deux pôles touristiques bien définis : les rues Sagárnaga et Linares, où grouillent tous les routards du monde entier, où l'on peut se loger pas cher, acheter de l'artisanat à foison et trouver des circuits partout en Bolivie, avec le marché pas loin. Et la Calle Jaén, avec la Plaza Murillo, où se situent les édifices les plus historiques et pittoresques.
Dans tous les cas, le terminal de bus n'est pas loin. L'église San Francisco constitue un excellent point de repère, entre ces deux zones. Ces quartiers ne sont pas des plus sûrs la nuit, veillez toujours à prendre garde et optez pour le taxi, pas cher (radio taxi sans hésiter).
Sopocachi et Miraflores
Le quartier de Sopocachi est le poumon de la ville en quelque sorte. On y trouve : hôtels de bon standing, restaurants internationaux ou locaux, bars en veux-tu en voilà, agences de voyage, magasins, résidences particulières, etc. Il y est très agréable de s'y promener, notamment dans le pasaje Medinacelli, une petite ruelle devenue piétonne début 2021 et qui compte plusieurs établissements de premier choix (restaurants, bars, café). Il n'y a pas vraiment de curiosités touristiques, en dehors des miradors qui délivrent de beaux points de vue sur la ville. Le quartier contigu de Miraflores est davantage résidentiel.
Zona Sur et El Alto
C'est à El Alto que débarquent tous les voyageurs venus en avion, puisque l'aéroport international y est situé. El Alto ne donne pas vraiment envie de s'y attarder : mégalopole tentaculaire en devenir, elle abrite plus de monde que La Paz puisqu'elle est devenue la ville la plus peuplée du pays ! Chantiers en perpétuelle construction, artères chaotiques et bondées, klaxons à outrance et air à peine respirable (on est à 4 060 m d'altitude !) : c'est une expérience assez étonnante de prime abord !
El Alto accueille plus de 80 familles indigènes par jour et concentre toute la population andine, venue chercher un peu de paradis en pensant finir à La Paz… bien que cela n'arrive pas souvent. Pour les amateurs de surréalisme urbain, El Alto est une destination de choix : les mercados du jeudi et du dimanche figurent parmi les plus grands marchés au monde. El Alto accueille chaque semaine des représentations de catch avec des cholitas affûtées et déterminées... C'est aussi une ville dangereuse, à éviter absolument la nuit tombée ; en journée, prenez toujours vos précautions et dans la mesure du possible faites-vous accompagner.
Raccordé par un téléphérique depuis 2014, El Alto est séparée de La Paz par une autoroute, à laquelle on accède par le péage dit de « La Ceja ». La plupart des bus et trufis qui circulent entre les deux villes y passent. On peut aussi atteindre La Paz par la route des antennes (Antenas, certains minibus y passent aussi), très pittoresque.
La « zone sud » de La Paz, située bien en contrebas du centre (il fait donc plus chaud et l'air y est plus respirable), se concentre autour des quartiers d'Obrajes, San Andrés, Calacoto et Mallasa. Ce sont les quartiers les plus huppés, jadis purement résidentiels, et qui se transforment aujourd'hui en accueillant restaurants, bars, discothèques, magasins, supermarchés et quelques hôtels de grand standing (surtout à Calacoto). Pour s'y rendre depuis le centre ou Sopocachi, prendre un trufi (le numéro 1 vert) qui vous y emmène pour 3 Bs par personne (descendre dans la rue Ballivián, artère principale de Calacoto, au niveau de la rue 15 ou 17 par exemple). Un taxi privé demande souvent à un étranger 50 Bs, mais le tarif local est de 20 Bs à 25 Bs tout au plus.