Découvrez l'Ile-de-France : Se déplacer dans la Métropole du Grand Paris

C’est l’un des plus importants maillages de transports en commun du monde, mais ce sont aussi des axes autoroutiers nombreux et, notamment, les aéroports parmi les plus importants d’Europe : les possibilités pour accéder et se déplacer au sein de la Métropole du Grand Paris sont immenses. Il peut parfois être compliqué de s’y retrouver, aussi vous trouverez ci-après toutes les informations pratiques nécessaires pour mieux appréhender, et réaliser, vos déplacements. Depuis plusieurs années sont également proposés à la location de nouveaux moyens de transport : voitures en autopartage, vélos, trottinettes et même bateaux ; il est parfois compliqué de s’y retrouver ! Ainsi, selon l’itinéraire que vous comptez réaliser (pour vous rendre sur votre point de départ par exemple), mais aussi selon vos envies, vous trouverez ci-dessous les essentiels à connaître pour vous déplacer au mieux, en optimisant votre temps !

Les transports en commun

Le métro. Son utilisation reste pratique, et il s’avère être le plus performant des moyens de déplacements dans Paris, la petite couronne et même pour rejoindre quelques villes plus éloignées, comme Créteil. Le métro parisien compte 16 lignes (en comptant les petites lignes 3 bis et 7 bis). Depuis l’inauguration de la première de celles-ci, en 1900, il a bien changé. La réalisation du réseau, depuis la mise en service de la ligne 1 (qui reliait les portes de Maillot et de Vincennes lors de son inauguration), a connu plusieurs phases successives. Ainsi, après avoir tissé un dense maillage dans la capitale (chaque parisien trouve une station à, en moyenne, moins de 400 mètres de chez lui), le réseau a traversé les frontières parisiennes à compter des années 1930, et dessert aujourd’hui plusieurs dizaines de villes, de Pantin à Asnières en passant par Charenton, Issy-les-Moulineaux ou Montreuil. Ces extensions se poursuivent, et la ligne 4 devrait prochainement atteindre Bagneux, la ligne 11 Rosny-sous-Bois, la ligne 12 Aubervilliers et la ligne 14 Saint-Denis, au nord, et l’aéroport d’Orly, au sud. Plus impressionnant encore, le chantier du « Grand Paris Express » (dont vous croiserez les immenses chantiers sur certains de vos parcours) : d’ici quelques années, 4 nouvelles lignes relieront entre elles le villes de la banlieue parisienne, permettant d’éviter de longues correspondances : elles totaliseront près de 200 kilomètres supplémentaires. Aujourd’hui, le métro est pratique, fiable et fonctionne de 5h à 1h. La signalétique y est claire, et s’y retrouver facile.

Le RER et les lignes Transilien. Cinq lignes du « Réseau Express Régional » relient Paris et la grande banlieue. Elles sont complétées par des lignes « Transilien », et totalisent plusieurs centaines de kilomètres de réseau. C’est une sorte de métro aux plus grandes capacités, et à plus grande échelle : certes, le maillage est moins serré, mais la majeure partie des villes de la Métropole du Grand Paris disposent de gares, dont beaucoup ont été rénovées ces dernières années. Ce réseau est lui aussi en pleine extension, avec notamment les travaux de prolongement du plus récent d’entre eux, le RER E, cadre d’immenses chantiers qui permettront, d’ici quelques années, de relier Haussmann / Saint-Lazare, dans le cœur de Paris, et Mantes-la-Jolie.

Le tramway. Il avait totalement disparu du paysage urbain, jusqu’à sa réintroduction au début des années 1990 en  Seine-Saint-Denis : le tramway a opéré ces dernières années un retour en force dans le paysage. Aujourd’hui, 11 lignes circulent, la majeure partie en banlieue, et trois sont en construction : le T10, entre Croix-de-Berny (lieu d’arrivée de deux de vos itinéraires) et Clamart, le T12 (entre Evry et Massy) et le T13 (entre Saint-Germain-en-Laye et Saint-Cyr). Ce sont des équipements appelés « de surface », et la mise en place de chaque nouvelle ligne est accompagnée d’une rénovation complète de l’environnement urbain immédiat. Ainsi, certains de vos parcours longeront le tramway à plusieurs reprises : l’assurance de disposer de trottoirs vastes et, souvent, de pistes cyclables.

