2024
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Le musée Hébert retrace la carrière de l'artiste à travers ses œuvres et celles de ses amis, et présente des expositions temporaires.
Derrière les murs de ce vaste domaine qui abrite le musée consacré au peintre Ernest Hébert (1817-1908), le temps semble s'être arrêté. Le jardin, agrémenté de parterres de fleurs, bassins et fontaines, invite à la flânerie entre ombre et lumière. À travers les œuvres d’Hébert et celles de ses amis, le musée retrace la carrière de ce peintre académique qui partagea son temps entre Paris et l’Italie. Expositions temporaires. Visite recommandée pour toute la famille avec activités pour les enfants. Concerts gratuits l’été dans le jardin classé remarquable.
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Avis des membres sur MUSÉE HÉBERT
4.7/5
26 avis
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Questions fréquentes :
MUSÉE HÉBERT compte 26 avis avec une note moyenne de 4.7. Vous pouvez consulter les avis de MUSÉE HÉBERT en cliquant sur ce lien ou partager votre avis sur MUSÉE HÉBERT en cliquant ici
MUSÉE HÉBERT se situe au Chemin Hébert , 38700 La Tronche
Lundi
10:00 - 18:00
Mardi
Fermé
Mercredi
10:00 - 18:00
Jeudi
10:00 - 18:00
Vendredi
10:00 - 18:00
Samedi
10:00 - 18:00
Dimanche
10:00 - 18:00
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Pour le reste, je n'en vois pas l'intérêt
un petit bijou tout à l’honneur d’un peintre oublié.
Situé dans un endroit improbable (en lisière de la ville de Grenoble), entouré d’immeubles et de villas, se trouve une propriété pleine de charme entouré d’un parc soigné et planté de vieux arbres majestueux que la mère de l’artiste avait acheté en 1821. L’un de ses enfants, Ernest, nait en 1817 à Grenoble où son père est notaire. Dès l’âge de 10 ans, il entre dans l’atelier de Rolland, élève de David et professeur des enfants du prince Murat à Naples. À 16 ans, il entre dans l’atelier du sculpteur David d’Angers à Paris et suit la classe du peintre Delaroche. En 1839, il obtient le prix de Rome lui ouvrant les portes de l’académie de France à Rome, plus connue sous le nom de villa Médicis, alors dirigée par un autre grand artiste français, Ingres.
Sa Mal’aria est exposée au salon de 1850. Le réalisme de cette famille fuyant le paludisme qui frappe les marais Pontins dans la région de Rome, rappelle L’enterrement à Orbans de Courbet. « Au pittoresque se joignait le sentiment » écrit Théophile Gautier. Le succès est considérable et lance sa carrière. L’oeuvre est actuellement exposée au musée d’Orsay.
Lors de ses voyages en Italie, il rencontre la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, avec laquelle il nouera une profonde et longue amitié. Grâce à elle et au surintendant des Beaux-arts, le comte de Nieuwerkerke, il est nommé directeur de la villa Médicis en 1867 qu’il dirigera à nouveau en 1885, à 70 ans.
Le musée de La Tronche est donc installé dans son ancienne maison où il vient se « ressourcer » comme on le dirait aujourd’hui. Il la fait agrandir pour y créer un atelier que l’on visite également. Il appartient aujourd’hui au département de l’Isère.
Le lieu est beau, l’atmosphère des pièces de vie restituée avec talent et élégance. Des objets personnels jalonnent la visite. Les fresques du XVIIe siècle de la demeure initiale ont été sauvegardées. Et, de l’autre côté, dans un bâtiment construit par Hébert, se situe le musée où un nombre non négligeable d’oeuvres du maître sont présentées thématiquement, harmonieusement, aérée. On y découvre un peintre multiple aussi à l’aise avec les portraits que les paysages (romains par exemple), les sujets religieux et bibliques ou encore les grands motifs décoratifs comme les esclaves.
L’accueil est remarquable de gentillesse et de disponibilité. On se bien dans cet endroit hors du temps et imprégné de ce XIXe siècle si riche et multiforme. Un lieu à découvrir absolument à partir du printemps pour jouir des jardins.