Quel budget pour les activités et les sorties au Zimbabwe ?

Victoria Falls est définitivement un endroit où l’on peut s’adonner à de multiples activités, dont certaines à sensations… Sans être exhaustif, citons le rafting, le saut à l’élastique, le VTT, les croisières sur le Zambèze, le survol des chutes en hélicoptère, la tyrolienne, la descente en rappel, etc., ou, de manière plus « classique », le game drive, le canoë ou le horseback safari. Il y a autour des chutes quelques petites aires protégées, publiques ou privées, qui le permettent.

Les gardiens des parcs nationaux organisent parfois des activités, pour des tarifs nettement plus modestes que ceux pratiqués par les camps privés. Il est ainsi possible de faire des safaris à cheval (notamment dans les Eastern Highlands et dans les monts Matopos) pour 20 USD les deux heures ou 40 USD la journée. De nombreuses randonnées à pied de durée très variable (de 2 heures à plusieurs jours) sont également organisées dans la majorité des parcs (Hwange, Mana Pools, Matusadona…). Leurs tarifs varient selon le nombre de participants (rarement plus de six) et l’itinéraire choisi, mais restent toujours très abordables. Les nuits de pleine lune, des sorties plus atypiques sont parfois organisées par les rangers de certains parcs : à Hwange, par exemple, il est exceptionnellement possible d’effectuer des safaris de nuit, jusqu’à une plateforme d’observation dominant un plan d’eau.

Différentes activités de pleine nature sont également proposées par certaines agences touristiques et campements dans les Eastern Highlands (Nyanga, Chimanimani et Bvumba) : randonnées pédestres et équestre, pêche à la mouche, sorties ornithologiques ou botaniques… À Nyanga, on peut aussi pratiquer la tyrolienne ou traverser un pont suspendu.

Il existe au Zimbabwe le Moutain Club of Zimbabwe, qui réunit des randonneurs et des grimpeurs. Les alentours d’Harare regorgent de falaises granitiques, tandis que Chimanimani constitue un site de blocs de grès prodigieux.

Les prix sont inversement proportionnels à la fréquentation touristique. Ainsi, les magasins luxueux des centres-ville vous font payer l’emplacement tandis que les marchés situés sur le bord d’une route isolée sont a priori moins chers que ceux situés en ville.

N’hésitez pas à marchander (uniquement sur les marchés). Le prix tient plus compte de votre allure de touriste que de l’objet en lui-même. Sachez également que le troc est d’usage très courant. Si le vendeur vous propose d’échanger ses statuettes contre votre tee-shirt et votre short, ne vous en offusquez pas, et demandez-lui en plus le panier en osier que, raisonnablement, vous vous refusiez à acheter. Retenez que tout s’échange ! Gadgets électroniques, piles électriques, chaussures, vêtements, montres, stylos originaux, calculatrices, radios…

On trouve quelques établissements qui, parfois, proposent de la musique live à Harare, à Bulawayo et, dans une moindre mesure, à Victoria Falls. On peut généralement y manger, y boire, y danser… En fait, il s’agit rarement de bars en tant que tels, mais plutôt d’établissements qui proposent de la restauration, de la boisson et qui s’animent en soirée.

Harare et Bulawayo disposent de quelques salles de cinéma, mais ce n’est pas le cas de Victoria Falls.

Quel budget pour manger au Zimbabwe ?

Au Zimbabwe, comme dans beaucoup de pays du globe, une fourchette de prix importante existe entre 2 USD et 30 USD pour un plat. Le premier tarif correspond aux petits restaurants où se trouve la pâte de maïs locale, la sadza, avec un morceau de viande et/ou des légumes. Au second tarif, une cuisine raffinée à la carte des grands restaurants ou au repas buffet des hôtels et de certains lodges. Entre les deux, vous pouvez trouver un tarif intermédiaire dans la multitude de petits restaurants, de fast-foods et de restaurants traditionnels haut de gamme.

Dans un salon de thé, il faut compter autour de 1,50 USD le café ou le thé, 2 USD la viennoiserie et à partir de 5 USD le petit déjeuner. Il faudra rajouter quelques dollars à Victoria Falls. Les bars des grands et hôtels et de sites très touristiques sont également chers. Si une canette de bière se vend à environ 2 USD dans un supermarché, il faut compter 5 USD dans ces établissements. Un bière importée sera généralement 1 USD plus chère.

Quel budget pour se loger au Zimbabwe ?

Si l'on peut trouver une grande gamme de logements au Zimbabwe, le logement haut de gamme reste beaucoup plus facile à trouver que le bas de gamme. Les crises économiques et politiques des vingt dernières années ont eu raison de la grande majorité des logements petit budget, et l'adoption du dollar américain comme monnaie officielle a vu une augmentation des prix. Dormir au Zimbabwe n'est pas la bonne affaire qu'elle était dans les années 1990. En revanche, la sélection est très bonne ; il est presque impossible de trouver une chambre sale, les matelas sont de bonne qualité et les salles de bains, presque sans exception, sont propres. Les voyageurs à petit budget sont limités aux dortoirs des backpackers dans les grands centres touristiques ou au camping, beaucoup plus facile à trouver, mais nécessitant un sac de couchage bien épais pendant les mois d'hiver.