Le bus. Ici aussi, le maillage est serré : les lignes se comptent par dizaines, et ce moyen de transport vous permettra de rejoindre y compris les espaces les plus reculés de la Métropole. Pour chaque itinéraire, vous disposez ainsi de la liste des points d’arrêts que vous croiserez.

Le bateau. De la Tour Eiffel au Jardin des Plantes, la ligne fluviale Batobus parcourt la Seine : un moyen original de relier différents points, avec en prime un passage face à Notre-Dame, l’île de la Cité, ou les Invalides. Les points d’arrêts sont la Tour Eiffel, les Invalides, le Musée d’Orsay, Saint-Germain-des-Prés, Notre-Dame, le jardin des Plantes, Hôtel de Ville, le Louvre et la place de la Concorde.A découvrir : www.batobus.com

L’autorité régulatrice, les opérateurs de transport. L’autorité régulatrice des transports est Île-de-France Mobilités : vous verrez ce nom sur la totalité des moyens de transport en commun que vous utilisez, à commencer par le métro, le RER, les lignes Transilien et les tramways. Elle est en charge de l’organisation des transports, en partenariat avec les opérateurs de transport. Parmi ceux-ci, SNCF, Kéolis et la RATP sont les principaux. D’autres compagnies opèrent certaines lignes de bus, le plus souvent en grande banlieue.

Les forfaits de déplacements. Ils sont nombreux, du simple ticket au forfait mensuel, et se déclinent également selon plusieurs offres destinées aux jeunes, aux seniors, aux étudiants. Dans les gares et les stations, vous disposez de points de vente ou de guichets d’accueil. A découvrir en ligne : www.iledefrance-mobilites.fr

Les autres modes de déplacement

Le vélo. Depuis une quinzaine d’années, le vélo est le mode de transport ayant connu la progression la plus forte. S’il convient avant toute chose de rappeler l’impératif de prudence lors son utilisation, ainsi que les interdits (ne pas rouler sur les trottoirs, par exemple…), force est de constater que les aménagements dédiés se sont multipliés. Les voies en site propre, les pistes tracées sur la voirie et même certains contresens dans plusieurs rues (là aussi, prudence !) sont nombreux. Pour fluidifier votre itinéraire cyclable, de nombreux feux tricolores vous donnent même l’autorisation de tourner à droite sans attendre le passage au vert : ils sont signalés par des panneaux indicateurs dédiés. Si beaucoup de personnes disposent désormais de leur propre vélo, les possibilités d’en louer, pour une heure ou une journée par exemple, rencontrent un vif succès. Ainsi, parmi les offres les plus connues, le Vélib vous propose une flotte de plusieurs milliers de cycles – dont une bonne partie électriques – répartis sur Paris, et dans de nombreuses communes de la Métropole du Grand Paris. Dans un autre registre, certains optent pour le service Véligo : vous louez un vélo électrique pendant plusieurs mois, sans avoir à vous poser la question de la disponibilité en station ! Notez enfin que plusieurs autres services existent : ils ne comptent aucune borne, mais permettent de géolocaliser vos vélos, et de les laisser à votre point d’arrivée. Les site internets pratiques : www.velib-metropole.fr et www.veligo-location.fr

La trottinette. Elles sont, avec le vélo, le symbole de ces mobilités dites « douces » : les trottinettes ont fait un retour en force ces dernières années. Leur usage s’est ainsi totalement démocratisé, et les enfants ne sont plus les seuls à les utiliser. Là encore, redoublez de vigilance : si bons nombres de ces engins sont bridés pour ne pas aller au-delà d’une certaine vitesse, le partage respectueux de la voirie et la nécessaire bonne maitrise d’une trottinette sont autant d’impératifs. Robustes et efficaces, électriques pour certaines, elles empruntent les mêmes pistes que les vélos. Si le nombre de propriétaires de ces engins a augmenté, les sociétés de location vous permettent, là aussi, de n’en disposer que pour un seul trajet. Après une période compliquée, qui a connu un nombre très élevés d’opérateurs, et surtout beaucoup de trottinettes anarchiquement laissées sur les trottoirs, l’offre a été volontairement rationnalisée, et les opérateurs, dans Paris, sont désormais au nombre de 3 : Dott, Lime et Tier.

La voiture. Si vous ne disposez pas de votre propre véhicule, plusieurs sociétés permettent d’en louer pour une durée plus ou moins longue : c’est l’autopartage. Ces véhicules, électriques, sont dans la plupart du cas présents en station, où ils sont rechargés, et doivent être rendu dans ces points fixes. Les tarifs varient selon la durée de location, et vous êtes limités dans vos déplacements : vous ne devez pas franchir une limite imaginaire d’un certain nombre de kilomètres au-delà de la capitale. Les sites internet pratiques : www.free2move.com , www.car2go.com et www.zity.eco

Pour venir depuis la province ou l’étranger vers la Métropole du Grand Paris

En voiture. Inutile de souligner combien la circulation peut parfois être compliquée. Au-delà de la voirie classique, la Métropole du Grand Paris compte de nombreux axes autoroutiers. Ils forment des cercles concentriques autour de Paris : périphérique, A86 (à environ 5 kilomètres de la capitale) et la francilienne, à une quinzaine de kilomètres (même si cette dernière rocade n’est pas bouclée dans sa partie ouest). Au-delà, plusieurs autoroutes partent du périphérique vers la province, irriguant la Métropole du Grand Paris : A1, A4, A6, A13 notamment. Des axes autoroutiers urbains existent également : A3, 14, A15 notamment.

En train. Plusieurs grandes gares, bien connues, sont autant de portes d’entrée de Paris : Nord, Est, Lyon, Saint-Lazare, Austerlitz et Montparnasse. Au-delà des relations vers la province, vous pouvez rejoindre la capitale depuis de nombreuses villes européennes : Londres, Munich, Bruxelles, Amsterdam, Zurich, Madrid ou Barcelone, par exemple. Certes non-située sur le territoire de la Métropole, mais à proximité immédiate, plusieurs gares TGV proposent également des liaisons vers la province ou l’étranger : Massy-TGV, Aéroport Charles-de-Gaulle 2-TGV, Marne-la-Vallée / Chessy TGV.

En avion. Charles-de-Gaulle, au nord, et Orly, au sud, sont les deux principaux aéroports franciliens. Le premier dispose de trois terminaux, eux-mêmes divisés en plusieurs zones. Le Terminal T1, le plus ancien, est aisément reconnaissable avec sa forme ronde. Le terminal T2 et ses satellites est situé plus à l’est, selon un alignement long de deux kilomètres. Le terminal T3, enfin, est dédié aux vols à moindre coûts. L’aéroport dans son ensemble – le second d’Europe, par son nombre de passagers et l’un des dix premiers au monde – est relié par un métro automatique entièrement gratuit. Pour le rejoindre en transports en commun depuis la Métropole du Grand Paris, le RER B et de nombreuses lignes de bus existent. Le second aéroport parisien, Orly, dispose de trois terminaux, dont le dernier inauguré récemment. Pour le rejoindre, des lignes de bus, ainsi que le métro automatique Orlyval (depuis Antony) assurent des liaisons efficaces. D’ici 2024, l’aéroport sera relié à Paris par l’extension de la ligne de métro 14 qui permettra un confortable gain de temps. L’aéroport du Bourget – le seul situé sur le territoire de la Métropole du Grand Paris – est, lui, dédié à l’aviation privée.

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