Hôtels. Tous les centres touristiques d’importance comportent au moins un hôtel. La diversité est le propre de cette catégorie d'hébergement : du grand hôtel avec plusieurs centaines de chambre à la petite structure familiale, du confort très raffiné, voire luxueux, au confort élémentaire. Chaque hôtel propose un restaurant, voire plusieurs, suivant sa capacité d’hébergement. Dans la grande majorité des cas, le restaurant est ouvert au public extérieur. Une piscine est souvent présente, plus ou moins engageante selon les hôtels. Le golf étant très pratiqué au Zimbabwe, de beaux parcours peuvent être attenants, à des tarifs abordables. Pour résumer, les structures hôtelières du Zimbabwe sont certes onéreuses, mais toujours impeccables, disposant de tout le confort nécessaire et dotées d'un service de très bon niveau. Attention : certains établissements de la catégorie « hôtel » portent le nom de « lodges ». Très à la mode et parfois utilisé abusivement, le voyageur n’aura pas de mal à faire la part des choses après avoir lu la description des différents hébergements.

Chambres d’hôte. Les B&B et les maisons d’hôte forment une catégorie intermédiaire avant la catégorie des hôtels stricto sensu. Ils sont souvent de taille modeste et sont créés sur l’initiative d’habitants qui se lancent dans le tourisme. L’ambiance est donc plutôt familiale. Ils sont installés dans les centres touristiques. Ils prennent une allure de petite ferme dans les zones plus isolées, le long des axes goudronnés. Le confort est de bon niveau, le service personnalisé et les tarifs restent en général inférieurs à ceux des hôtels plus importants.

Auberges de jeunesse. Un backpacker est une auberge de jeunesse en anglais. Ces établissements sont en général bien tenus, propres, dynamiques et bien aménagés. L’ambiance est souvent festive le soir et détendue la journée. En général, des activités et excursions sont proposées par l’établissement. Au Zimbabwe, on les compte sur les doigts des deux mains alors qu'ils sont légion en Afrique du Sud. En effet, la politique de tourisme « petit volume, grand revenu » ne favorise pas la visite des petits budgets.

Campings. C’est évidemment le mode de logement le moins onéreux. Le camping se pratique dans la plupart des centres touristiques, urbains, ruraux et dans les aires protégées. Souvent le tarif n'est pas calculé par emplacement, mais par personne et par nuit. Dans les zones les plus reculées, la plupart des points de campement ne sont que des sites où monter la tente, sans autre infrastructure qu’un panneau indiquant l’emplacement. Les plus fréquentés ont des sanitaires, voire une douche en état de fonctionnement et une zone de barbecue. La règle est donc l’autonomie absolue, y compris pour l’eau et l’électricité. Dans les parcs, les voyageurs indépendants devront prendre connaissance de toutes les règles à respecter auprès de Zimparks. Cependant, de nombreux établissements – comme les backpackers et les lodges, en ville, en campagne ou dans des aires protégées – proposent des sites de camping avec des bloc sanitaires très corrects avec eaux chaudes, des paillotes pour s'abriter et se réchauffer autour d'un feu de cheminée, des coins barbecue, voire même ils proposent de planter la tente directement dans le jardin et de profiter des installations communes à l’intérieur de l'établissement (sanitaires, salon, cuisine).

Camps de brousse et lodges. Un camp de brousse ou un lodge est un lieu de séjour complet qui dépasse de loin la seule fonction d’hébergement. En effet, le voyageur vient passer plusieurs jours (en moyenne deux ou trois nuits) dans un camp de brousse, essentiellement pour les activités écotouristiques qu’il propose. Ces activités sont, au Zimbabwe, centrées sur la découverte de la faune et de la flore sauvage et dans une moindre mesure sur la rencontre culturelle avec les différents peuples du pays. Les camps de brousse sont bien évidemment des structures d’hébergement et de restauration. Souvent des campements de toile, des plus rustiques aux plus luxueux, des plus proches de la nature aux plus sophistiqués, sur une grande superficie. L’ambiance et la clientèle varient, en partie selon ces critères mais, pour tous les camps, le service est très professionnel et très soigné. L’hébergement est toujours très confortable et la restauration de très bonne qualité. Les lodges sont parfois situés dans les réserves elles-mêmes ou situés dans les zones voisines tout aussi sauvages. Ils proposent des forfaits journaliers incluant l’hébergement, la restauration et les activités (sauf peut-être quelques activités exceptionnelles). Il va sans dire que les prix pratiqués restent élevés.

De même que pour les repas, le prix des hébergements varient grandement. Le marché de l’hébergement touristique favorise davantage les options confortables à luxueuses, alors que les logements économiques sont plus rares. Quel que soit le tarif, l'atout majeur reste la propreté : rares sont les endroits miteux et sales au Zimbabwe, les matelas sont aussi de bonnes facture. Comptez 10 USD par personne en camping, de 30 à 60 USD pour une chambre basique, de 60 à 120 USD pour un nid douillet avec salle de bains et plus de 200 USD pour une chambre luxueuse. Notez qu'il n'est pas rare que les hébergements en brousse soient en formule « tout compris », les tarifs s’affichent alors à plus de 300 USD par personne et par jour, activités incluses.